samedi, 14 septembre 2013
162. Ce petit chemin
... qui sent la noisette, comme dans la chanson de Mireille ! Sauf que là ce sont des lilas et des buddleias qui bordent le chemin.
Hier vers 10h30, je reçois un texto :
Tout est vidé, on part !
Quand j'arrive sur place, les déménageurs sont en train de s'activer à vider les deux camions :
— On met ça où madame ?
— Euh ... Dans la chambre bleue.
— Et ça ?
— Vous le montez à l'étage.
À midi tout est fini et on casse la croûte avec les déménageurs.
— Bon, on s'y met ?
Et tandis que Thierry démonte un meuble de cuisine pour placer le réfrigérateur (il manquait 5mm !), Peggy et moi branchons la musique.
Bienvenue à La mésangerie !
19:23 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 12 septembre 2013
161. Adieu Rameau !
Aujourd'hui j’attends les déménageurs à la maison. Ils doivent venir récupérer le piano droit de Peggy –un piano français de marque Rameau- pour le transporter dans sa nouvelle maison où elle emménage demain.
Rameau va donc me quitter après trente cinq ans de vie commune. L’histoire débute un jour d’été de 1978. Ce jour là, je pars en expédition à Tours acheter un piano pour Peggy qui a commencé à prendre des leçons. C’est un achat conséquent qui demande quand même mûre réflexion :
— Ne devrait-on pas attendre de voir si elle aime vraiment ça ? On pourrait peut-être en louer un, ou encore en acheter un d’occasion ? suggère alors mon mari.
Mais je tiens tête, prétextant que l’on pourra toujours le revendre plus tard si elle ne persévère pas.
C’est donc chez Leveillault que j’acquiers un piano de marque Rameau à la musicalité inégalée par les pianos japonais ou chinois.
Et le piano trône fièrement dans le salon de l’époque. Entre temps, j’ai trouvé un nouveau professeur de piano pour Peggy. Les années passent …
En 1982 Peggy est reçue au concours de piano du Conservatoire de Tours où elle entre en 6ème l'année suivante.
À cette même date, nous déménageons dans un appartement plus grand et le piano se retrouve alors dans sa chambre. Les voisins n’ont jamais eu à se plaindre car on ne l’entendait guère jouer ! Mais cela n’avait pas d’importance réelle ; l’essentiel, selon moi, était qu’elle acquiert une bonne base lui permettant ensuite de donner libre cours à son plaisir. Il ne fallait surtout pas que cela devienne une contrainte.
En 1987, elle quitte le Conservatoire pour entrer en seconde au lycée Descartes. C’est à partir de ce moment qu’elle a commencé à jouer ce qu’elle aimait.
Elle quitte la maison en 1996, aidée dans le déménagement par des copains. Le piano trop lourd reste donc dans sa chambre. Son grand-père lui offre alors un piano japonais.
Il y a deux ou trois ans, elle s’est fait plaisir en achetant un synthétiseur avec lequel elle compose, enregistre, rajoute plein d’instruments au morceau joué.
Un exemple de création :
Elle donne toujours des leçons de piano dans une M.J.C. Alors, avec le recul du temps, je ne regrette vraiment pas cet achat quand je l'entends jouer aujourd'hui : c'est un pur bonheur !
— Allez Rameau, bon voyage! Après un bon accordage, tu as encore de beaux jours devant toi.
Sur mon ordinateur, je viens de retrouver une chanson d’un groupe de musiciens accompagnés au piano par Peggy. C’est le morceau mis en lien en haut de la note.
03:51 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
mercredi, 11 septembre 2013
160. Autour du tram
16:51 Publié dans Tours, ma ville | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 10 septembre 2013
159. Et maintenant ?
Comme vous avez sans doute pu le constater, je ne suis pas revenue très enthousiaste de cette croisière sur le Danube. Autant la partie située entre Passau et Budapest offre de beaux paysages, autant cette partie jusqu’au delta est monotone et triste. D’autre part, les conditions ne furent pas à la hauteur. Comme dit Peter :
— Malheureusement, nous ne sommes pas responsables !
J’ai envie de lui répondre :
— Nous non plus !
— C’est la faute à pas de chance, comme dirait l’autre.
Bon, il faut quand même relativiser : tout n’est pas totalement négatif. Je voulais voir Belgrade et Bucarest. Eh bien, j’ai vu. Une chose est sûre : je n’y retournerai pas.
Il est temps de tourner la page …
Vendredi dernier, je suis allée à Nouvelles Frontières pour annuler mon départ au Japon prévu le 12 octobre prochain. J’ai soudain eu besoin de me poser, histoire de souffler un peu. En lisant attentivement le programme qui était prévu, je me suis aperçue qu’il y avait pas mal de déplacements et beaucoup trop de temps libre où l’on est livré à soi-même. Je m’imagine mal seule à errer dans les rues de Tokyo !
Le prochain grand voyage aura donc lieu en février et cette fois-ci je ne serai pas seule car je pars en compagnie de ma petite copine Sonia qui était avec moi au Cameroun.
Destination :
Ils ont l’air sympa les copains avec la mitraillette sur l’épaule !
04:37 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2)
158. Dernier regard
03:13 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, croisiere, danube, croatie, serbie, roumanie, bulgarie