mercredi, 31 août 2011
185. Quelques farfeluteries
En relisant mon blog de l'année 2006, je redécouvre des notes totalement oubliées et assez drôles parfois.
Ainsi les farfeluteries ou petites manies ! En voici 6 sur une liste non limitative :
J'ai la manie de mettre la bouche de travers quand on dit quelque chose qui ne me plait pas. Les gens qui me connaissent bien, savent alors tout de suite mes sentiments ...
J'ai une peur bleue des araignées. Tous les ans, à l'approche de l'automne, je commence à m'angoisser à l'idée que je vais probablement en retrouver dans la maison. Cette année, elles sont nombreuses et rien que la semaine dernière, j'en ai trouvé deux ! La solution pour m'en débarrasser ? Je les aspire dans l'aspirateur et, comble de sécurité, je mets du papier pour leur boucher la sortie. Autant vous dire qu'en ce moment, l'aspirateur est prêt à fonctionner !
En voiture, il y a des routes que je n'aime pas emprunter. Quand j'habitais à la campagne, je devais prendre une route qui arrivait à un stop sur la nationale et là, je devais tourner à gauche. Comme c'était à une heure de grande circulation, il y avait toujours des impatients qui klaxonnaient derrière moi, trouvant sans doute que je mettais du temps à tourner. La tension montait et pour éviter de prendre des risques ... Eh bien, je tournais à droite en direction de Cormery où là, je pouvais faire demi-tour tranquillement ; depuis le stop a été remplacé par un rond-point !
Quand je vais faire des courses dans une grande surface, je ne prends JAMAIS de caddie. D'abord, c'est peu maniable, encombrant, et comme de toute façon je ne le remplis jamais, j'utilise donc mon panier. Ça m'évite également d'acheter du superflu car le panier est très vite plein.
J'ai des problèmes de vertige, je pense que c'est purement psychologique, n'empêche que ... J'ai été très longtemps à ne pas descendre un escalator. Finalement, j'ai dû m'y habituer dans les aéroports. Je reste encore très prudente à l'égard des escaliers menant aux parkings souterrains !
Je suis assez capricieuse, moins qu'étant enfant, mais tout de même. Ainsi, quand je suis décidée à acheter quelque chose, il me le faut TOUT DE SUITE ! Combien de fois je me suis retrouvée avec des chaussures trop petites parce qu'il n'y avait pas ma pointure pour le modèle que je souhaitais. Je sais maintenant qu'il vaut mieux prendre la pointure supérieure !
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lundi, 29 août 2011
184. Bilan d'une décennie -35-
C’est durant ce mois de juillet 2005 que Michel me fait découvrir les blogs. L’envie me vient aussitôt de créer mon propre blog. Ce qui est fait dans l’heure qui suit sur AOL. Mais les outils proposés sont assez restreints et, le plus important, c’est d’arriver à se faire connaître ! Or, sur AOL, c’est plutôt limité. Durant trois mois, j’ai tout de même persisté jusqu’à ce que … Mais j’y reviendrai plus tard.
Voici octobre 2005 qui pointe le bout de son nez :
Samedi 1er octobre : mon copain Gégé, des restos, se fait renverser sur un passage pour piétons par un jeune chauffard en scooter. Résultat de l’opération : il a les deux mâchoires fracturées et il sera plusieurs semaines à devoir manger de la bouillie !
Samedi 8 octobre : nous bénéficions d’un été indien et nous faisons une superbe balade en vélo dans la forêt de Chinon.
Samedi 15 octobre : toujours un temps splendide et nous retournons en forêt de Chinon. Je fais découvrir l’abbaye de Turpenay à Michel.
Le mois de novembre 2005 est surtout marqué par les émeutes dans les banlieues.
Et puis, vers le milieu du mois, je crée mon nouveau blog, celui-là même que vous êtes en train de lire. Je décide de l’intituler : « Tinou au jour le jour »( Tinou étant le surnom que m’a donné ma fille et au jour le jour qui indique bien que c’est un blog quasi quotidien). Enfin à l’emplacement de la bannière (que je ne sais toujours pas faire), j’ai inscrit : À chaque jour suffit sa peine. Au départ j’avais mis : Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard (citation de Louis Aragon). Mais le matin, quand j’ouvrais mon blog et que mon regard se portait sur le titre, cela me donnait le bourdon !
En théorie donc, vous devriez trouver le début du blog en cliquant sur « Archives ». En théorie seulement car dans la pratique la période de novembre 2005 jusqu’à mars2007 a disparu. Heureusement que j’ai de la ressource ! J’ai en effet sauvegardé mon blog depuis le début. Ainsi, en consultant mon ordinateur, je vais pouvoir combler le vide en retrouvant les anecdotes de l’époque.
Mais revenons à novembre 2005, un mois placé sous le signe de la grisaille.
Lundi 21 novembre : tôt le matin, je raccompagne Michel en voiture jusqu’à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. En passant devant la caserne des pompiers, je remarque qu’elle a été repeinte et je le lui fais remarquer, tout en continuant à avancer doucement. C’est à cet instant précis qu’il se met à crier : Attention devant !
Il n’aurait rien dit, rien ne se serait passé. J’avais nettement conscience que j’étais en train de conduire et qu’il y avait des voitures devant moi. Mais son cri si soudain m’a fait sursauter et j’ai perdu toute notion de conduite et, au lieu de freiner, j’ai accéléré !
Conclusion de l’opération : Michel loupe son train et tout l’avant de ma voiture est foutu.
Décembre 2005 :
Dimanche 18 décembre : Michel est venu pour le week-end et le matin, nous faisons les magasins ouverts en cette période de fêtes.
Et puis, le soir … La suite ICI.
Voilà, une année se termine, une histoire se finit également.
Oh, nous nous sommes revus depuis, quelques fois. Nous nous sommes aussi beaucoup téléphoné. Puis, peu à peu, les appels se sont espacés, chacun a pris un chemin différent qui correspondait mieux à ses aspirations. Je sais que si j’ai des soucis, je peux compter sur lui. La réciproque est de mise. Mais bon, j’ai pris conscience que j’ai besoin d’être seule, même si, parfois, cette solitude me pèse un peu. Lui, par contre, a besoin de s’étourdir pour éviter de trop penser (peur de la mort certainement). Je garde de cette aventure un merveilleux souvenir.
À suivre
21:13 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 28 août 2011
183. Bilan d'une décennie -34-
Durant tout le mois, je suis chargée de m’occuper des trois chats de Maria, partie au Portugal. Michel achète un appareil-photo, c’est un bridge Konicka Minolta. En fait, c’est pour remplacer mon premier numérique.
Mardi 19 juillet : balade en canoé sur l’Indre et l’Échandon.
Mercredi 20 juillet : petite virée dans le Poitou ! Le matin nous visitons le parc de La vallée des singes, où nous déjeunons sur place. Puis dans l’après-midi, nous allons à Chauvigny, cité médiévale importante. Un spectacle de fauconnerie est présenté dans les ruines de l’ancienne forteresse. Nous passons la nuit à Chauvigny.
Jeudi 21 juillet : en route pour Montmorillon, la cité de l’écriture, puis arrêt à Angles-sur-l’Anglin. En voyant cette vieille devanture, l’idée me vient alors de photographier les magasins de caractère.
Lundi 25 juillet : visite du parc animalier de Doué-la-Fontaine et du parc orientaliste de Maulévrier dans la Vienne.
Jeudi 28 juillet : avec Julie, nous allons passer la journée au Futuroscope de Poitiers.
Août 2005 : le mois est placé sous le signe du sport !
Lundi 1er août : le matin, Michel achète deux vélos à Décathlon. Puis l’après-midi nous allons visiter le château de Chambord. Au retour, nous essayons les vélos sur la petite route qui longe la Gloriette.
Mardi 2 août : après avoir chargé les vélos dans la voiture, nous allons jusqu’à Savonnières. Pique-nique au bord du Cher puis balade en vélo jusqu’à Bréhémont.
Mercredi 3 août : reprise du canoé pour passer sous le château de Chenonceau. Puis déjeuner à Bléré.
Jeudi 4 août : petite balade matinale en vélo jusqu’à Savonnières.
Jeudi 11 août : au programme de la journée, balade en vélo d’Amboise à Chenonceaux ! C’eût été parfait si nous étions partis à la fraîche ! Au lieu de ça, nous prenons la route en pleine chaleur, après le déjeuner. Et, de surcroit, ça grimpait !
Très vite, je me retrouve à la traîne, en sueur et pestant comme un charretier. Nous nous arrêtons pique-niquer à l’ombre d’un arbre, à Civray. Je peux reprendre un peu de force et la suite de la balade s’avère très agréable jusqu’à Chenonceaux.
Bon, c’est bien beau tout ça, mais il faudrait penser au retour. Le retour ! Jusqu’à La Croix-en-Touraine nous suivons le Cher et ça peut aller. Mais ensuite, il faut rattraper la route goudronnée, il y a pas mal de circulation et surtout, surtout, ça grimpe ! Alors, quand j’aperçois au loin la côte qui nous attend, je baisse les bras, c’en est trop pour moi. Je m’arrête à un arrêt de bus et je m’asseois sur le banc. Devant, Michel file à toute allure … Pendant ce temps, je réfléchis : il va aller chercher la voiture et venir me récupérer ici. Au bout d’un moment, ne me voyant plus, il fait demi-tour. Il m’explique que nous allons bifurquer avant la côte. Bon gré mal gré, je remonte à vélo. Effectivement, nous tournons à droite juste avant la côte, mais, quand je vois le nom de la rue (rue du côteau), je ne me fais pas d’illusion pour la suite ! Ce n’est pas pour rien qu’on donne un tel nom à une rue !
Nous grimpons donc la côte à pied … Je peste, je sue.
— Change de braquet !
— Fous-moi la paix !
La suite de la promenade s’effectuera dans un silence total, la tension est palpable…
Vendredi 12 août : nouvelle balade en vélo. Cette fois-ci, nous laissons la voiture à Bréhémont et nous filons en direction de Rigny Ussé. Pique-nique sur les bords de la Loire. Nous continuons jusqu’au Néman, puis retour à Bréhémont.
Lundi 15 août : nouvelle virée en vélo, d’Azay-sur-Cher à Bléré. Dernier jour de vacances pour Michel qui reprend le boulot demain.
Et puis, le ciel s’obscurcit bientôt : le fils de Michel a une tumeur au cerveau inopérable actuellement.
Septembre 2005 :
Jeudi 1er septembre : la Louisiane est frappée de plein fouet par un terrible ouragan surnommé Katrina. C’est le chaos total à La Nouvelle Orléans et la télé n’en finit pas de nous montrer des images terribles.
Jeudi 8 septembre : je passe la journée au Puy du Fou avec Julie.
Vendredi 9 septembre : j’emmène Peggy prendre des photos dans l’ancienne usine CMT à La Riche. Nous allons ensuite déjeuner au Douro, restaurant portugais rue de la Grosse Tour.
Samedi 10 septembre : dernière balade en vélo. Nous laissons la voiture à l’Ile Aucard et nous filons jusqu’à Vouvray. Michel est anxieux, il s’inquiète pour son fils qui doit être opéré le 15 septembre. Finalement l’opération est reportée la semaine suivante.
Samedi 17 septembre : durant les Journées du Patrimoine, je vais visiter l’ancienne maison close « L’étoile bleue ».
Jeudi 22 septembre : je pars deux jours avec Julie. Nous allons d’abord à La Rochelle, où nous visitons l’aquarium. C’est la journée Vélib’, aussi nous en profitons pour faire une balader en vélo dans les rues de La Rochelle. Puis nous filons dans l’île de Ré -en voiture quand même- où j’ai réservé une chambre à La Flotte.
Durant la journée, je téléphone à Michel pour avoir des nouvelles. L’opération de son fils s’est bien déroulée, le chirurgien a pu extraire la tumeur. Maintenant il reste à attendre pour voir s’il y aura ou non d’éventuelles séquelles.
Vendredi 23 septembre : au retour de l’ile de Ré, nous faisons un petit détour par le marais poitevin.
Octobre 2005 :
Peggy s’est inscrite dans un groupe de percussions. Je vais la voir jouer au Sanitas et je trouve ça tellement dynamique que je m’inscris également. Désormais je suis une joueuse de chocalho (prononcez choukaye). D’ailleurs, comme je suis très motivée, je me suis procurée cet instrument pour m’entraîner à la maison ! Je fais partie du groupe Batuka Choz, qui depuis se nomme l’école de samba ALEGRIA.
Voici une vidéo du groupe faite en 2010. Vous ne m’y verrez pas car j’ai arrêté en 2008. La motivation avait disparu entre temps …
Et, en supplément, une balade dans l’île de Ré :
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samedi, 27 août 2011
182. Bilan d'une décennie -33-
Et voici l’année 2005. Le 1er janvier, je suis debout dès 3h30 , mais il est vrai que la veille au soir je m’étais couchée vers 20h !
J’ai toujours détesté commencer une nouvelle année dans un état de fatigue comme cela se produit souvent lorsqu’on a fait la fête. J’ai fait mien l’adage : La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt !
Vendredi 21 janvier 2005 : en route pour Paris ! Avec d’autres bénévoles des restos du cœur, nous partons donc en car pour assister au spectacle des Enfoirés qui se tient à Bercy. Nous nous retrouvons placés assez loin de la scène et il aurait fallu penser prendre des jumelles ! Dès la fin du spectacle, nous reprenons le car et nous sommes à Tours vers 3h du matin.
Vendredi 28 et samedi 29 janvier 2005 : c’est la collecte pour les restos. À cette occasion, je me retrouve à faire le pied de grue devant l’entrée d’une grande surface pour distribuer des prospectus et récupérer des marchandises. Je n’aime pas du tout ce genre d’activité. De plus, on a toujours droit à quelques propos assez désobligeants. M’enfin …
Février 2005 : le mois est marqué par d’importantes chutes de neige sur la France, mais pas un flocon en Touraine !
Dans mon journal j’ai noté : « Et les jours passent … aussi désespérants les uns que les autres. Je suis dans une période de profonde tristesse. Rien ne réussit à me motiver, je supporte mal la solitude, alors je dors. Et février se termine ainsi, dans le froid et la déprime. »
Mars 2005 : Michel achète un Monospace d’occasion. Cela va bientôt s’avérer fort utile.
Dans le jardin, il me bêche une parcelle pour faire un petit potager.
Mardi 22 mars 2005 :
Ma douleur au bras est toujours présente, les séances chez le kiné n’ayant apporté aucune amélioration. J’ai donc rendez-vous aujourd’hui chez un rhumatologue de Joué.
Mardi 29 mars : infiltration dans l’épaule. C’est assez douloureux.
Avril 2005 :
Le 2 avril, j’ai de nouveau rendez-vous chez le rhumato pour la deuxième infiltration dans l’épaule. Il est 19h, je suis la dernière patiente de la journée. Il est habillé sur son trente-et-un et semble pressé d’en finir. Toujours est-il qu’à un moment je pousse un hurlement de douleur ! Il s’affole, ne veut pas me laisser partir (je suis au bord de l’évanouissement). Il me faut un bon moment pour reprendre mes esprits. Et dire qu’il y a encore une 3e infiltration prévue !
Vendredi 8 avril 2005 : enterrement du pape Jean-Paul II à Rome.
Samedi 9 avril : je retrouve avec anxiété le rhumatologue et je refuse qu’il me fasse la troisième infiltration. Il décide alors de m’envoyer passer un arthroscanner.
Le printemps est bien là et je jardine !
Mai 2005 :
Dimanche 1er mai : Michel vient me chercher en milieu d’après-midi et nous partons passer deux jours dans le sud-Bretagne. Nous dormons le soir à Vannes. C’est là qu’il a vécu deux ans lorsque sa famille a quitté le Maroc, son père étant militaire à Meknès.
Lundi 2 mai : nous prenons le bateau et nous allons passer la journée sur l’île-aux-Moines.
Mardi 3 mai : nous quittons Vannes sous la pluie en direction de Locronan, petite cité médiévale au sud de Brest. C’est là que j’ai vu d’adorables petits vitraux, mais le magasin était fermé !
Nous nous arrêtons ensuite à Pont-Aven. C’est là que nous déjeunons dans un ancien moulin. J’en profite pour acheter des galettes pour Peggy. Puis arrêt à Bélon, célèbre pour ses huîtres plates.
Je demande ensuite à Michel de faire un détour par Guérande et Le Croisic : j’ai envie de revoir les lieux où j’ai passé mes vacances étant jeune et où je ne suis jamais revenue depuis 1975.
Je retrouve la maison où habitait ma tante, à Port-Lin : la magnifique vigne vierge qui recouvrait toute la façade a malheureusement été coupée. Nous atteignons Tours le soir vers 23h.
Vendredi 6 mai : j’ai rendez-vous à 9h pour passer un arthroscanner rue George Sand. Peggy m’accompagne car le rhumatologue m’a prévenue que je ne pourrai pas conduire après la piqûre. La piqûre ! Encore ? Mais oui, et cette fois, je n’ai pas eu mal.
Le diagnostic arrive aussitôt : j’ai une capsulite rétractile, c'est-à-dire un enraidissement de l'articulation de l'épaule.
— Quel est le traitement ?
— Aucun, si ce n’est de prendre votre mal en patience. D’ici un à deux ans, la douleur va disparaître d’elle-même.
Effectivement, j’ai repris peu à peu toute la mobilité de mon bras.
Juin 2005
Samedi 25 juin : dans la semaine, Michel a acheté un canoé au Vieux Campeur à Paris. Nous allons l’étrenner aussitôt sur le lac à Saint-Avertin. Durant la balade sur l’eau nous sommes attaqués par un cygne qui fait un piquer sur notre embarcation en poussant d’affreux cris stridents et c’est à coups de rames que nous devons le chasser mais il revient à la charge plusieurs fois de suite.
À suivre
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mardi, 23 août 2011
181. Bilan d'une décennie -32-
Samedi 18 septembre 2004 : Michel est venu me voir avec sa moto, toute neuve, achetée durant le mois d’août. J’appréhende un peu de monter sur cet engin dont je garde un très mauvais souvenir. En 1969, lors d’un séjour en Allemagne, un correspondant était venu me rendre visite en moto alors que j’étais à Greifswald. J’avais donc eu l’occasion de monter avec lui et cela s'avéra fort périlleux !
Deuxième tentative, trente-cinq ans plus tard ! En fait, ça se déroule très bien, je trouve même ça plutôt agréable et dans le coup, nous allons à Tours en moto.
Lundi 20 septembre 2004 :c’est le centenaire du lycée Balzac et, à l’occasion, je reçois une invitation pour aller visiter les lieux. Retour au bahut ! Je n’y étais pas allée depuis juin 1968, date à laquelle je l’avais quitté. Ça fait tout drôle de revoir l’endroit où j’ai passé quand même plus de dix ans de ma vie. Il y a pas mal de monde, mais je ne retrouve aucune ancienne élève connue.
Dans la cour, un nouveau bâtiment a été construit à l’emplacement de l’ancien préau et cela rétrécit considérablement l’espace. Cette cour m’apparait bien petite soudainement. En parcourant les longs couloirs, je me revois encore, vêtue d’une blouse bleue ou rose selon la semaine, bien en rang devant l’entrée de la classe, à attendre l’arrivée du professeur, l’anxiété quand c’était les périodes de compositions trimestrielles. Dix longues années régies par une discipline très stricte, ça laisse forcément des traces. Il m’arrive encore fréquemment de rêver que je suis au lycée ou bien que je repasse les épreuves du bac ! Les fortes têtes ne restaient jamais très longtemps, soit elles se pliaient, soit elles étaient renvoyées.
Une époque complètement révolue …
Dimanche 26 septembre 2004 : avec Michel nous allons voir une manifestation qui se tient à Neuville-sur-Essonne. Durant le week-end, des passionnés se retrouvent et essaient de revivre comme autrefois : il y a les mordus du Moyen Age, d’autres qui font revivre des scènes de bataille et qui jouent à la guerre avec leurs mousquets. Un mélange hétéroclite assez amusant ! Naturellement Michel trouve ça passionnant. Je le vois bien d’ailleurs déguisé en empereur romain, vautré sur un lit à déguster des grappes de raisins que de jolies esclaves lui tendraient. Bref, il trouve quand même le moyen d’acheter une cotte de maille (pratique pour aller au bureau !), puis un casque.
Mercredi 20 octobre 2004 : première matinée aux restos du cœur en tant que bénévole. Je fais connaissance de l’équipe, composée essentiellement de retraités. Parallèlement, je m’investis aussi dans une association qui lutte contre l’illettrisme. J’interviens dans le quartier du Sanitas, à Tours, pour donner des cours de français à des étrangers.
C’est à cette période que je commence à ressentir une vive douleur dans l’épaule droite. Mon toubib me prescrit alors quelques séances chez le kiné.
Novembre s’écoule tranquillement.
Jeudi 16 décembre 2004 : dans l’après-midi je retrouve Michel à Paris et nous prenons le train gare du nord en direction de Bruxelles pour une petite virée de trois jours en Belgique.
Arrivés dans la capitale belge, nous dînons le soir sur la Grande Place, toute illuminée.
Vendredi 17 décembre 2004 : il pleut comme vache qui pisse ! Après avoir visité le Centre de la B.D, nous optons pour une découverte de la ville en car, ainsi sommes-nous à l’abri pour un certain temps. L’Atomium est malheureusement fermé à la visite pour cause de travaux.
En fin de matinée, nous prenons le train pour Bruges.
Samedi 18 décembre 2004 : il fait un froid de canard mais le ciel est magnifiquement bleu ! Toute la journée est consacrée à la visite de la ville que nous arpentons vaillamment, en long, en large et en travers et même en hauteur :
Dimanche 19 décembre 2004 : nous quittons avec un peu de regret cette jolie ville de Bruges. J’arrive à Tours vers 20h.
Vendredi 24 décembre 2004 : je réveillonne chez Peggy cette année.
Dimanche 26 décembre 2004 : les terribles images du tsunami qui a touché bon nombre de pays de l’océan indien viennent nous faire oublier pour un temps que nous sommes en période de fête.
L’année 2004 se termine donc dans la douleur. Que réserve l’année 2005 ?
À suivre
20:07 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : belgique, bruxelles, bruges