dimanche, 08 juin 2008
Il était un petit navire...
Enfin, pas si petit que ça, il y a quand même 2000 passagers et si vous rajoutez les membres d'équipage et tout le personnel, on doit facilement dépasser les 3000 personnes à bord !
Pourquoi je vous parle de ça ? Eh bien je viens de regarder un reportage sur Arte qui nous faisait découvrir les joies ( ah bon ? ) d'une croisière à bord de ces villes flottantes que l'on construit actuellement pour transporter à moindre frais le plus de touristes possibles. Le paquebot en question était le MSC Poesia et j'ai aussitôt tilté : je le connais ce bateau, je l'ai vu à Saint-Nazaire en septembre 2007, au moment de sa construction. J'avais été très impressionnée par la hauteur. On ne peut pas dire que ce soit un beau bateau, c'est mastoc, enfin c'est mon avis.
Il a donc pris la mer et vogue en Méditerranée. J'ai déniché ce diaporama qui vous montrera le luxe à bord.
Personnellement je ne suis pas attirée du tout par ce genre de croisière, je pense que je m'ennuierai profondément. Mais il en faut pour tous les goûts. Cela reste encore relativement onéreux, il faut compter environ 4000 euros pour une croisière de 15 jours à deux. Mais la croisière va devenir de plus en plus accessible, les bateaux étant conçus pour recevoir de plus en plus de passagers ! Ah, c'est autre chose que la croisière que j'ai faite sur le fleuve Sénégal, où nous n'étions que 25 et où les douches étaient sur le pont.
J'ai donc retrouvé mes photos de saint-Nazaire et je viens d'en faire un court diaporama. C'est surtout pour moi l'occasion de rendre hommage à tous ces hommes sans qui le bateau n'aurait jamais pris la mer, je veux parler de tous ces ouvriers des chantiers navals de saint-Nazaire ! MSC POESIA, septembre 2007
19:29 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : paquebot, construction navale
dimanche, 11 mai 2008
Meunier, tu dors
Non, il ne dort pas le meunier, il est parti depuis 1975 ! Mais le moulin est toujours bien là, au bord du Loir, et une association a été créée pour le maintenir en état.
Une visite bien intéressante quoique trop technique pour moi !
Dans le jardin à l'arrière du bâtiment se tenait donc une exposition de peinture et de sculpture. J'ai retrouvé Nico et Ür en plein travail.
Ür avait apporté son matériel de soudage. Il exposait divers petits personnages ainsi que plusieurs toiles.
Quant à Nico, il réquisitionnait toutes les bonnes volontés pour faire son livre d'or. J'ai profté de l'occasion pour acheter une toile.
Je suis rentrée chez moi à la soirée. Je ne suis pas en grande forme car vendredi je me suis fait de nouveau une déchirure intercostale. Cette fois-ci c'est du côté droit. Il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est d'attendre...
Voici un aperçu de l'exposition des toiles de Nico Nu.
05:09 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moulin, exposition, art, sarthe
samedi, 10 mai 2008
Le moulin Pousset
Connaissez-vous le moulin Pousset à Coëmont dans la Sarthe ? Non ? Eh bien vous n'êtes pas les seuls. C'est la raison pour laquelle je vais profiter du week-end pour aller visiter l'endroit.
Nico m'a dit qu'il y avait une brocante d'art qui s'y tenait aujourd'hui et demain. L'endroit semble très agréable et si la météo est au rendez-vous, ce peut être une agréable visite en perspective.Pour vous y rendre, c'est tout simple : depuis Tours, prenez la nationale en direction du Mans et une fois que vous avez traversé le Loir, tournez aussitôt sur la gauche... ( explications fournies par Nico).
05:28 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : moulin, exposition, art, sarthe
vendredi, 28 mars 2008
Escapade à Belle-Île-en-Mer (4)
Lundi 24 mars : toutes les bonnes choses prennent fin un jour ou l’autre , les mauvaises également si cela peut vous rassurer.
Voici donc l’heure du départ : nous quittons l’île à bord du Vindilis à 9h30.
Peu à peu le bateau s’éloigne du quai. Nous admirons une dernière fois le charmant petit port du Palais, la côte sauvage quand, tout à coup, qu’apercevons-nous tout près de la côte ?...
La Belle Fontaine bien sûr ! Juste le temps de faire une photo.
Tandis qu’Olivier et Julie se réfugient dans l’espace couvert, je reste sur le pont à fumer une cigarette. Le bateau tangue de plus en plus, je suis à peu près la seule sur le pont et rejoindre l’escalier s’avère des plus délicats ! Soit je reste là à me geler durant trois quarts d’heure, soit je fais une tentative au risque de me retrouver à quatre pattes. Je réussis tout de même à descendre.
Julie est aux prises avec un homme qui squatte les toilettes et refuse d’en sortir. Mal de mer ? On peut le supposer à voir son visage décomposé lorsqu’il se décide –enfin- à ouvrir la porte à l’arrivée à Quiberon.
La suite ne présente guère d’intérêt. Nous arrivons à Tours en début d’après-midi.
Ce fut une escapade agréable, tonifiante et nous allons certainement réitérer ce genre de balades dans les mois à venir. L’île d’Yeu, l’île d’Oléron, une escapade en Normandie pour découvrir Honfleur, puis de nouveau le Puy du Fou pour assister à la cinéscénie…Tout est fonction de l’emploi du temps de Julie.
Pour l’heure, c’est aujourd’hui la fermeture des restos du cœur. Nous rouvrons le 11 avril pour la campagne de l’inter-saison.
Je profite de cette note pour passer un message à miss Peggy :
ATTENTION, A PARTIR DE LUNDI JE PUISE DANS LE STOCK DE CONSERVES DE LA BELLE-ÎLOISE !
03:58 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : belle ile, mer, bretagne
jeudi, 27 mars 2008
Escapade à Belle-Île-en-Mer (3)
Pour déjeuner nous quittons le littoral et nous allons à Bangor, au centre de l’île. Pas un chat dans les rues, mais nous trouvons un restaurant ouvert. Le choix est mince, mais comme nous avons un gros creux, nous pénétrons à l’intérieur. Trois couples sont déjà installés. J’ai très vite fait de remarquer que le serveur est le cuisinier et qu’il est plutôt débordé ! Ce n’est pas le moment d’hésiter pour la commande sinon dans trois heures nous serons encore là ! Nous prenons un seul plat, tant pis pour le dessert et le café. Il court de la cuisine à la salle de restaurant, il sue eau et sang, il anticipe comme il peut. Le temps qu’il prépare une pizza, on entend l’huile grésiller dans la poêle, il abandonne la pizza pour retourner dans la cuisine … Nous avons attendu environ trois quarts d’heure pour être servis. Finalement on s’en tire assez bien car on profite que le premier couple se lève pour aller régler la note et on leur emboîte aussitôt le pas.
Maintenant direction le hameau de Donnant et sa plage de sable fin.
En 1947, Arletty était venue à Belle-Île pour le tournage d’un film et elle était tombée sous le charme des lieux. Elle avait acheté une maison à Donnant et y venait régulièrement en vacances.
Après cette marche digestive le long de la côte, nous partons visiter le phare de Goulphar. Par chance il est ouvert à la visite aujourd’hui car c’est la fête de la brioche. Allez, une petite grimpette de 273 marches ne nous fera pas de mal. C’est à la descente que j’ai commencé à ressentir des douleurs dans les deux genoux. La douleur s’est très rapidement amplifiée et j’ai dû descendre en posant à chaque fois les deux pieds sur la même marche. Un début d’arthrose ? Aucune idée…
Après le phare, nous allons admirer les aiguilles de Port coton. Le site est grandiose. Et qui mieux que Victor Hugo peut décrire l’endroit ?
« On ne sait pas comment tiennent ces bâtisses vertigineuses. Partout des surplombs, des porte-à-faux, des lacunes, des suspensions insensées ; la loi de ce babélisme échappe ; l’Inconnu, immense architecte, ne calcule rien et réussit tout. (…) C’est un combat de lignes d’où résulte un édifice. On y reconnaît la collaboration de deux querelles, l’océan et l’ouragan. Cette architecture a ses chefs-d’œuvre terribles. » ( Les travailleurs de la mer).Toute la côte-sud de l’île est extrêmement sauvage. Nous nous arrêtons un peu plus loin, sur la plage d’Herlin.
Le ciel s’est alors obscurci et les premières gouttes apparaissent. Nous stoppons la balade et retournons à la voiture, direction Locmaria.
La pluie redouble d’intensité, à Locmaria tous les magasins sont fermés. Alors nous décidons de rentrer au Palais et en attendant une éclaircie, nous allons boire un café sur le port. Ensuite nous allons acheter des conserves de « La Belle-Îloise ».
A la sortie du magasin le soleil a refait son apparition et nous décidons de reprendre la visite, les distances n’étant pas très importantes. Nous voici maintenant à la pointe de Pouldon. Quelques moutons paissent tranquillement parmi les ajoncs en fleurs.
Que nous reste-t-il à voir ? La belle Fontaine bien sûr !
Hélas, après plusieurs tentatives infructueuses, nous devons nous rendre à l’évidence nous ne trouverons pas la fontaine.
Retour au Palais et dîner dans une petite crêperie donnant sur l’arrière port.
A suivre …
07:25 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : belle ile, mer, bretagne