dimanche, 05 octobre 2014
179. Carnet de voyage en Jordanie -7-
Jeudi 25 septembre : Chez Habiba
Après la visite du site de Gadara, nous retournons à Amman et nous arrivons à l’hôtel vers 17h30. Là, le guide prend congé de nous jusqu’au lendemain matin.
Flûte alors ! Il aurait au moins pu nous donner quelques idées de sortie dans la ville. Je suis dans la chambre à me morfondre, il n’y a rien d’intéressant à voir autour de l’hôtel, si je m’allonge sur le lit je vais m’endormir ; J’ai donc besoin de bouger un peu.
Je prends donc le guide du Routard et j’épluche la rubrique « Où sortir ? » …
Ça y est, j’ai trouvé mon bonheur ! Une pâtisserie renommée, Habiba. Me voici toute excitée à l’idée d’une petite virée. Mais bon, il faut tout de même que je me renseigne pour savoir s’il y a des risques à sortir seule et pour cela je vais voir le marchand de souvenirs de l’hôtel, Zouhair, avec qui j’ai sympathisé le jour de notre arrivée :
— J’ai envie d’aller acheter des gâteaux dans une pâtisserie, voici l’adresse. Est-ce que ça craint ?
Et je lui montre le guide.
— Non, aucun problème. Et la pâtisserie se trouve à 10mn en taxi.
— Bon, c’est parfait, j’irai donc après dîner. J’ai lu que le magasin était ouvert jusqu’à minuit.
À l’heure du dîner, je retrouve Marie et Gérard.
— J’ai trouvé l’adresse d’une bonne pâtisserie à Amman et je compte y aller après dîner. Si cela vous tente, nous pouvons y aller ensemble.
Marie est partante pour m’accompagner ; quant à Gérard, un ancien prof de français qui doit avoir mon âge, il hésite un peu, il lui faut réfléchir … Soit.
Cependant, l’idée d’une petite virée semble pourtant l’exciter beaucoup car, quand les autres arrivent, il s’empresse de leur dire :
— Ce soir, avec Danielle, nous sortons en ville ! Nous allons chez Habiba !
Très sceptiques, les autres. Denis, le photographe arrive même à dissuader Marie. Afin de mettre tout le monde à l’aise, je rajoute alors :
— Ne vous sentez pas obligés de venir avec moi, je peux très bien me débrouiller seule. Faites comme vous le sentez.
Finalement, Gérard décide de m’accompagner. Avant de partir, je retourne voir Zouhair qui, sur un papier, écrit en arabe le nom et l’adresse de l’hôtel, puis me donne son numéro de portable au cas où nous aurions quelques soucis.
Et c’est parti ! Au dehors, le flot des voitures est très intense, nous sommes la veille du vendredi et les Jordaniens sortent faire la fête en ville. Je sens que Gérard est très crispé.
— J’espère que tu te débrouilles en anglais, car moi, je suis très limitée !
Voici un taxi en approche et Zouhair, qui est sorti avec nous sur l’avenue, explique au chauffeur l’endroit où nous devons aller.
— Monte devant, dis-je à Gérard.
Gérard a la pétoche, ça se voit. Il n’arrête pas de poser des questions :
— Et comment on va faire pour rentrer ?
— Eh bien comme on vient de faire pour partir. Je vais héler un taxi !
Nous sommes bloqués dans les embouteillages.
— Et si on ne trouve pas de taxi ? Et si la pâtisserie est fermée ?
Et si, et si … Ça cogite dans le cerveau de Gérard. De mon côté, je finis par me demander si j’ai bien fait d’emmener quelqu’un avec moi, surtout quelqu’un qui a la trouille.
Le taxi nous conduit sur des artères très animées bordées de beaux magasins ce qui redonne un peu de courage à mon partenaire. Il (le taxi) s’arrête bientôt devant un grand magasin de deux étages, très luxueux et brillant de mille feux : Habiba ! C’est le LENOTRE jordanien.
— Tu vois, nous ne sommes pas dans les bas fonds d’Amman !
Je vois alors Gérard retrouver le sourire et souffler.
Nous grimpons un vaste escalier et pénétrons à l’intérieur. Bienvenue au royaume de la gourmandise ! Des dizaines de serveurs s’activent derrière les comptoirs. Nous ne savons plus où donner de la tête tant il y a du choix.
Finalement nous optons pour de magnifiques boîtes en marqueterie remplie de gâteaux. Après avoir réglé nos achats, nous empruntons un escalator pour rejoindre le niveau supérieur du magasin, où se situe un vaste espace occupé par des gens venus déguster en famille. Discrètement on observe une femme, entièrement voilée, et qui, à chaque bouchée, doit soulever son voile pour avaler.
— Ah, je ne suis pas prêt d’oublier cette sortie, s’exclame Gérard au moment où nous quittons le magasin.
— Tu n’auras qu’à penser à moi quand tu mangeras les gâteaux.
Son air enthousiaste est un vrai bonheur pour moi. On dirait un gamin qui sort d’un magasin de jouets au moment de Noël.
Bon, maintenant, il s’agit de rentrer. Je me mets à héler un taxi. Ils sont tous pris et nous attendons un certain temps avant que l’un d’entre eux finisse par s’arrêter.
Nous nous engouffrons à l’intérieur mais, quand je donne la carte et le papier de Zouhair, le chauffeur (qui ne parle pas anglais) ne semble pas connaître l’endroit.
— Descends, dis-je à Gérard. Nous allons prendre un autre taxi.
Quelques minutes plus tard, voici un autre taxi en approche. Nous grimpons à l’intérieur. Je redonne les deux papiers, mais il semble qu’il y a un problème ! En fait, tout est de ma faute, je me suis trompée de carte d’hôtel !
Le chauffeur téléphone donc à Zouhair (heureusement qu’il m’avait donné son numéro) :
— It’s OK ! Et le taxi redémarre.
Au fur et à mesure que nous avançons, les rues sont de plus en plus étroites et il fait de plus en plus sombre. Pas un Bédouin dans les rues ! Je sens mon Gérard un peu crispé … Pour le rassurer et aussi parce que je le pense, je lui dis que nous prenons un raccourci pour rejoindre plus rapidement l’hôtel. Par un moment, une voiture déboule brusquement sur la droite et faillit nous emboutir !
Effectivement nous débouchons bientôt sur l’avenue de l’hôtel et le chauffeur nous laisse bientôt en face. Zouhair est là qui nous attend ! Dernier obstacle à surmonter : la traversée de l’avenue –une quatre voies séparée au milieu par un muret.
Zouhair nous empoigne alors par la main, chacun d’un côté et nous voici, tenant nos petits sacs en toile de chez Habiba, et courant pour éviter de nous faire renverser …Le lendemain matin, lorsque les autres nous demandent comment s’est déroulée notre sortie, je reste très évasive. Mais Gérard, qui est encore sous le coup de l’émotion, commente l’expédition avec maints détails. Il est amusant de noter que l’on sent un peu de dépit chez les autres.
Cette soirée restera parmi un de mes meilleurs souvenirs de voyage !
01:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : voyage, jordanie, amman
samedi, 04 octobre 2014
178. Carnet de voyage en Jordanie -6-
Jeudi 25 septembre : Le plateau du Golan
C’est à partir d’aujourd’hui que notre circuit a été modifié en raison des conflits dans la région. Nous devions en principe aller à Jérusalem, mais en définitive nous irons … à la frontière syrienne ! Oui, vous avez bien lu. Certains du groupe ne sont d’ailleurs pas très chauds en raison du contexte actuel … INCH ALLAH.
Départ de l’hôtel à 9h et en route pour le nord. Avant de sortir d'Amman le bus s'arrête devant un bureau de poste pour l'achat de timbres. J'en profite pour faire quelques photos.
Vous ne trouvez pas que l'homme de gauche ressemble à Yasser Arafat ?
Nous allons donc redescendre dans la vallée du Jourdain et retrouver la chaleur suffocante de la veille. À mi-parcours, une stèle indique le niveau zéro d’altitude sur le côté de la route.
Premier arrêt à Pella pour visiter un site archéologique où plusieurs civilisations s’y sont succédé (Grecs, Romains, Byzantins, Abbassides, Mamelouks).
Difficile de croire que ce fut une cité prodigieuse en constatant qu’il n’y a qu’un amas de pierres un peu partout. Dans le lointain, on aperçoit la verdure de la vallée du Jourdain.
Nous faisons une pause dans un restaurant situé sur le haut de la colline surplombant le site.
— Vous avez quartier libre pour déambuler à votre guise. Le bus vous reprendra en bas de la colline à midi.
Je ne dis rien sur le moment et je laisse partir tout le monde. Il n’est pas question que je me tape le chemin caillouteux sous le soleil ardent et où, à tout moment, l’on peut glisser. Je reste donc à déguster mon citron-menthe, peinarde, et reprends le bus avec le guide et le chauffeur pour récupérer le groupe en bas une bonne demi-heure plus tard.
Nous arrivons bientôt à Umm-Qais située à la frontière syrienne. Nous ne sommes qu’à 80km de Damas. Le guide nous indique que ses parents, qui habitent dans la région, entendent très fréquemment les bombardements sur Damas. Ce n’est pas fait pour rassurer certains d’entre nous … Les forces armées sont d’ailleurs bien présentes dans cette zone :
C’est dans cette ville que se situe le magnifique site archéologique de Gadara ; C’est un lieu stratégique qui fut fondé au IVe siècle avant .J.C. par les Macédoniens. Leur succédèrent les Nabatéens, puis les Romains. En 636 après J.C. la cité passe sous domination islamique.
Plusieurs tremblements de terre contribuèrent à la destruction d’une grande partie des maisons. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour voir un renouveau : les Ottomans qui occupaient la région construisirent une ville à partir des pierres et s’installèrent sur le site antique. Aujourd’hui les archéologues remettent en valeur ces demeures ottomanes.
On est un peu surpris de voir des vaches dans un lieu aussi peu verdoyant !
Voici le théâtre-nord, en basalte, d’une capacité de 3000 personnes.
L’avenue principale (le decumanus) fait près de 2km de long. De chaque côté, on peut imaginer les échoppes et les édifices publics. C’est en se dirigeant vers la droite que l’on a une vue superbe sur toute la région. Le guide nous explique alors tous les enjeux politiques de la région.
Devant nous s’étend le plateau du Golan qui (en théorie) appartient à la Syrie, mais fut occupé par les Israéliens en 1967 (durant la guerre des Six Jours) puis annexé le 14 décembre 1981 malgré la condamnation du Conseil de sécurité des Nations Unies. Trente quatre ans que cet état de fait existe !
D’un autre côté, on comprend bien pourquoi les Israéliens ne veulent pas rendre cette région aux Syriens : si vous regardez la photo ci-dessus, vous apercevrez sur la gauche au fond le lac de Tibériade et les villes côtières qui feraient une cible facile à atteindre par les missiles syriens si ces derniers reprenaient possession du territoire.
Nous déjeunons sur le site, dans un merveilleux restaurant installé dans une des belles demeures restaurées.
Quelques photos du site :
À suivre
Pour en savoir davantage :
04:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, jordanie, umm qais, pella
vendredi, 03 octobre 2014
177. Carnet de voyage en Jordanie -5-
Mercredi 24 septembre : La mer Morte
Réveil matinal au milieu de nulle part … Tout le monde dort encore et je savoure cet instant de solitude. Puis vers 7h, le campement commence à s’animer ; Les serveurs font peu à peu leur apparition et mettent en place le petit déjeuner sous une tente.
Nous reprenons la route du désert en direction d’Amman où nous retrouverons l’hôtel de notre arrivée. C'est toujours aussi ennuyeux ...
Mais avant, nous allons bifurquer sur la gauche pour rejoindre la mer Morte. Depuis les accords de paix de 1994 on peut longer la frontière avec Israël. Mais attention, il faut au préalable passer un contrôle puis 2 ou 3 checkpoints.
Nous sommes bientôt en plein cœur de la Terre sainte située en pleine zone militaire hautement protégée ! La Béthanie, l’endroit où le Christ fut baptisé par saint Jean-Baptiste.
Il fait une chaleur suffocante, tropicale, favorisant l’évaporation …
Le site couvre une superficie d’environ 10km2 et il est jalonné d’églises de différentes confessions.
Le guide nous montre au loin la colline d’Élie, là où prétendument le prophète serait monté au ciel. Puis nous descendons du bus et empruntons un petit chemin sinueux qui nous mène jusqu’au Jourdain, qui signifie « eau qui coule rapidement ».
Difficile de le croire en voyant ce minuscule filet d’eau d’à peine quatre mètres de large !
Une mosaïque nous rappelle que Jean Paul II a visité les lieux en mars 2000, puis, un peu plus tard, Benoît XVI est venu bénir les premières pierres qui ont servi à la construction de nouvelles églises.
Les eaux du Jourdain ne baignent plus l’endroit exact du baptême depuis fort longtemps.
Sur l’autre rive, on aperçoit les militaires israéliens qui occupent la Cisjordanie.
N’étant pas croyante, cette visite ne m’a pas mise en transe, mais je pense que pour les croyants ce doit être un moment très fort … À chacun son truc !
Maintenant direction la mer Morte où nous allons déjeuner puis faire trempette (enfin pour ceux qui veulent).
La mer Morte est un large bassin en dessous du niveau des mers et elle couvre aujourd’hui une surface de 640km2 (contre 950km2 au début du XXe siècle) et sa profondeur est d’environ 120m. Son taux de salinité est 6 à 8 fois supérieur à n’importe quel océan. Autant dire qu’aucune espèce ne peut y vivre-hormis quelques bactéries-.
Le niveau d’eau baisse d’à peu près un mètre tous les ans, essentiellement dû au pompage excessif des eaux du Jourdain par Israël. À cette allure, les scientifiques prédisent sa disparition d’ici 2050 !
Des solutions sont à l’étude, en particulier la construction d’un canal reliant la mer Rouge à la mer Morte. Mais il est bien difficile de mettre d’accord les pays concernés !
Non, je ne me suis pas baignée dans la mer Morte, je me suis contentée d’y mettre les pieds. Les deux ou trois courageux du groupe ont ressenti l’effet d’apesanteur (il est impossible d’y nager et gare aux yeux !).
Vers 17h, nous prenons le chemin du retour. Ouf, la route regrimpe, on respire mieux !
Le soir nous atteignons Amman en plein embouteillage.
À suivre
05:11 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, jordanie, mer morte
jeudi, 02 octobre 2014
176. Carnet de voyage en Jordanie -4-
Mardi 23 septembre : le Wadi Rum.
Nous voici donc dans le désert, de larges vallées sablonneuses variant du jaune au rouge et bordées de montagnes aux couleurs somptueuses. Le point culminant s’élève à 1854m d’altitude.
Ce fabuleux désert s’étend du nord au sud sur une distance d’environ 70km. Il est coupé transversalement par une vallée dans laquelle passe l’unique voie ferrée du pays qui sert au transport du phosphate.
Afin de protéger cet environnement exceptionnel, une zone réglementée payante d’une superficie de 720km2 a été instaurée en 1998. C’est là que sont installés les différents campements pour les visiteurs et nous atteignons le nôtre, situé au pied d’une falaise rouge.
Les chambres, très spartiates, sont les unes à côté des autres. Elles sont construites en ciment avec une salle d’eau attenante. Je m’attendais à dormir sous une tente bédouine, je suis donc un peu déçue.
Au centre du campement se dresse le lieu de vie, avec deux immenses tentes pour prendre les repas et autour d’une piste centrale des banquettes permettent de s’installer pour assister à des spectacles, papoter ou, tout simplement admirer le ciel étoilé quand la nuit est tombée.
C’est la première fois que je suis dans le désert et ce qui me frappe en premier c’est le silence. Enfin j’ai les oreilles qui ne sifflent plus comme chez moi … Je pense que nous sommes trop envahis par toutes les ondes émises par les appareils modernes. LE SILENCE, ENFIN !
Le temps de nous installer et nous voici bientôt repartis : en effet deux pick up nous attendent pour nous emmener faire une balade et assister au coucher du soleil du haut d’un promontoire.
Je préfère m’asseoir à côté du chauffeur car je crains le sable pour mon appareil photo. Les autres montent à l’arrière du véhicule. Ceux qui sont dans la même voiture que moi ne sont pas prêts d’oublier cette balade !
Notre chauffeur est un jeune, un peu fougueux, qui a tendance à se prendre pour Fangio. De plus, il fait plusieurs choses à la fois – changement de cassettes de musique, lecture de son smartphone, coups de fil, etc. À plusieurs reprises il perd un peu le contrôle du véhicule. Bref, c’est loin d’être de tout repos, mais cela m’amuse beaucoup ! Par un moment, j’aime même envie d’hurler –car on ne s’entend plus avec la musique- :
Vas-y, chauffe Marcel !
Nous effectuons différents arrêts pour observer le paysage.
Ici, ce sont des fresques rupestres, datant de l’époque nabatéenne.
Un peu plus loin, escalade d’une dune de sable –très peu pour moi-. En attendant donc que les autres terminent leur ascension, j’en profite pour photographier le roselin de Jordanie, petit oiseau rose de la même couleur que les roches. Il était hélas un peu loin :
Voici le Mushroom Rock :
Arrêt dans un canyon où, sur un rocher, ont été sculptés les portraits de Lawrence d’Arabie et du roi Fayçal. Une grande tente bédouine accueille les touristes pour leur offrir le thé.
À propos de Lawrence d’Arabie (alias Thomas Edward Laurence), il n’a pas laissé de bons souvenirs aux Jordaniens ! Personnage trouble, ambigu, dans la réalité on est bien loin du film très romancé et tourné dans le wadi Rum, retraçant la vie de cet espion anglais masochiste. Voir sa biographie en bas de cette note.
Le soleil commençant à décliner, nous prenons bientôt place sur un promontoire afin d’assister au coucher du soleil. Je m’attendais à un rougeoiment extrême, mais en fait tout est jaune :
La nuit tombe quand nous rentrons au campement.
Les serveurs préparent bientôt les plats. Nous allons goûter à du mouton qui a cuit dans un gros chaudron enterré dans le sable. À noter que dans ce campement nous ne verrons jamais aucune femme jordanienne ! Comme dirait Patrick Juvet, où sont les femmes ?
Après le dîner, les serveurs (toujours eux) se transforment en danseurs. J’ai eu le malheur de m’installer devant la piste ce qui fait que je suis choisie pour participer à la mascarade. Je me dérobe aussitôt, la danse n’a jamais été ma tasse de thé !
Puis, soudain, toutes les lumières s’éteignent brusquement. Que se passe-t-il donc ? Rien en fait, la fête est finie, il est temps d’aller faire dodo. Je reste un bon moment à regarder le ciel rempli d’étoiles … On se sent bien petit dans des instants pareils.
À suivre
Pour en savoir davantage :
05:54 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, jordanie, désert, wadi rum
mercredi, 01 octobre 2014
175. Carnet de voyage en Jordanie -3-
Mardi 23 septembre : Dans le désert.
Nous quittons l’hôtel vers 9h pour aller visiter la « little Pétra », une réplique en miniature de ce que nous avons vu la veille.
Arrêt photo en chemin pour admirer une dernière fois le site de Pétra, du haut d’une colline.
Le Siq de la petite Pétra est aussi beaucoup moins long –environ 400m-. Tout du long, on découvre des pièces taillées dans le roc et destinée à recevoir les caravaniers de passage qui faisaient une halte en ce lieu.
Tout d’un coup une étrange mélopée retentit ; un peu plus loin, dans le défilé, un petit vieux chante une complainte en s’accompagnant d’un instrument de musique.
Nous reprenons ensuite le circuit en direction de la mer Rouge en empruntant la route du désert qui traverse des étendues arides et d’une monotonie sans nom …
Pause déjeuner dans un restaurant très agréable où nous sommes –hélas- les seuls clients !
À propos de la cuisine jordanienne, j’ai été agréablement surprise par tout ce qui nous a été proposé au cours de ce voyage. En effet, nous avons à plusieurs reprises goûté à des spécialités locales ou régionales telles que :
Le mezze : d’origine libanaise, ce sont des entrées froides ou chaudes, présentées dans différentes coupelles et que l’on déguste accompagnées du khobz, le pain chaud en forme de galette arrondie. Parmi ces entrées, il y a l’hoummos (purée de pois chiches à l’huile d’olive), le tabouleh –rien à voir avec notre taboulé occidental- qui est un mélange de tomates, de blé concassé et de feuilles de persil et de menthe hachées.
On retrouve les pois chiches dans les falafels qui sont des boulettes épicées et frites. On trouve aussi des samboussek, petits pâtés triangulaires farcis aux épinards ou au fromage de chèvre.
Il n’y a pas d’alcool dans les restaurants. Par contre il y a d’excellents jus de fruits (grenade, citron-menthe) très rafraîchissants.
À quelques dizaines de kilomètres d’Aqaba (port sur la mer Rouge), nous bifurquons à l’est pour pénétrer dans le désert du Wadi-Rum.
Mais ça, c’est pour demain !
15:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, jordanie