mardi, 12 juillet 2011
142. Собор Василия Блаженного
Google nous rappelle aujourd'hui que c'est le 450e anniversaire de la cathédrale Saint-Basile qui se dresse fièrement sur la place rouge à Moscou. J'en ai profité pour rechercher les photos que j'avais prises l'année dernière.
Cette cathédrale est appelée communément Saint-Basile car elle abrite le tombeau de Basile le Bienheureux, un saint de l'église orthodoxe russe né en 1468 près de Moscou.
L'édifice est composé de neuf églises séparées, chacune étant ornée d'une tour.
C'est en 1552 que le tsar Ivan IV dit le Terrible décida de bâtir ce monument en commémoration de sa victoire sur les Tatars. La construction débuta en 1554 pour s'achever en 1563.
À l'origine les dômes étaient dorés et avaient une forme de casque. Ce n'est qu'en 1583, suite à un incendie, qu'ils furent remplacés par ces bulbes colorés.
Ça, c'est pour la petite histoire - un bref résumé -
Et pour finir, je vous remmène sur la Place Rouge, enfin pour ceux qui ont envie :
20:16 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cathedrale, saint basile, moscou, place rouge
141. Déception philatélique
Il faut bien se rendre à l'évidence : aucune des vingt enveloppes que j'ai expédiées depuis l'Inde n'arrivera à destination ! Cela fait maintenant trois mois que je suis revenue de voyage et toujours rien dans les boîtes à lettres.
Ce n'est guère mieux pour les cartes postales ; seules trois personnes ont eu la chance de la recevoir.
Je ne suis pas étonnée outre mesure. Cela ne fait que renforcer mon sentiment très mitigé à l'égard de ce pays et de ses habitants. Je suis seulement déçue pour Thierry.
Tournons donc la page.
Voici, avec un peu de retard, les deux derniers timbres de Thierry :
12:39 Publié dans Thierry | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 08 juillet 2011
140. Le 8 juillet 1621
Ce jour-là naquit à Château-Thierry un personnage qui aujourd'hui encore reste connu des Français. C'est assez rare pour pouvoir le mentionner ! Avant de vous dévoiler son nom, je vais vous donner quelques indications pour vous mettre sur la piste :
C'est un écrivain, plus exactement un fabuliste. Vous avez trouvé je pense ? Non ?
Si je vous dis : le loup et l'agneau ?
Mais non, ce n'est pas Alphonse Daudet, lui raconte l'histoire d'une chèvre (celle du brave Mr Seguin).
Bon, alors ? Le corbeau et le renard ! Jean de La Fontaine bien sûr !
Je pense que tous les écoliers de France et de Navarre ont, un jour ou l'autre, récité une de ses fables animalières.
Tiens, j'en profite pour vous proposer une fable un peu moins connue, mais assez savoureuse.
La besace
Jupiter dit un jour : Que tout ce qui respire
S'en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur.
Si dans son composé quelqu'un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur,
Je mettrai remède à la chose.
Venez, singe ; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Etes-vous satisfait ? — Moi ! dit-il, pourquoi non ?
N'ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres ?
Mon portrait jusqu'ici ne m'a rien reproché :
Mais pour mon frère l'ours, on ne l'a qu'ébauché.
Jamais, s'il me veut croire, il ne se fera peindre.
L'ours venant là-dessus, on crut qu'il s'allait plaindre.
Tant s'en faut : de sa forme il se loua très fort,
Glosa sur l'éléphant, dit qu'on pourrait encor
Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles ;
Que c'était une masse informe et sans beauté.
L'éléphant étant écouté,
Tout sage qu'il était, dit des choses pareilles :
Il jugea qu'à son appétit
Dame baleine était trop grosse.
Dame fourmi trouva le ciron trop petit, (animal d'une extrême petitesse)
Se croyant, pour elle, un colosse.
Jupin les renvoya s'étant censurés tous,
Du reste contents d'eux. Mais, parmi les plus fous,
Notre espèce excella ; car, tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes :
On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
Le fabricateur souverain
Nous créa besaciers tous de même manière,
Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui.
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d'autrui.
Fables, livre I, fable VII.
Aujourd'hui on emploie plus volontiers l'expression :
On voit la paille dans l'œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien.
18:12 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (0)
139. En attendant des jours meilleurs
Lundi, j'ai porté ma voiture chez le garagiste pour la révision des 10 000km. En fait, je n'ai pas parcouru cette distance depuis la dernière révision qui datait de juillet 2009. Il me semblait toutefois plus prudent d'effectuer cette révision.
Lundi fut donc une journée placée sous le signe de l'anxiété. Pourquoi, me direz-vous ? Eh bien parce que j'appréhende toujours un coup de fil du garagiste m'annonçant quelques mauvaises surprises. Et cette fois encore, ça n'a pas loupé ! Il était exactement 11h58 quand le téléphone a sonné :
Allo, Mme Leger ? J'ai tout de suite reconnu la voix de la secrétaire du garage.
Pour ce qui est de votre voiture, il va falloir changer le filtre à essence, le filtre à air, les essuies- glace ...
Houla, doucement ! Comment ça, les essuies-glace ? Ils ont été changé la dernière fois. Ils fonctionnent encore très bien.
Bon, bon, mais il y a aussi le contrôle technique à faire !
Ah bon, déjà !
Eh oui, ça fait juste deux ans que le dernier a été effectué !
Voilà, je sais maintenant à quoi m'attendre en allant chercher ma voiture à la soirée : j'en ai eu pour 502 euros. Remarquez, je m'en tire assez bien car je pensais qu'il allait falloir changer les deux pneus à l'avant. Mais apparemment, ils sont encore en bon état !
À part ça, rien de bien nouveau. Je suis très prise par mes nouvelles occupations à la librairie universitaire : j'occupe successivement les emplois de tourneuse de pages, book sorter, computer monitor, bookworm, archiviste ... et accessoirement je suis aussi zoologue aux Eaux & Forêts !
Je veux parler bien sûr de Cityville. Aujourd'hui j'ai atteint le stade final (niveau 80). Je ne peux plus faire grand chose car, pour obtenir une extension de terrain, je dois caser 1000 habitants de plus et il me reste peu de place (le petit bout de terrain vert pâle à droite du stade).
La solution ? Economiser pour remplacer certaines maisons par d'autres contenant plus d'habitants. Patience donc !
00:27 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 04 juillet 2011
138. Ambiance festive
Il régnait une atmosphère joyeuse en cette journée de samedi 2 juillet dans le jardin du "Marchais". Que fêtait-on d'exceptionnel ?
Ah oui, c'est l'anniversaire de Thierry. Il change de dizaine et ce passage dans la dizaine suivante mérite quand même d'être fêtée dignement. Ce qui fut le cas, je pense.
Il avait réuni ses amis autour d'un plat malgache (chèvre au pois du Cap) accompagné d'un rougail tomate qu'il avait lui-même cuisiné avec l'aide d'un copain.
Nous étions environ cinquante dans le jardin à parler de tout et de rien. Ce fut pour moi l'occasion de revoir quelques amies de Peggy.
Je me suis éclipsée discrètement vers 23h laissant tout ce petit monde continuer la soirée sous un ciel étoilé (je dis ça, mais je n'ai pas vérifié !).
Et voilà Thierry, tu as déjà un demi-siècle dans les jambes, je ne te dirai pas rendez-vous dans un demi-siècle car, si toi tu as des chances d'être encore de ce monde, il y aura belle lurette que je mangerai les pissenlits par la racine !
En y réfléchissant, il me semble d'ailleurs que j'étais la plus âgée parmi tous les gens présents. Ça me fait tout drôle comme impression !
20:08 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (1)