mardi, 08 novembre 2011
244. Bilan d'une décennie -64-
Dimanche 16 décembre 2007 :
Lever à 7h du matin. Puis à 8h nous partons visiter la forteresse de Podor.La petite ville semble figée dans le temps.
Sur le quai les femmes sont déjà en train de laver le linge tandis que des barques relient les deux rives du fleuve avec leur chargement de victuailles et de gens.
C’est une ville où les températures peuvent atteindre 50° en été. Aux alentours la végétation annonce déjà la savane et le désert tout proche de la Mauritanie.
C’est dans ce lieu qu’un corps expéditionnaire français sous la conduite de Faidherbe construisit entre mars et mai 1854 un fort défensif contre les invasions des Maures qui venaient enlever les femmes et les enfants. Durant les travaux les pertes en hommes furent considérables en raison d’insolation.
Pendant la première guerre mondiale, les Sénégalais de cette région s’engagèrent en masse dans le bataillon des tirailleurs sénégalais. Ils se firent remarquer pour leur bravoure, en particulier durant la guerre d’Indochine.
A l’époque la région était peuplée de lions, de panthères, d’éléphants et d’autruches. Les hippopotames peuplaient les eaux du fleuve. Hélas plus aucun de ces animaux n’a pu résister au braconnage et à la déforestation massive. La restauration du fort, commencée au début des années 2000, se poursuit peu à peu. Des fouilles archéologiques ont permis de retrouver des objets datant de l’époque où Podor faisait partie du royaume du Tekrour.(XIe siècle).
Nous rejoignons le bateau vers 10h et bientôt nous quittons la ville pour redescendre le fleuve.
Côté droit c’est la Mauritanie et des terres arides, peu d’arbres car ils sont coupés pour faire du charbon de bois qui est ensuite revendu au Sénégal. Les rives du côté gauche sont beaucoup plus verdoyantes et cultivées.
La cloche vient de sonner l’heure du repas ! Au menu :
Niébé ( petits haricots locaux)
Capitaine (poisson) farci à la Saint-Louisienne
Melon.
Et tandis que le bateau continue sa lente progression, je m’en vais faire une petite sieste avant l’heure de la visite d’un village.
À suivre…
D'autres photos sur Podor :
13:52 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, sénégal, croisière, bou el mogdad, podor
lundi, 07 novembre 2011
243. Bilan d'une décennie -63-
Samedi 15 décembre 2007, suite :
Il est 14h30 lorsque nous quittons Saint-Louis. D’autres touristes nous ont rejoints et nous sommes 23 au total dans un grand bus. A l’extérieur la température dépasse les 30°. La route est bonne, le trafic est assez intense.
La somnolence m’envahit bientôt lorsque, brusquement, un doute m’envahit : ai-je bien mis mon manteau dans la valise ? Je ne me revois pas le plier.
J’essaie alors de joindre l’hôtel avec mon portable mais sans succès. Pas de panique, on verra une fois arrivé au bateau. Durant le trajet j'arrive à prendre quelques photos de la rue.
Le bateau, le voici justement, amarré au quai de Podor. Il est déjà 18h30.
Nous sommes accueillis à bord par Sophie, une jeune française responsable de la gestion. Elle nous indique nos cabines. J’ai la cabine 2, surnommée Barracuda.
Les chambres ont toutes un lavabo. On trouve également un ventilateur, une bombe insecticide et une lampe torche pour se déplacer la nuit en cas de besoin urgent. Chaque pont est équipé de plusieurs douches et toilettes.
Au début on a tous un peu de mal à s’orienter car il y a des escaliers un peu partout.
La nuit est tombée quand on se retrouve au bar situé en haut pour le premier cocktail servi par Moktar.
Le dîner est servi à 20h30 au restaurant qui se situe près de la passerelle d’embarquement. Au menu : poisson mariné, poulet au gingembre, fondant au chocolat et infusion à la citronnelle.
Notre guide, Ansou, nous indique le programme pour la journée de demain : visite de Podor puis départ du bateau vers 10h.
Chacun regagne ensuite sa cabine.
Et le manteau ? Eh bien Sophie a joint l'hôtel de Saint-Louis. Le manteau a été retrouvé et mis de côté. Je le récupèrerai la semaine prochaine. Me voilà quand même rassurée car je me voyais mal arriver à Paris en tenue d'été.
A suivre …
19:10 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad
dimanche, 06 novembre 2011
242. Anniversaire
20:06 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (12)
samedi, 05 novembre 2011
241. Bilan d'une décennie -62-
Samedi 15 décembre 2007
Les habitudes sont bien ancrées et à 6h je suis déjà debout. Par chance le petit déjeuner est servi très tôt à l’hôtel. Une heure plus tard je suis dans la rue pour assister au premier lever du soleil. La lecture du guide du routard les jours précédant le voyage m’ont déjà permis de repérer les différents quartiers. Comme la carte postale le montre, la ville s’étire du nord au sud à l’embouchure du fleuve Sénégal. La partie ancienne de la ville se situe sur l’île reliée à la ville moderne par le pont Faidherbe. A l’avant, entre le bras du fleuve et la mer se trouve le quartier des pêcheurs.
Le nom de «Saint-Louis» fut donné à la ville en l’honneur du roi Louis XIII. Aujourd’hui la ville compte environ 172 000 habitants.
Ce comptoir colonial, très prospère au XVIIIe siècle avec l’exportation de la gomme arabique et la traite des esclaves, connut son apogée à la fin du XIXe siècle. Les citoyens sont des Français et sont représentés àl’Assemblée Nationale par un député. La ville est le siège de l’A.O.F ( Afrique Occidentale française). Mais au début du 20e siècle, la gomme arabique est détrônée au profit de l’arachide et c’est bientôt le déclin de la ville. Le siège de l’A.O.F est transféré à Dakar. Peu à peu la ville tombe en léthargie. Les belles demeures coloniales des colons et des signares (métisses aristocrates) vont bientôt subir les affres du temps.
Le jumelage de Saint-Louis avec Lille, l’aide apportée par la région Nord- Pas-de-Calais depuis 1986 permettent de faire bouger un peu les choses. Et en 2000 l’UNESCO classe la ville au patrimoine mondial.
Lever du soleil sur le pont Faidherbe. Au départ ce pont avait été commandé pour traverser le Danube. Les plans en auraient été tracés par Gustave Eiffel.On ne sait trop pourquoi il atterrit à Saint-Louis. Il mesure 507 mètres dans sa longueur.
Je me rends jusqu'au bord du fleuve, face au village des pêcheurs. Les couleurs sont grandioses.
Je vais m'acheter de l'eau dans cette alimentationpuis je retourne à l’hôtel où je retrouve Anne et Louis. Nous avons toute la matinée de libre et nous en profitons pour nous balader dans les rues.
L’animation devient très intense et nous hésitons à nous rendre à pied jusqu'à la mer. Nous sommesun peu harcelés et cela devient assez rapidement pénible. Il faut savoir que la semaine prochaine se déroule la fête de l’Aïd-el-Kebir (fête du mouton) et les habitants ont besoin d’argent pour acheter le plus gros mouton possible. Mais j’aurai l’occasion de vous en reparler au retour à Saint-Louis, à la fin du voyage.
Nous rentrons à l'hôtel pour le déjeuner. Bon, me direz-vous, où est-il ce fameux bateau pour la croisière ? Eh bien il n’est pas à Saint-Louis mais à Podor. Il effectue le trajet dans les deux sens et cette semaine l’embarquement est prévu à Podor.
Nous reprenons donc le minibus en direction de Podor, situé à 215km à l’est de Saint-Louis.
Voici un diaporama sur le quartier des pêcheurs :
À suivre
12:22 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, sénégal, saint louis
vendredi, 04 novembre 2011
240. La nature fait bien les choses
C'est une petite merveille ! Mais savez-vous ce que c'est ?
12:47 Publié dans Enigmes | Lien permanent | Commentaires (5)