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mardi, 08 janvier 2013

5. Arrivee a Phnom Penh

Nous avons accoste dans la capitale cambodgienne en debut d apres midi. Un petit tour en tuk tuk pour se rendre compte que la ville n est pas tres belle, assez sale aussi. Mais qu importe, la croisiere se deroule a merveille, nous sommes alles dans des villages typiques, j ai fait plein de photos. La cuisine a bord est EXCELLENTE, pleine de saveurs nouvelles. Bref, tout se passe a merveille ... Nous restons deux jours ici avant de reprendre la navigation. A bientot ...

12:01 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, cambodge, phnom penh

dimanche, 06 janvier 2013

4. Dernière connexion

Dimanche 6 janvier, 11h : nous allons bientôt quitter Siem Reap. Ce matin, dès 7h, nous étions sur le site d'Angkor Vat pour une ultime visite. Nous avions un guide érudit et il va me falloir un certain temps pour digérer toutes les informations ; pour l'instant, j'ai plutôt tendance à tout mélanger, Brahma, Shiva, Vishnou, Bouddha, le petit véhicule, le grand véhicule, les Chams etc.

Il fait environ 35°.

Nous déjeunons a l'hotel à 11h30 puis un car vient nous chercher pour nous conduire jusqu'au bateau et après  QUE VOGUE LA GALERE !

Pas d'anecdote croustillante à vous raconter pour l'instant.

A bientôt j'espère ! 

05:11 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : voyage, cambodge, siem reap

vendredi, 04 janvier 2013

3. Bien arrivée !

COUCOU ! Me revoilà. Il est actuellement 19H40 et je viens de terminer le diner au bord de la piscine illuminée et accompagnée par des mélodies de Frank Sinatra chantées par un jeune et beau Cambodgien. Il fait environ 28 degrés et je suis recouverte de produit anti-moustique.  La journée fut considérablement longue si l'on considère que nous avons atterri ce matin à Siem Reap aux alentours de 9h, que nous sommes aussitôt partis faire une balade sur l'eau, puis nous avons débuté la visite des temples, pour enfin récupérer la chambre d'hotel vers 14h ! Par chance on nous a accordé une sieste de 2 h ... Le temps de prendre une bonne douche, de se changer et c'est reparti !Nous avons visité également une pagode (j'ai totalement zappé les explications).  

Demain toute la journée est consacrée à la visite des temples, dure journée en perspective !Je vous quitte car je suis très très fatiguée !

A bientôt donc

13:57 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, cambodge, siem reap

mercredi, 02 janvier 2013

2. Au revoir

podcast

Je pars à Roissy dans la soirée. Demain matin mon avion s'envole pour Siem Reap, au Cambodge, avec un changement à Bangkok.

Vendredi matin je serai donc là :

Nous restons deux jours à cet endroit, le temps de visiter le site d'Angkor. Puis vient l'embarcation à bord du RV Indochine :

 

msindochine1.jpg

Le bateau compte 24 cabines. Le séjour se poursuit par la descente du Mékong avec des haltes à : Kampong Chhnang, Koh Chen, Phnom Penh, Chau Doc, Sa Dec, Caï Be, My Tho et enfin Saïgon.

carte.jpg

Si j'en ai la possibilité, je vous enverrai des informations, mais rien n'est moins sûr !

Alors, je vous donne rendez-vous au 15 janvier.

D'ici-là, portez-vous bien ! 

vendredi, 14 décembre 2012

293. De l'absurdité des idéologies

Je viens de terminer la lecture du livre-témoignage de François Bizot, intitulé « Le portail » dans lequel l’auteur raconte sa détention de trois mois dans la jungle cambodgienne en 1971, puis la chute de Phnom Penh et l’évacuation des étrangers, regroupés à l’ambassade de France, vers la Thaïlande en 1975.le portail.jpg

Il y a un passage qui a particulièrement retenu mon attention.

L’action se situe à Phnom Penh, en 1975. Les Khmers rouges sont entrés dans la ville et ont commencé aussitôt les saccages et les massacres. Puis par la force, ils obligent la population à quitter la ville sous le faux prétexte que l’armée américaine va bombarder la capitale.

Les étrangers sont alors regroupés à l’Ambassade de France et attendent un départ qui tarde à venir :  

 

Un GMC débâché arriva devant le portail. Debout, accrochés aux ridelles, des révolutionnaires levaient les bras et poussaient des acclamations de supporters excités par la victoire de leur équipe. Je n’eus pas besoin de les regarder par deux fois pour aviser la barbe de Jérôme Steinbach, avec tout de même un mouvement de surprise, car il était accoutré à la khmer rouge ! Parmi les jeunes révolutionnaires qui étaient autour de lui, je reconnus sous le même déguisement Jocelyne, son épouse, qui m’avait si aimablement ouvert la porte de chez eux, puis Jean-Pierre et Danièle Martinie. Comme c’était prévisible, les maquisards avaient tenu au plus vite à se débarrasser des communistes français, parce qu’ils n’avaient rien à partager avec eux.

Un des gardes assis à côté du chauffeur descendit du camion et me remit leurs passeports. Les quatre professeurs de la faculté de lettres sautèrent sur l’asphalte en faisant claquer leurs sandales Hô Chi Minh, après avoir donné maintes accolades démonstratives à leurs camarades d’escorte, lesquels, un peu gênés, répondaient en riant à ces gestes débordant d’exubérance.

Cet affichage, par des intellectuels parisiens, de fraternité avec de pauvres Khmers rouges me semblait ridicule et déplacé. Que comprenaient-ils de leurs mobiles et de leur langue, de leur histoire et de leur révolution ? Quasiment rien, comme l’attestera le petit livre bien écrit que commettra le couple Steinbach, dès son retour en France, aux éditions du Parti communiste . Leur naïveté dangereuse, fondée sur une vision de l’esprit, devant des évènements qui allaient marquer l’Histoire en rouge et en noir, ne pouvait que me faire frémir, car elle participait de la responsabilité lourde de l’Occident, qui avait plaqué sans nuances ses modèles et ses idées sur un monde totalement étranger à sa culture, et qui n’avait pas su en prévoir, en arrêter, ni en reconnaître les effets pervers. Quel que soit le dosage de sympathie et de haine que j’aie pu éprouver pour certains de ces coupables rêveurs, animés d’un sincère  sentiment de fraternité, ils ne m’inspirent plus aujourd’hui — maintenant que le point culminant de l’irrémédiable a été atteint et qu’ils se taisent —  qu’une amère compassion, une infinie tristesse…

Les cris de joie poussés du camion avaient attiré l’attention de quelques curieux, qui observèrent la scène de loin, dans la cour, d’abord sans comprendre, ensuite sans mot dire. Le gendarme ouvrit le portail , et, cachant leur dépit, les nouveaux arrivés entrèrent, non sans s’être retournés plusieurs fois pour encore saluer et applaudir leurs frères de lutte contre l’état de classes …

Casquetté à la chinoise, le krama autour du cou et le pyjama noir trop neuf qui bouffait aux genoux et découvrait ses chevilles, Martinie s’avança courageusement le premier. Son œil était cynique, sa mine réjouie était effrontée ; il s’efforçait de cacher le malaise que lui faisait ressentir ce recours forcé à la protection des autorités françaises. Les réfugiés qui s’étaient rassemblés derrière nous se sentirent humiliés par l’impudence du jeune prof à se présenter dans l’uniforme des révolutionnaires, comme pour les narguer. L’un d’eux, André Dessain, qui avait du sang dans les veines, ne put contenir son indignation. Arrivé en Indochine avec le corps expéditionnaire et démobilisé sur place, il avait eu le temps de mesurer, jour après jour, depuis trente ans, l’ampleur du désordre et des abominations que le communisme avait fait apparaître dans la Péninsule. Le type était costaud, râblé ; sa barbe de plusieurs jours mangeait son visage sous un fin collier qui dessinait ses os maxillaires. Il bondit à sa rencontre.

— T’as pas honte ? cria-t-il à Martinie, en se dressant sur ses courtes jambes.

Et il lui campa une claque retentissante.

L’intellectuel travesti en resta stupide, et il leva l’avant-bras pour en parer une autre qui ne vint pas. Les yeux de Dessain jetaient des flammes. Il lui arracha le havresac kaki de l’armée américaine qu’il portait à l’épaule et l’obligea à se changer. Les autres, qui arrivaient par derrière, ôtèrent d’eux-mêmes leur casquette et leur krama …

 Alors là, je dis bravo et je regrette même l’absence de la deuxième claque. Ainsi donc, ils sont rentrés en France – à contre-cœur- semble-t-il. C’est bien dommage que les Khmers n’aient pas voulu les garder. Ils auraient ainsi pu mettre en pratique leur belle idéologie en creusant des fossés sous un soleil de plomb et en crevant de faim … Une expérience qui aurait pu au moins les aguerrir, ces révolutionnaires de salons parisiens, fonctionnaires nantis dans une ancienne colonie et qui crachaient sur le bon pain dont ils étaient bénéficiaires !

Je me demande ce qu’ils sont devenus …