samedi, 15 septembre 2007
Une journée bien remplie (2)
C’est le jour du marché. En cette belle journée de septembre il y a encore beaucoup de touristes qui flânent sur le port.
On peut apercevoir les (belles) Croisicaises à leur fenêtre.
Les souvenirs ressurgissent… Je connais bien Le Croisic pour y avoir passé de nombreuses vacances d’été chez ma tante qui avait un appartement à Port Lin.
Elle habitait le rez-de-chaussée de cette grande maison qui est face à la mer. A l’époque la maison était recouverte de vigne vierge. Aujourd’hui la façade a été ravalée et la végétation a disparu.
Le port est toujours aussi animé, l’ancienne poissonnerie est en cours de restauration et juste en face se dresse toujours l’ancien grand hôtel dont j’ai oublié le nom de l’époque.
Les amours de jeunesse reviennent à la surface. Et si je croisais Yann ? Je venais de lire « Pêcheur d’Islande » et avec ma fougue romantique, j’étais tombée amoureuse d’un marin pêcheur, un grand gaillard au visage couvert de taches de rousseur et dont la peau avait un goût de sel… Mais je m’égare.
Je quitte Le Croisic après avoir fait le tour de la côte sauvage. Je suis quand même surprise de voir que là aussi les promoteurs n’y ont pas été de main morte. Par contre, un chemin bien balisé a été mis en place du côté de la mer.
Me voici maintenant à La Baule. Le ciel est radieux, il est bientôt midi. Je trouve une place pour garer la voiture en bord de mer et finalement je décide de m’arrêter.
La plage de la Baule est la plus grande d’Europe, enfin il me semble. Une plage de sable fin qui s’étend sur plus de neuf kilomètres et qui pénètre en douceur dans la mer.
L’architecture mélange l’ancien et le moderne. J’ai souvent râlé après les constructions modernes qui, à mon avis, dénaturaient le site. Mais tout compte fait, en y regardant de plus près, l’ensemble est quand même assez esthétique. L’avenue qui longe la plage a été réaménagée pour laisser de la place aux piétons et aux cyclistes.
Je suis garée dans la partie extrême de la baie, tout près du Pouliguen. C’est l’endroit que je préfère. C’est là aussi que se trouvent les plus beaux « vieux » hôtels, l’Hermitage, le Majestic ou encore le castel Marie-Louise.
La marée est basse et les ramasseurs de coques sont nombreux.
Je déjeune dans ce petit restaurant situé sur la plage, face à la mer.
Et maintenant ?
Prochaine escale à Saint-Nazaire…
A suivre
D'autres photos vous attendent ICI
05:25 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 09 août 2007
La vallée des singes
Je ne vous ai pas raconté ma journée passée en compagnie de Julie à Romagne, la semaine dernière. Nous avions décidé d'aller visiter « La vallée des singes ». La journée s'annonçait très ensoleillée et nous sommes parties sur le coup des 9h du matin. Comme d'habitude, on s'arrête prendre un copieux petit déjeuner dans un restaurant sur l'autoroute. Au moment de reprendre la route, je décide d'ouvrir la capote de la voiture et là, rien ! Le bouton ne fonctionnait pas.
« Allons bon, ça commence bien ! Tant pis, on réessaiera plus tard. »
J'espérais beaucoup faire de belles photos. Lors de ma toute première visite, en 2005, j'avais réusssi quelques jolis clichés de gorilles, ICI, LA ou encore LA et la toute dernière ICI. C'était avec mon ancien appareil, beaucoup moins performant. Seulement c'était oublier un peu vite qu'on ne fait pas faire ce qu'on veut à des animaux, surtout à des singes ! Le résultat fut très décevant, c'est d'ailleurs pour cette raison que je n'avais pas fait de note.
La visite fut très agréable, les petits singes sont en liberté et tournent autour de nous. Ils ne nous regardent jamais dans les yeux, mais sont toujours prêts à venir chaparder quelque chose si l'on n'y prête garde. Nous avons déjeuné sur place dans un des deux snacks ouverts. Julie a failli casser le distributeur de boissons qui ne voulait pas fonctionner, pendant que je faisais la queue au snack. On est passé à deux doigts d'un esclandre. Alors que j'attendais sagement dans la file, une femme s'est subrepticement faufilée devant moi... Or, je n'avais pas vraiment fait attention, donc je n'ai rien dit.
Là-dessus arrive sa progéniture, une gamine d'environ seize ans, ventre à l'air, percing au nombril, tatouage au-dessus de la raie des fesses ( tout pour provoquer le pauvre mâle en manque sexuel). Elle vient se coller juste sous mon nez comme si j'étais invisible, j'avais le visage dans ses cheveux, je sentais sa sueur. Mais pas question de reculer ! J'ai bien essayé de lui signaler qu'elle m'indisposait en raclant la gorge et en crachant mes microbes dans ses cheveux graisseux, mais rien n'y fit. Elle resta absolumenbt imperturbable. Oh, j'avais une autre option dans la poche : j'attendais qu'elle vienne à me marcher sur les pieds. Alors là, je ne vous cache pas que j'aurais été grandiose ! Hurlements, défaillance, on aurait dû faire appel au SAMU. Quand je veux, je suis bonne comédienne.
Hélas pour moi ( et pour Julie qui de loin regardait la scène en rigolant et qui, me connaissant assez bien, devait se douter d'un coup fumant) , la gamine a probablement senti monter l'orage car elle est brusquement partie de la file pour aller s'asseoir un peu plus loin. Tant pis, j'aurais bien une autre occasion, ce ne sont pas les pétasses qui manquent de nos jours !
Après le déjeuner, nous avons continué tranquillement à nous balader dans le parc. Au moment de reprendre la route, j'ai essayé sans conviction de rouvrir la capote et ... Euréka ! Ça fonctionnait.
Nous sommes donc rentrées à Tours, cheveux au vent, Tina Turner nous accompagnant ( musique au début de la note).Vous trouverez les quelques rares photos réussies sur mon autre blog.
Nous envisageons la prochaine fois d'aller à Chauvigny, toujours dans la Vienne, faire du pédalo-rails !
07:30 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (7)
samedi, 04 août 2007
Tous les châteaux ne sont pas de sable
On a tous un jour ou l'autre, étant enfant, construit un château de sable sur une plage ou dans un bac à sable. Mais arrivé à l'âge adulte, construire un château semble relever de l'impossible. Surtout quand de sucroît ce château est construit à l'ancienne, c'est à dire avec les outils identiques à ceux de l'époque choisie ( ici c'est le Moyen Age).
Pourtant, cela existe bel et bien et la semaine dernière, j'ai eu l'occasion de le constater de visu.
Il y a une semaine tout juste, je suis allée dans l'Yonne, du côté de Saint-Fargeau. Après avoir pris l'autoroute jusqu'à Orléans, nous ( j'étais avec un ami) avons ensuite pris la direction de Nevers pour nous rendre à Saint-Amand en Puisaye, charmant village avec une très belle Halle du début XXe.
De là, nous nous sommes ensuite rendus à quelques kilomètres plus loin en suivant la pancarte qui indiquait " Guédelon".
Niché en pleine forêt dans une ancienne carrière, voici donc Guédelon, château du XIIIe siècle en chantier depuis 1997.
On trouve tous les corps de métier que réclame un tel chantier : les tailleurs de pierre, les forgerons, les bûcherons, les menuisiers, les potiers, les vanniers, les tisserands. Et on les voit à l'ouvrage.
Vous trouverez de plus amples photos en allant ICI. Et pour ceux qui préfèrent voir l'ouvrage achevé, il vous faudra attendre 2025 si tout se passe bien !
Après cette fabuleuse visite, nous sommes revenus par Saint-Fargeau qui mérite également le détour : village plein de charme au centre duquel se dresse le beau château qui a servi au tournage du téléfilm " Au plaisir de Dieu " d'après l'œuvre de Jean d'Ormesson.
C'était à l'époque où la télé était encore capable de produire autre chose que des navets.
Et comme nous étions le vendredi, nous sommes rentrés à Tours en passant par Bourges afin d'éviter les embouteillages sur l'autoroute A10.
06:10 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : chateau, guédelon, yonne, chantier
lundi, 25 novembre 2024
Road trip dans le 3-7, chapitre II
Samedi 1er juin : nous entamons notre deuxième sortie à la découverte des villages tourangeaux.
Aujourd'hui, nous prenons ma voiture et, comme il fait très beau, nous décapotons afin de profiter du soleil.
Cette fois-ci nous empruntons l'ancienne nationale 10 jusqu'à Sainte-Maure-de-Touraine — le pays des fromages de chèvre —, puis nous bifurquons à droite, à la sortie de la ville, en direction de Richelieu.
Premier arrêt à Chézelles.
Au détour d'un virage, nous tombons dans une vaste clairière gazonnée où sont plusieurs corps de ferme restaurés, à côté de la petite mairie. Sur la gauche, se trouve l'église et, tout au fond, légèrement surélevé,se dresse un magnifique château.
Le spectacle est tellement inattendu que nous somme littéralement clouées sur place.
Enfin, pas trop quand même, puisque je me gare sur la gauche à côté de quelques voitures. Une dame apparaît bientôt et vient à notre rencontre :
— Bonjour, je peux vous renseigner ?
—Oui, effectivement, nous sommes parties à la découverte de petits villages de Touraine et nous sommes surprises de découvrir ce lieu surprenant en pleine campagne.
Alors, après s'être présentée (Madame de ..., je n'ai pas retenu le nom), elle nous explique que nous sommes dans un lieu qui appartient depuis à la communauté de l'Emmanuel. Ce site reçoit en permanence des familles, des groupes d'enfants et d'adolescents pour des moments de prières et de recueillement.
Pour moi qui suis totalement agnostique et qui n'ai reçu AUCUNE éducation religieuse, j'ai l'impression de me retrouver dans un autre monde, avec ses codes bien particuliers. Catherine ressent la même chose que moi. J'ai la curieuse impression de faire tache dans ce décor, ne ne pas être à ma place en fait.
— Vous pouvez pénétrer et photographier à votre guise. Derrière le château se trouve la grotte de la Vierge Marie, puis il y a aussi une petite chapelle. Je vous demanderai seulement de ne pas prendre les enfants en photo.
Les enfants, parlons-en ! Il y en a un peu partout, certains sont en classe, d'autres sont réunis en cercle, écoutant les paroles d'un enseignant (leur apportant la bonne parole je suppose). On croise un jeune prêtre et surtout beaucoup d'adolescents. Des tentes ont été installées sur la pelouse près du château pour loger tout ce petit monde.
Il y a aussi un certain nombre de bâtiments de chaque côté du château, dans la forêt. Chaque bâtiment porte un nom de saint.
Après avoir fait le tour du château, nous pénétrons dans l'église de Chézelles.
Une petite porte latérale donne sur un minuscule cimetière où se trouvent quelques tombes et une grande plaque fixée au mur.
De retour à la maison, le soir, j'ai fait quelques recherches généalogiques :
Charles EYNARD, comte de MONTEYNARD, est natif de Bresson, dans l'Isère. Il s'est marié à Chézelles le 17 février 1884 avec Marie-Thérèse DUJON (née à Poitiers en 1861, fille de Henri Louis DUJON, baron, marié à Rivière ,près de Chinon, le 10 mai 1859 avec Léonie Joséphine VEAU de RIVIERE, née à Rivière en 1838).
De nos jours, un descendant de la famille de MONTEYNARD, habite à Rivière où il ouvert un gîte. Voir ICI.
Nous avons été tellement ébahies par ce que nous avons découvert que nous n'avons même pas eu l'idée de continuer plus loin sur la route. Or, ce n'est pas possible que Chézelles se réduise à cette communauté, même si sur place nous avons trouvé la mairie et l'église. Il doit y avoir un peu plus loin d'autres habitations. Je me suis alors souvenue qu'en 1833, un décret royal a rattaché le village de Liéze à Chézelles.
Notre visite est donc incomplète, il faudra revenir dans le secteur.
Pour en savoir davantage :
07:27 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : touraine, chezelles