284. Vingt-cinq minutes de magie

Comme nous sommes aujourd'hui dimanche, je vous propose de rêver un peu, de retrouver votre âme d'enfant durant vingt-cinq minutes, juste le temps de regarder le petit film d'animation qui suit.

Imaginez : il a neigé durant toute la nuit et au petit matin vous découvrez avec bonheur que le jardin est recouvert d'un épais manteau neigeux. Vite, il n'y a pas de temps à perdre ! Vous voici déjà dans le jardin.

Et si l'on faisait un bonhomme de neige ?

 

Alors, cliquez ICI et mettez l'image en grand écran.

235. Trois mille pièces

Ce pourrait être le nombre de chambres d'un grand hôtel -genre Hilton à Las Vegas, là où j'avais la chambre 26.. - mais rien à voir. Je redécouvre une ancienne passion : les puzzles.

La semaine dernière, profitant d'un passage à Tours, je suis allée acheter un nouveau puzzle.L'image me plait beaucoup, mais il faut bien reconnaître qu'il est assez ardu. J'ai dû faire couper une planche afin de pouvoir le déplacer au cas où j'aurais besoin de la table.

Je l'ai commencé il y a environ cinq jours, voilà où j'en suis :

231. L'exposition continue

jusqu'au 12 octobre et à partir de 18h30, vous pouvez repartir avec une toile de Nico qu'il vous prête pour un temps défini avec lui et noté sur son livre d'or. De passage dans le quartier cet après-midi avec ma groupie , j'ai donc choisi un tableau, à savoir "Le taureau de Palavas ne craint pas la glace". Pas de photo disponible -j'avais oublié de prendre l'appareil-.

Ensuite, passage à la boîte à livres pour acheter le livre de Yann Layma, J'ai dû chevaucher la tempête.

Yann Layma, qui est un ami de longue date de Nico, est surtout célèbre pour ses superbes photos sur la Chine. Cette fois-ci, le sujet est tout autre : l'auteur nous dévoile sa maladie, le bipolarisme. 

Tout commence par :

" Cette fois-ci, c'est sûr, je vais mourir. Allongé dans ma baignoire, les pieds attachés avec ma ceinture, agrippé à mon sèche-cheveux. J'en ai pourtant connu des dépressions. Des flambées d'exaltation ,aussi. Depuis l'adolescence, m'envoler vers des sommets d'euphorie pour mieux m'écraser au fond de gouffres de léthargie, ça a été le tempo de ma vie de maniaco-dépressif, ou de malade "bipolaire", comme on nous désigne désormais."

Et se finit ainsi :

"Et l'amour a été le plus fort. Nous vivons une entente parfaite, il n'y a jamais eu de reproches, d'inquiétude, la moindre ombre de différend entre nous. En fait, nous rions tout le temps. Nous revenons d'un magnifique voyage en amoureux au Cambodge et, à l'heure où nous bouclons ce livre, nous projetons de nous marier et essayons déjà de faire un enfant. Un enfant que je saurai accompagner au gré des tempêtes et auquel je voudrai dire comme la vie est belle."

Yann Layma, septembre 2012. 

Il s'est installé à Pékin et se marie en novembre prochain. Je charge donc Nico, qui va très certainement se rendre en Chine à l'occasion, de lui présenter tous mes vœux de bonheur. Puisse-t-il enfin connaître un apaisement bien mérité.

86. La nature aura raison de nous

« N’oubliez pas que vous appartenez à la nature, vous ne la possédez pas. »

Tel est le message que Grey Owl –de son vrai nom Archibald Belaney-  transmet au travers de ses récits de nature canadienne.

Je n’avais jamais entendu parler de cet homme que l’on peut considérer comme un précurseur de l’écologie. Thierry m’a donné à lire une courte nouvelle, tirée du livre « Récits de la cabane abandonnée » et qui s’intitule L’arbre.

Hier soir, bien calée sous la couette, j’ai donc décidé de lire ce petit livre qui trônait sur ma commode depuis déjà quelques semaines et là, miracle !

J’ai dévoré cette nouvelle d’une beauté infinie, et, en refermant le livre, j’étais émue jusqu’aux larmes.

Ça commence par :

Il y a six cent cinquante ans à peu près, un écureuil ramassa sur l’herbe une pomme de pin qu’il avait abattue d’un arbre. Il emporta ce butin vers une cache, demi-pleine déjà de cônes pareils, mûrs et juteux. En arrivant à son grenier, juste au milieu d’un défilé dans les Montagnes Rocheuses, l’écureuil vit quelque chose d’intéressant. Il alla de ce côté, après avoir posé la pomme de pin, et il oublia de jamais revenir.

Et, pour finir :

— Gosh ! s’écria-t-il. Regardez ces montagnes ! Admirables, n’est-ce pas ? L’autre mâchonna son cigare, pensif, et il examina les pics perdus dans la lumière.

— Complètement inutiles à mes affaires, répliqua-t-il. Puis il ajouta :

— À mon goût, triste pays !

Près de la route on voyait une énorme souche de pin. Le gros homme retira le cigare de sa bouche. Dirigeant son jet de salive avec force et précision, il envoya un crachat s’étaler sur la souche.

La voiture s’éloigna.

 Un écureuil rouge traversa la chaussée en courant ; il portait une pomme de pin entre ses dents. Il la posa quelque part sur la prairie, et, l’instant d’après, l’oublia.

 

Ce matin donc, je me suis empressée de commander les Récits de la cabane abandonnée.

Le livre a été réédité aux Éditions Souffles.

48. Tab comme ...

tablette ! Et pas de chocolat, mais une tablette tactile sur laquelle on peut visionner des photos, desdiaporamas, des films, écouter la radio, de la musique, taper des textes etc.

Bref, quand j'ai découvert ce "gadget", j'ai aussitôt vu l'utilité que je pouvais en tirer :

1. Présentation de mes albums de photos

2. Visionner mes diaporamas préférés

3. Charger et regarder des films durant les longs trajets en avion.

4. Taper mon carnet de voyage au fur et à mesure de son déroulement.

5. En voiture, utiliser l'option GPS.

Et puis, il y a d'autres applications que je vais découvrir peu à peu.

J'ai donc craqué pour la tablette SAMSUNG 10.1

Seulement voilà, une fois arrivée chez moi, il a fallu la mettre en route, et là commence le parcours du combattant. La notice d'utilisation est quasi  inexistante. Alors, j'ai bien essayé de faire fonctionner certaines applications, mais le résultat fut vain ! Sans l'aide de Christine, je pense que j'aurais tout rapporté chez le marchand. Autrefois, je me serais énervée, maintenant je laisse couler.  

Il faut savoir quand même que l'on doit passer par Wifi pour certaines manipulations. Or, je n'ai pas de connexion Wifi !

Bref, Christine est arrivée à la maison vers 13h30. Il nous a fallu aller chez elle pour la connexion Wifi. Puis retour à la maison, rappel téléphonique de Samsung pour d'autres explications.

Finalement, c'est à 17h que nous avons enfin pu transférer des dossiers de mon ordinateur vers la tablette.