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mercredi, 03 août 2011

160. Bilan d'une décennie -13-


podcast

Mercredi 31 juillet 2002 : en route pour Camagüey ! Une route verdoyante et sinueuse nous conduit jusqu’à la basilique de la vierge de la Charité del Cobre (du cuivre). C’est un lieu de pèlerinage important car c’est la Sainte Patronne de Cuba.

basilique1.jpg

L’arrêt déjeuner s’effectue dans la jolie petite ville de Bayamo. Sur la place centrale, à l’ombre des arbres, les Cubains s’adonnent à leurs jeux favoris : les échecs et les dominos.

Nous assistons à un récital de musique cubaine dans une casa de la trova.

Puis nous reprenons la route. Voici un car très singulier, que les Cubains appellent le chameau car il semble avoir deux bosses. C’est un bricolage astucieux et qui permet de transporter environ 300 personnes à la fois ! On en verra plusieurs circuler à La Havane. Très souvent ils sont peints en rose.

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À Camagüey nous visitons le musée Ignacio Agramonte. Dans le patio, j’ai photographié ces grandes jarres à-demi enfouies et qui récupèrent les eaux de pluie.

 

voyage,cuba

Jeudi  1er août 2002 : nous quittons Camagüey dans la matinée. Nous faisons une halte à Sancti Spiritus, très jolie petite ville où les maisons sont en cours de restauration. C’est là que je photographie la petite fille au chien.

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Nous déjeunons dans la ville puis nous reprenons le car en direction de Trinidad.

Pendant une cinquantaine de kilomètres nous longeons alors la vallée de San Luis, ou « vallée des moulins à sucre ». En effet, cette contrée compta jusqu’à 70 moulins jusqu’en 1850. Cet endroit a été inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité en 1988. Un arrêt est prévu durant lequel nous visitons une ancienne plantation de canne à sucre, aujourd’hui transformée en musée et en restaurant.

hotel brisas1.jpgLe soir enfin, nous arrivons à l’hôtel de Trinidad où nous allons passer deux nuits dans un cadre absolument merveilleux ! Il s'agit de l'hôtel Las Brisas.

J’obtiens une suite avec salon donnant sur le jardin, avec une terrasse privée. C’est la grande classe ! Et vingt mètres plus loin, au bout de cette allée, c’est la mer des Caraïbes …

hoteltrinidad1a.jpg

Eh bien, croyez-le ou non, je me suis baignée !

 

 

Vendredi 2 août 2002 : la journée est consacrée à la visite de la vieille ville de Trinidad, classée au Patrimoine mondial en 1988. Nous visitons également une poterie et le soir nous allons écouter de la musique et guincher ! Ma plus grande crainte était d’être invitée

 

Samedi 3 août 2002 : nous quittons avec un peu de regret l’hôtel Brisas. Mais d’autres lieux nous attendent. Voici la ville de Cienfuegos et son palais transformé en restaurant de haute gamme. La pianiste, installée dans le hall,  joue « La vie en rose » lorsque nous pénétrons à l’intérieur. Ce n’est pas là que le déjeuner est prévu, mais juste en face, de l’autre côté de la route. Je n’ai d’ailleurs aucun souvenir de l’endroit.

pianiste.jpg

L’après-midi, avant de repartir, nous flânons dans les rues. Voici un magasin d’état : par curiosité nous pénétrons voir ce qu’il y a. Hélas, fort peu de choses ! Quelques paires de chaussures d’un autre âge, des vêtements semblant provenir des pays de l’est. J’ai oublié de préciser que nous effectuons tous nos achats en dollars. Nous n’avons aucune monnaie cubaine qui ne nous servirait d’ailleurs à rien. En 2002, les Cubains avaient des tickets de rationnement pour la nourriture. Beaucoup de produits étaient manquants sur les étals (en particulier les produits de toilette tels que savon, dentifrice etc.) Quant à la nourriture en elle-même, nous avons pu constater, en allant sur un marché qu’elle était peu variée. Bref, il y avait une crise, mais une crise que le gouvernement voulait cacher aux touristes. Et puis, ne parlant pas espagnol, il m’était difficile de communiquer avec les gens. Tout était loin d’être aussi rose que ça au pays de la Revolucion !

Le soir, nous couchons à l’hôtel La Granjita de Santa Clara, constitué de petits bungalows disséminés dans la forêt tropicale : la chasse aux moustiques s’avéra fructueuse !

 

À suivre 

20:29 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, cuba

mardi, 02 août 2011

159. L'oncle soul

Ah, ces enfants élevés dans un milieu familial où l'on écoute beaucoup de musique ! Ça finit toujours par influencer, un jour ou l'autre.

ben.jpgPrenez le cas de Benjamin.Tout petit, il a été bercé par les chansons d'Otis Redding. Comment voulez-vous, après ça, que cela ne laisse pas de trace ?

Découvert en 2009, Benjamin, alias Ben l'oncle soul, semble voué à une belle carrière. C'est en tout cas ce que je souhaite à ce jeune professeur d'arts plastiques originaire de Tours !

09:04 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ben, oncle, soul, musique

lundi, 01 août 2011

158. Bilan d'une décennie -12-

Mai 2002  :  je suis hospitalisée à la clinique du Parc pour subir une hystérectomie, mot barbare pour désigner l’ablation chirurgicale de l’utérus. L’opération se déroule en musique, le chirurgien m’ayant proposé d’apporter mes CD préférés pour m’occuper l’esprit durant qu’il me charcute. Par un moment j’ai dû avoir une petite faiblesse car je me suis réveillée avec le masque à oxygène. Tout s’est bien passé malgré tout et il m’a ensuite montré le petit sac dans lequel il avait mis tous les fibromes qui s’étaient formés dans l’utérus. On aurait dit un plein sac de billes !

Quatre jours plus tard je ressortais de la clinique.

 Juin 2002 : l’année scolaire s’achève avec un peu de nostalgie. C’est ma dernière classe car l’année prochaine j’intègre un RASED en tant que maîtresse E. L’idée ne m’enchante guère, mais je n’ai pas le choix, si ce n’est de prendre une classe dite normale. Or j’ai trop l’esprit d’indépendance pour me plier aux exigences d’un programme.

Juillet 2002 : j’ai des problèmes de dos et je passe une bonne semaine alitée. Je commence à m’inquiéter car à la fin du mois je pars en voyage. Où ça ?

Au pays des cigares et du rhum, de la musique et de la révolution. À CUBA !

En avant la musica !

 
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Pourquoi ce choix précis ? Sans doute à la suite d’un reportage à la télé, certainement pour la musique du film « Buena vista social club ». Et puis le pays semble vouloir s’ouvrir au tourisme et il me semble judicieux d’en profiter. Deux options s’offrent alors à moi : le séjour à Varadero dans un hôtel au bord de la mer ou bien un circuit dans toute l’île. Quitte à aller à Cuba, ce n’est pas pour rester enfermée dans un complexe à touristes. Dans ce cas-là, autant aller à Trifouillis-les-eaux-grasses ! J’opte donc pour la seconde solution afin de découvrir le pays et ses habitants.

cuba, santiago

Et donc le …

 29 juillet 2002 : dans ma valise j’ai tout un attirail de médocs pour le mal au dos et aussi pour les suites de mon opération. C’est la première fois que je pars en voyage organisé.

Le départ a lieu d’Orly et je suis très surprise quand, à l’enregistrement, j’apprends qu’il y a des places fumeurs !  C’est un vol de la Cubana.

cuba, santiago

L’avion décolle d’Orly à 13h50. Très vite l’ambiance s’installe dans l’avion. Les places pour les fumeurs se trouvent à l’arrière, mais sans séparation et les passagers non-fumeurs ne tardent pas à se plaindre. Il y a de quoi : un Cubain qui vient de se marier et retourne dans son pays passe alors parmi les passagers et offre rhum et cigares à volonté. L’avion se transforme vite en tripot, c’est tout juste si l’on ne se met pas à danser ! Mais quelques heures plus tard, l’arrivée à Santiago s’avère des plus compliquées pour certains qu’il faut soutenir car ils sont trop ivres pour se tenir debout seuls !

À la sortie de l’aéroport un guide nous attend et le groupe se forme peu à peu : une petite vingtaine de personnes. Je me retrouve très rapidement toute seule (les autres étant en couple ou entre amis) et cela le restera d’ailleurs durant tout le voyage, l’ambiance dans le groupe étant des plus désastreuses.

Mais pour l’instant, il est 18h –heure locale- et le bus nous conduit vers notre hôtel situé en-dehors de la ville. Il s’agit de l’hôtel Versalles. Ce qui me frappe tout de suite, c’est  la présence de la police ainsi que les barrières à l’entrée.

Une fois la clef en main, je vais dans ma chambre et je m’allonge car le voyage a quand même été assez épuisant. Quand je me réveille, il est presque 22h ! Tout est plongé dans le noir et j’ai bien du mal à trouver le chemin du restaurant où je me retrouve seule à dîner … face à un orchestre d’une dizaine de musiciens qui ne jouent que pour moi ! Dans mon dos je sens la présence du serveur qui attend impatiemment que je finisse mon assiette pour achever son service.

Oh que ce voyage commence mal ! D’autre part, je m’aperçois que le portable n’est pas utilisable par manque de réseau. Impossible donc de prévenir ma fille que je suis bien arrivée.

Mais que suis-je donc venue faire dans cette galère ?

 

30 juillet 2002 : sitôt réveillée, je me précipite sur la terrasse pour admirer le paysage.

cuba, santiago

Nous sommes dans une région montagneuse et sauvage, très verdoyante. Je fais un petit tour dans le jardin de l’hôtel avant d’aller prendre le petit déjeuner. La flore est particulièrement belle et luxuriante. Ah, si à l’époque j’avais eu mon Réflex ! Mais bon … Tiens, en y songeant, je me dis que j’y retournerai bien ! Dix ans après, il  doit y avoir eu des changements. Fidel est toujours là, mais ça a dû quand même bouger un peu. Enfin revenons au récit.

La journée est consacrée à la visite de Santiago de Cuba, qui est la deuxième ville de l’île par son importance. Il fait extrêmement chaud et humide. On peut admirer de belles anciennes demeures coloniales aujourd’hui occupées par les administrations et quelques écoles. Nous visitons un cimetière ( ?) puis pour la pause déjeuner nous partons au Castillo del Morro, situé à environ sept kilomètres. Cette forteresse fut construite par les Espagnols en 1663 pour protéger la ville des assauts des pirates. On a une très belle vue sur la côte depuis le fort.

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Retour l’après-midi dans les rues de Santiago, visite du musée Diego Velasquez : cette demeure fut construite en 1516 et c’est la plus ancienne demeure coloniale de toute l’Amérique du sud. Nous terminons la journée devant une pina colada  sur le parque de Cespeda (place centrale).Hum ! qu’elle était bonne, j’en ai encore le goût dans la bouche ! Rien que pour ça, j’ai envie d’y retourner.

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 C’est là que je croise la fumeuse de Havane :

cuba, santiago

À suivre

 

Rajout : 


Buena Vista Social Club - Bande annonce FR par _Caprice_

17:34 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cuba, santiago