153.La guerre est finie !

Octobre 1971, alors que je marche prestement dans une ruelle du vieux Tours, une ruelle sinistre et étrangement silencieuse depuis que les habitants ont déserté les lieux en raison de la prochaine démolition des maisons trop vétustes, j'entends soudain un grincement et une voix qui m'interpelle :

— Psit ! ... Psit !

Inquiète, je me retourne et j'aperçois la tête d'un homme qui, visiblement inquiet, me demande :

— Alors ? Elle est enfin finie cette guerre ?

— Cette guerre ? Mais de quelle guerre parlez-vous ?

—Ah, elle est bien bonne celle-là ! Elle me demande de quelle guerre je parle ! Comme s'il y en avait plusieurs ... Je vous parle de la guerre contre les Boches !

— Les Boches ? Vous voulez sans doute dire les Allemands ?

— Bon, bon, Allemands, Schleus, Boches, Fridolins, tout ça c'est du pareil au même. Alors ?

— Mon pauvre monsieur, ça fait vingt-six ans que la seconde guerre mondiale est terminée. Les Allemands ont perdu et leur pays a été divisé en deux parties distinctes. 

— Ça, je m'en fous. Je vais enfin pouvoir sortir de ma cachette !

 

Petite fiction pour vous présenter cette photo de Paul Martinaud prise en octobre 1971.

152. Mais que fait le F.L.N.J ?

Dois-je vous rappeler ce qu'est le FLNJ ?  

J'ai repensé à ce mouvement lorsque, samedi dernier, je suis tombée nez à nez avec tout un bataillon de nains de jardins, sagement alignés et tenant un râteau dans la main droite.

Image assez insolite, quoique, dans ce lieu, on trouve parfois d'étranges choses : je veux parler bien sûr du festival des jardins de Chaumont-sur-Loire !

Le thème de cette 21ème édition était : "Jardins des délices, jardins des délires". On sait donc à quoi s'en tenir.

J'ai été peu emballée par ce que j'ai pu voir : des jardins fouillis ou alors trop nus, bref, rien de bien enthousiasmant à mon goût, hormis quelques espaces où il doit faire bon se reposer :

 

 

Je me suis alors rabattue sur les fleurs et les insectes :

 

 

 

 

Voici un aperçu de la cuvée 2012 :

Chaumont 2012 par cheztinou

151. Une matinée studieuse

Peu de temps avant mon voyage au Cameroun, j'ai acheté un nouveau boitier photographique, le K-5 de chez Pentax. J'ai gardé la marque Pentax parce que mes trois objectifs sont adaptables et puis aussi parce que je suis satisfaite des résultats.

Ce nouveau boitier est plus récent, donc forcément plus performant que l'ancien. J'ai bien tenté de lire la notice d'emploi - 413 pages !- mais, malgré ma bonne volonté, j'ai vite abandonné faute de compréhension.

Ce matin donc, j'avais rendez-vous avec un photographe professionnel pour un cours particulier de plus de trois heures. J'ai appris plein de choses, trop d'un coup, certainement. Mais déjà j'ai retenu quelques conseils judicieux, notamment sur le cadrage des photos.

Nous sommes ensuite allés faire des photos dans la cathédrale.

J'avais emporté ma tablette numérique pour lui montrer quelques clichés. Ce qui m'a fait très plaisir, c'est qu'il m'a dit que j'avais l'œil ! Parce que, on doit bien le reconnaître, rien ne sert d'avoir du matériel sophistiqué si c'est pour prendre des "conneries" ...

Bref, je suis très contente de ma matinée. Sur ses conseils, j'ai changé d'objectif, j'ai repris le 100 macro (que je n'ai jamais utilisé depuis que je l'ai) et je joue sur les ISO. Il me reste un mois pour m'entraîner ...

Mon modèle fut Théo :

 

150. Vacances chez les Pygmées

Hier soir, j’ai regardé avec beaucoup de plaisir et d’attention l’émission « Envoyé spécial » sur France 2.

Parmi les sujets présentés, il y en avait un sur un voyage organisé en République centrafricaine dans un campement de Pygmées. 

Un groupe de 5 touristes accompagnés d’un guide français qui connait tout particulièrement la région partait donc à la découverte du peuple de la forêt.

Au travers de ce reportage, j’ai revécu des moments identiques à ceux que j’ai connus lors de mon voyage au Cameroun :

L’avancée pénible en pleine forêt, l’attention toute particulière que l’on prête à l’endroit où l’on pose les pieds, l’eau que l’on récupère dans les lianes pour étancher la soif, l’installation dans les tentes, etc …

Cependant, leur voyage diffère en bien des points :

Ils découvrent un campement de Pygmées semi-sédentarisés, qui sont devenus les esclaves des Bantous. Ils travaillent pour eux et récoltent un salaire de misère. Peu à peu, ils perdent leurs traditions.  On les sent craintifs, totalement asservis.

En mars, notre groupe a eu la chance de découvrir un véritable campement de Pygmées en totale liberté, n’ayant pas –ou fort peu- de rapports avec les Bantous. Ceux-là vivaient encore presque nus, une nudité en complète harmonie avec l’environnement, leur permettant d’être libres dans leur corps et leur esprit et n’ayant rien de choquant. Ils ne vivaient que de chasse et de pêche et l’argent leur était inconnu.

Je pense que ces cinq touristes sont revenus un peu dépités de leur périple.

Si jamais vous aviez l’idée saugrenue géniale de faire ce genre de voyage, renseignez-vous bien à l’avance pour savoir exactement où l’on vous emmène !

Voici le reportage pour vous mettre en condition et un retour sur mon périple :

Les Pygmées par cheztinou

149. Sur les murs

Durant mon dernier voyage, j'ai eu la chance de découvrir -tout à fait par hasard- de très beaux graffitis, que ce soit à Vienne, Bratislava ou encore dans la gare d'Austerlitz.

Pour y jeter un œil, cliquez ICI.