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vendredi, 20 juillet 2012

150. Vacances chez les Pygmées

Hier soir, j’ai regardé avec beaucoup de plaisir et d’attention l’émission « Envoyé spécial » sur France 2.

Parmi les sujets présentés, il y en avait un sur un voyage organisé en République centrafricaine dans un campement de Pygmées. 

Un groupe de 5 touristes accompagnés d’un guide français qui connait tout particulièrement la région partait donc à la découverte du peuple de la forêt.

Au travers de ce reportage, j’ai revécu des moments identiques à ceux que j’ai connus lors de mon voyage au Cameroun :

L’avancée pénible en pleine forêt, l’attention toute particulière que l’on prête à l’endroit où l’on pose les pieds, l’eau que l’on récupère dans les lianes pour étancher la soif, l’installation dans les tentes, etc …

Cependant, leur voyage diffère en bien des points :

Ils découvrent un campement de Pygmées semi-sédentarisés, qui sont devenus les esclaves des Bantous. Ils travaillent pour eux et récoltent un salaire de misère. Peu à peu, ils perdent leurs traditions.  On les sent craintifs, totalement asservis.

En mars, notre groupe a eu la chance de découvrir un véritable campement de Pygmées en totale liberté, n’ayant pas –ou fort peu- de rapports avec les Bantous. Ceux-là vivaient encore presque nus, une nudité en complète harmonie avec l’environnement, leur permettant d’être libres dans leur corps et leur esprit et n’ayant rien de choquant. Ils ne vivaient que de chasse et de pêche et l’argent leur était inconnu.

Je pense que ces cinq touristes sont revenus un peu dépités de leur périple.

Si jamais vous aviez l’idée saugrenue géniale de faire ce genre de voyage, renseignez-vous bien à l’avance pour savoir exactement où l’on vous emmène !

Voici le reportage pour vous mettre en condition et un retour sur mon périple :


Les Pygmées par cheztinou

mercredi, 04 avril 2012

71. Carnet de voyage au Cameroun -10-


podcast

Samedi 24 mars 2012 : fin du voyage

 Après un agréable petit déjeuner pris face à la mer, nous allons faire un tour de marché à Kribi. Un marchand de viande accepte volontiers que l’on photographie son étal.

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Ensuite nous partons voir la criée aux poissons. Il régne en cet endroit une forte animation : poissons et crustacées divers sont étalés sur des grandes dalles de faïence blanche et les gens viennent choisir.

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Un peu plus loin on peut s’attabler pour boire ou manger des poissons tout frais qui sont ensuite cuisinés sur place. Nous prenons un pot avant de retourner à l’hôtel.

— Après le repas, sortez vos valises des chambres. Ceux qui le souhaitent auront encore un peu de temps pour aller se baigner. Nous partons à 15h !

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Flûte de flûte, la mer est haute et a entamé sa descente et les vagues sont trop fortes. J’aurai donc encore loupé l’occasion d’aller me baigner.

Il est 15h, le groupe est au complet. Après une dernière inspection des lieux pour vérifier que nous n’avons rien oublié, nous nous engouffrons dans le minibus.

En route pour Douala !

Nous atteignons la ville vers 17h mais la traversée pour atteindre l’aéroport est un véritable parcours du combattant. Jamais encore je n’avais vu de tels embouteillages ! C’est une longue file de camions transportant des containers chinois (tiens, encore eux ?), des camions d’essence, des motos, des voitures déglinguées, de puissants 4x4 aux vitres fumées … Ça double à gauche, à droite, dans le fossé même –au risque de renverser les piétons-  sous le regard désespéré des agents présents qui  sont totalement dépassés par la situation. Bref, on met deux heures pour faire environ 5 kilomètres !

Arrêt dans un restaurant tout près de l’aéroport. À la fin du repas, c’est Alain qui prononce le petit discours d’adieu et remet les enveloppes à Bertrand, Daniel et Désiré, le chauffeur.

Voici l’aéroport. Une foule énorme et bruyante est agglutinée sur le trottoir face à l’entrée. Les flics sont omniprésents, interdisant l’accès à quiconque ne prend pas l’avion. Bertrand ne peut donc pas entrer, les adieux sont précipités …

La camionnette de police, sirène hurlante, fait le va-et-vient devant l’aéroport, faisant mine de rentrer dans la foule qui recule puis reprend aussitôt position. Ah l’Afrique !

L’enregistrement se fait assez rapidement, mais nous devons passer plusieurs contrôles. Au dernier d’entre eux, nous devons ouvrir le bagage à mains.

— Ah oui, effectivement, j’ai oublié d’enlever mon flacon de gel douche !

Par chance le hall d’embarquement est climatisé car dehors la chaleur est particulièrement étouffante. Cela n’empêche pas quelques moustiques vindicatifs de venir nous piquer une ultime fois.

L’embarquement survient rapidement, mais ensuite l’attente est relativement longue. Il faut dire que maintenant les gens ont pris l’habitude de prendre une valise comme bagage à mains et il devient de plus en plus difficile de loger tous ces encombrants bagages. Pour ma part, je n’ai que mon petit sac à dos que je place sous le siège devant moi.

Dimanche 25 mars 2012 :

Durant la nuit, j’ai regardé deux films dont je ne me souviens d’ailleurs plus, j’ai somnolé un peu.

7h : arrivée à Roissy.

— Bon retour à tous et peut-être à une prochaine fois, qui sait ?

Taxi ! gare Montparnasse, s’il vous plait !

Il fait beau, tant mieux.

8h30 : gare Montparnasse. J’ai un train dans une petite heure.

— Mince, j’ai oublié de recharger mon téléphone, impossible de prévenir Peggy. Tant pis, je prendrai un taxi.

10h30, devant la maison :

— Mais où ai-je fichu les clefs ?

Je suis obligée de vider en presque totalité le contenu de la valise sur le sol devant l’entrée.

— Ah, les voici enfin !

Un tour de clef et, derrière la porte, mon Théo est là qui attend …

FIN

Ce voyage vous a plu ? Alors, n'hésitez pas à me laisser un commentaire, ça ne coûte rien et moi, ça me fera plaisir !

05:40 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : voyage, afrique, cameroun

mardi, 03 avril 2012

70. Carnet de voyage au Cameroun -9-


podcast

Jeudi 22 mars 2012 : l’hôtel des Anges.

Nous quittons Yaoundé et l’hôtel Safari sans regret. Ce matin, au petit déjeuner, nous avons eu la désagréable surprise de constater que nous n’avions que du pain sec. Pas de beurre, pas de confiture, même pas d’ananas ou de bananes alors que le pays en regorge ! Ce fut la cerise sur le gâteau.

Départ vers 8h en direction de Kribi, station balnéaire située sur la côte atlantique à environ  300km. La route est excellente, la circulation fluide et nous atteignons Kribi pour le déjeuner.

Bienvenue à l’hôtel des Anges ! Après l’effort, voici donc le réconfort.

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Un cadre idyllique pour cet hôtel « les pieds dans l’eau », tenu par Madame Malang Schatt. Nous allons terminer ce séjour comme des coqs en pâte !

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Après un succulent déjeuner dans le restaurant ouvert sur la mer, c’est la baignade dans une eau à 28° !

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Puis, l’après-midi, balade dans la ville. Rien de spécial à noter, si ce n’est toujours un peu d’agressivité de la part de certains commerçants.

Le soir, après le dîner, certains voudraient prolonger la soirée. Bertrand nous déconseille vivement de partir à pied pour le centre ville. J’en soupçonne quelques-uns d’avoir l’intention d’aller danser.

— Vous n’avez qu’à demander au serveur de mettre la musique plus fort, suggérai-je à cet instant. Aussitôt dit, aussitôt fait avec l’accord enthousiaste de la directrice de l’hôtel.  

— Bah alors, qu’est-ce que vous attendez ?

Devant l’hésitation générale je me lève alors et vais sur la piste improvisée. On aura tout vu durant ce voyage !

— Bravo Danielle !

Oui, bon ce sera tout pour ce soir. Et bientôt, alors que tout le monde s’excite sur la piste, serveurs compris, je m’en vais discrètement me coucher. Je préfère de beaucoup écouter la mer.

 

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Vendredi 23 mars 2012 :

J’avais prévu de me balader sur la plage au petit matin, mais le sommeil profond dans lequel je suis tombée m’en a empêchée. Je me réveille juste à l’heure du petit déjeuner.

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Nous partons tout d’abord dans le centre-ville pour faire quelques emplettes. Depuis notre arrivée, nous n‘avons eu que peu d’occasions de faire des achats et pour un peu, on rentrerait sans rien. On s’arrête donc dans une épicerie afin de trouver des produits locaux (épices divers, savon à l’huile de palme, cartes postales,  café etc). 

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Puis nous quittons Kribi pour aller voir les chutes de la Lobé, un fleuve qui se jette dans l’océan à quelques kilomètres au sud de Kribi. Quelque temps auparavant, une violente tempête a ravagé la côte, déraciné quelques vieux arbres et emporté une partie du littoral.

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Tandis que les autres escaladent les rochers pour s’approcher des chutes, je m’installe à l’ombre d’une terrasse et papote en compagnie de cousin Prosper tout en sirotant un soda.

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Le midi, nous dégustons un plat de délicieuses crevettes.

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L’après-midi est consacré à une balade à pied dans un village de pêcheurs situé non loin de là. Les habitants en sont principalement des Nigérians, ayant quitté leur région devenue stérile pour la pêche en raison d’une forte pollution (merci Total !).

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Non, ces petites n’ont pas un masque de beauté, mais elles fêtent la naissance d’un nouveau-né dans le village.

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Retour à l’hôtel et dîner. À la fin du repas, Daniel, le frère du guide, placé à table à côté de  moi, me dit soudainement :

— Tu sembles fatiguée, Homonyme, ( c'est moi) tu devrais rester te reposer ce soir.

La phrase à ne pas dire !

—   Non, je ne suis PAS DU TOUT FATIGUÉE … Mais, il y a une sortie de prévue ? Personne ne m’en a rien dit !

Bertrand prend alors la parole :

— Pour ceux que cela tente, on peut effectivement sortir en ville, aller prendre en verre à une terrasse.

Christine la Belge, rajoute :

— Avec Daniel( le guide) on avait pensé  aller danser quelque part.

Je saute immédiatement sur le fait qu’elle emploie mon prénom pour me lever, tout excitée :

— Ah oui, chouette alors, on va s’éclater en boîte ! Et de taper dans les mains en esquissant un pas de danse.

Ça jette forcément un froid. En fait, hormis Christine, personne n’a envie d’aller s’enfermer dans un lieu rempli d’excités et de se faire tripoter par des mains vagabondes et fiévreuses.

Me tournant alors vers mon homonyme :

— Sache mon petit bonhomme que je n’ai pas besoin de tes conseils pour savoir ce que j’ai à faire. Et si l’envie m’en prend, je suis assez grande pour commander un taxi et aller m’amuser.

Il y a seulement quelques années encore, j’aurais bien mis mon plan à exécution. Mais là, rien qu’à l’idée de devoir me trouver dans un lieu bondé sentant la sueur et abrutie par une musique trop forte, non merci.

Finalement personne ne sortira au grand désappointement de Christine. Remarquez, rien ne dit qu’elle n’est pas sortie un peu plus tard en compagnie des guides ! C’est son problème.

Sur ce, je vous donne rendez-vous à demain.  

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06:10 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, afrique, cameroun, kribi

lundi, 02 avril 2012

69. Carnet de voyage au Cameroun -8-

La vie des Pygmées

 Je ne peux clore ce chapitre sans vous donner les informations glanées sur la vie de ce peuple de la forêt.

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Les Pygmées sont d’authentiques chasseurs-cueilleurs, ils ne pratiquent pas la culture, ni l’élevage. Seuls quelques chiens jaunes à long museau sont utilisés pour la chasse. Ils récoltent ce que la forêt leur offre dans sa diversité : racines, champignons, fruits sauvages, chenilles,  poissons, rats et autres animaux sauvages qu’ils chassent en posant des pièges.

Ils tressent leurs paniers, se parent de décorations végétales (voir les chapeaux des femmes).

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Pour se soigner, ils utilisent les plantes dont ils connaissent toutes les vertus.

Certains d’entre eux se liment les incisives pour mieux déchiqueter la viande. C’est particulièrement impressionnant !

Le campement a son guérisseur. À ce propos, sachez que certains grands joueurs de football africains vont de temps à autre les consulter !

La consanguinité n’existe pas, ils vont chercher une femme dans un autre campement puis la ramène ensuite chez eux. Les femmes accouchent dans la forêt, entourées des autres femmes.

Ils se lavent dans la rivière et en boivent l’eau.

Quand un décès survient, le mort est enterré puis les Pygmées abandonnent alors le campement pour aller s’installer dans un autre endroit. Ils pratiquent généralement le nomadisme, quittant un lieu quand le gibier se fait rare.

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Leur rapport avec le reste de la population camerounaise est quasi-inexistant. Les Camerounais ont tendance à les considérer comme des sous-hommes, voire des animaux. Seuls quelques Pygmées se rendent au village le plus proche de leur camp pour troquer leur viande contre du sel, du manioc. L’argent n’existe pas chez eux (Heureux hommes !). Ils vivent au rythme de la nature. Regardez bien les photos, vous ne verrez que des gens qui semblent en parfaite santé, ils sont souriants, un rien timides. C’est sans doute cela le plus grand danger. Ce sont des proies facilement exploitables …

Le gouvernement semble vouloir  les sédentariser. Quelle grossière erreur ! Ils ne savent ni lire et écrire et alors, quelle importance ? Les vacciner ? Ils sont déjà totalement immunisés contre les maladies existant dans leur milieu ambiant. FOUTONS-LEUR LA PAIX !

Je me souviens de l’arrêt que nous avions fait –au début de ce voyage- dans un village où vivaient des Pygmées qui avaient été sédentarisés. Quelle tristesse ! D’ailleurs certains avaient fui pour retourner vivre dans la forêt.

Il ne faudrait surtout pas que le voyage que je viens d’effectuer tende à se développer car cela en serait fini pour eux. Mais bon, vu le petit nombre de participants et les conditions assez rudimentaires du voyage, je me rassure en me disant que ce n’est pas pour demain que le tourisme de masse s’en viendra les voir vivre comme on va voir les animaux dans un zoo !

Voilà, j’ai donc rejoint le monde dit « civilisé », mais je dois dire que depuis mon retour, je m’ennuie considérablement. Tout ce qui m’entoure me parait absolument fade… Il va me falloir un certain temps pour me réhabituer !

Un dernier regard :


Les Pygmées par cheztinou

dimanche, 01 avril 2012

68. Carnet de voyage au Cameroun -7-


podcast

Mercredi 21 mars 2012 : la sérénade

 La nuit sous la tente fut aussi mauvaise que la nuit précédente. Impossible de trouver une position confortable ! Aussi, tout en pestant, je me tournais à droite, à gauche, sur le dos. Rien à faire !

Sur le coup des trois heures du matin, alors que –faute de pouvoir dormir- je regardais mes photos, une douce musique s’éleva bientôt, accompagnée peu de temps après par un chant assez mélodieux. Tiens, un insomniaque comme moi, pensai-je alors. 

Mais quel était donc ce fauteur de trouble ? 

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Le voici, je l'avais pris en photo la veille. Il semblerait que ce soit le plus âgé des Pygmées que nous ayons vus.

Loin de s’arrêter, la musique continua, ponctuée de quelques pauses d’une minute environ. Et cela dura ainsi jusqu’à 5h du matin puis cessa dès que les premiers touristes se levèrent !

Naturellement tout le monde fut réveillé à trois heures, mais personne ne broncha. Cela se serait passé chez nous, il y a longtemps que la police serait intervenue pour tapage nocturne.

À la lumière des lampes torche, Thérèse prépare le petit déjeuner pendant que Benjamin dispose le matériel sur la natte au sol. Nous sortons nos valises des tentes et c’est déjà le démontage. Les Pygmées sortent de leur case au lever du soleil. Ils s’asseoient sur leurs bancs et nous regardent nous affairer.

Déjà les premiers porteurs arrivent : ils commencent à charger nos valises sur les épaules et repartent aussitôt dans la forêt –presque au pas de course !-.

Nous vérifions que nous n’avons rien oublié.

Voilà, c’est le moment des adieux.

— Djo’Oko, Djo’Oko …

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Adieu Pygmées, merci pour ce partage de vie. Aussi longtemps que je vivrai, je repenserai à vous avec une très forte émotion. Je vous souhaite de vivre encore longtemps en paix, loin de notre prétendue civilisation évoluée. Vous êtes les derniers hommes libres de notre humanité.

J’aurais pu titrer cette note : J’ai même rencontré des hommes heureux, car vous vivez dans l’insouciance et la gaieté. Le stress est un mot qui n’existe pas dans votre vocabulaire.

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Derniers clichés. Nous sommes tous très émus … Dernier regard puis nous traversons le petit pont.

En route pour notre monde ! Une heure trente plus tard, après une marche bon train, nous atteignons la piste.

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Sont encore restés au camp Thérèse, Benjamin, Paulin et Isidore qui finissent d’emballer le matériel, ramasser les ordures, reboucher nos toilettes. 

Nous avons repris place dans le minibus. Direction Yaoundé que nous devrions atteindre en fin de journée.

Petit arrêt en cours de route pour passer un coup de fil. Il faut rassurer ceux qui sont sans nouvelles de nous depuis cinq jours et qui pourraient s’inquiéter du silence.

— Coucou Peggy ! Rassure-toi, je suis toujours en vie. Seulement nous n’avions pas de réseau. Je viens de passer un moment extraordinaire. J’en ai des choses à te raconter à mon retour ! Si tu savais tout ce qui m’est arrivé !

—  Je me doutais que le réseau ne passait pas, aussi je ne me suis pas inquiétée. Profite bien des derniers jours de ton séjour, Mutti. J’irai te chercher à la gare.

Nous attendons maintenant le bus de l’intendance qui arrive une petite heure après. L’équipe est maintenant au complet.

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Nous déjeunons au bord du Nyong. Bertrand en profite pour laver la voiture.

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C’est vers 17h que nous arrivons au Safari hôtel. Devinez quelle est la première chose que nous faisons ? Eh bien nous filons sous la douche !

Jamais encore je n’avais éprouvé autant de plaisir à me laver !

Le soir, nous allons tous dîner dans un restaurant typiquement camerounais. C’est un dîner de poissons et nous mangeons avec les doigts. À la fin du repas, nous faisons nos adieux à une partie de nos accompagnateurs, à savoir Thérèse, Benjamin, Isidore et Paulin.

C’est Sonia qui est chargée de remettre à chacun d’eux  la petite enveloppe. 

MERCI À VOUS QUATRE POUR VOTRE DÉVOUEMENT ET VOTRE GENTILLESSE !

Bon, et maintenant ? Quel est le programme ?

LE FARNIENTE AU BORD DE LA MER ! Mais ce sera pour demain …