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mardi, 27 mars 2012

61. Carnet de voyage au Cameroun -2-


podcast

Vendredi 16 mars 2012 :

C’est aujourd’hui que les choses sérieuses commencent. Nous quittons en effet Yaoundé pour nous diriger vers le sud-est et la grande forêt équatoriale.

À cet effet, nous faisons connaissance de l’équipe qui va nous accompagner durant ce périple :

Tout d’abord Thérèse, étudiante en psychologie et qui sera notre cuisinière durant ces cinq jours. Et quelle cuisinière ! J’y reviendrai ultérieurement.

Ensuite il y a Benjamin, Isidore et Paulin chargés de la conduite des deux minibus, de l’intendance, de l’aide quotidienne afin que ce périple se déroule dans les meilleures conditions.

Bertrand garde la voiture rouge (climatisée) et peut transporter trois d’entre nous. Les autres grimpent dans un nouveau minibus en compagnie de Daniel qui durant tout le périple nous apportera des renseignements fort intéressants sur tout ce qui concerne la flore, la faune, les us et coutumes du pays. Comme lui et moi avions le même prénom, nous nous appelions « Homonyme ». J’ai trouvé ça très drôle. Cela me rappelait mon voyage au Bénin, le guide m’avait surnommée Miss Single car j’étais la seule célibataire du groupe !

Bon, dernière vérification avant de quitter l’hôtel : tous les sacs sont rangés, chacun prend place dans un véhicule. En route pour la grande aventure !

voyage, cameroun, somalomo

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Il est environ 8h30 et la sortie de Yaoundé est quelque peu encombrée. Ça bouchonne, comme on dirait chez nous, mais rien à voir avec nos encombrements. Ici, tout passe, à gauche, à droite, les feux tricolores ne sont pas toujours très respectés. Mais bon… Faisons confiance à nos chauffeurs !

Arrêt à la station d’essence. Un groupe de jeunes collègiens nous entoure bientôt et se laisse volontiers photographier.

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Nous avons256 kilomètresà parcourir pour arriver à destination de Somalomo, le village situé dans la réserve du Dja. Il faudra bien sept à huit heures pour parcourir cette distance car voici que nous quittons la route goudronnée pour emprunter une piste. Et qui dit piste dit … poussière ! Peu à peu mon sac à dos noir prend une jolie couleur rouge-orangé.

— Tout le monde descend !

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Passage délicat sur la piste.

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— Tout le monde est là ? Alors c’est reparti !

Vers midi, nous nous arrêtons déjeuner dans un village. Pendant que Thérèse prépare une entrée ( avocats, oignons, tomates en salade), Isidore et Benjamin installent le couvert.  

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Le voyage reprend de plus belle. Nous effectuons deux pauses. La première dans un village où les hommes présents ont quelque peu abusé de l’alcool de palme. Françoise entame bientôt un dialogue de sourds avec l’un d’entre eux, Hugues, dit Hugues « le salopard » (c’est lui qui se nomme ainsi !). Son rêve est de venir en Europe parce que, dit-il, vous avez tout et nous on n’a rien.

Françoise tente vainement de lui expliquer qu’il ne trouvera pas de travail, qu’il aura froid, et qu’au lieu de se lamenter sur son sort, il ferait mieux de mettre à profit tout ce que la nature généreuse de son pays peut offrir.

Foutus médias qui font croire à ces gens que l’Occident est un Eldorado… Utilise plutôt de l’huile de coude, mon pauvre Hugues, et au lieu de palabrer ainsi, va donc cultiver ton champ.

Un peu plus loin, nous nous arrêtons visiter un village de Pygmées sédentarisés.

Ils ont quitté leur forêt pour s’installer dans des maisons en dur. Leurs enfants vont probablement à l’école. Mais ces Pygmées servent bien souvent de main-d’œuvre bon marché aux Bantous.  Le plus vieux du village a conservé la demeure traditionnelle, une case faite de branchages. Vous aurez bientôt l’occasion d’en voir d’autres …

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Nous voici enfin arrivés à Somalomo. Le village n’a ni l’eau ni l’électricité. Aussi l’arrivée des touristes est toujours la bienvenue car nous avons avec nous un générateur ! Je comprends mieux pourquoi il fallait apporter une lampe torche !

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Voici ma chambre : un lit et une table basse pour poser la valise.

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Dans la petite buanderie, la cuvette des WC dans laquelle on verse de l’eau pour évacuer, puis divers récipients remplis d’eau pour la toilette. C’est Benjamin qui se charge d’aller chercher l’eau au puits voisin.

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Ça y est, le générateur fonctionne. Que la lumière soit !

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Thérèse s'active déjà aux fourneaux et bientôt nous passons à table.

La nuit tombe doucement sur Somalomo. Je me couche tout habillée depuis que Sonia m’a dit qu’elle avait vu une ÉNORME ARAIGNÉE au-dessus de la porte.

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À suivre  

07:39 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, cameroun, somalomo

lundi, 26 mars 2012

60. Carnet de voyage au Cameroun -1-

De mon voyage, j’ai rapporté environ 900 photos ce qui peut paraître peu pour un séjour de 12 jours où il y a tant de choses à découvrir. Mais cela peut s’expliquer pour deux raisons majeures. La première de ces raisons est dûe aux conditions particulières en forêt où la luminosité est très faible. Durant les deux jours chez les Pygmées, j’ai néanmoins réussi à faire quelques beaux clichés.

La seconde difficulté que j’ai rencontrée est l’attitude hostile –pour ne pas dire agressive- de la population dans les villes de moyenne importance. Impossible de photographier les étals de poissons sêchés, de fruits,  les enseignes des magasins etc. Quand on s’est fait rabrouer vertement à deux ou trois reprises, on n’a plus envie alors de s’intéresser à ce qui nous entoure. Quand les autochtones comprendront ça, les choses évolueront dans le bon sens. Il y a encore bien du chemin à parcourir !

Ceci étant dit, passons maintenant aux choses sérieuses :

Prologue :

camerouncarte.jpgTout d’abord quelques informations sur le Cameroun. La République du Cameroun est un pays du golfe de Guinée possédant590 km de côte sur sa façade atlantique et ayant une frontière commune avec six autres pays : le Nigéria au nord, le Tchad, la République centrafricaine à l’est, la République du Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale au sud. Le pays a une superficie de 475 442km2 et la population s’élève à 19 millions d’habitants.

Les premiers habitants du Cameroun furent les Baka, appelés également Pygmées. Aujourd’hui on estime leur nombre entre 4000 et 6000, principalement dans les régions du sud-ouest et de l’est du pays.

Le Cameroun fut successivement occupé par les Portugais, puis les Néerlandais. En 1884 les Allemands s’établissent dans le pays, installent les premières infrastructures routières, construisent des écoles, des hôpitaux, créent des plantations de bananes, café, cacao, hévéas, palmiers à huile, etc. Après la défaite allemande de la Première guerre mondiale, la Société des Nations confie la partie orientale du pays (80% du territoire) à la France et la zone occidentale au Royaume Uni.

Le Cameroun accède à l’indépendance en 1960. Le pays est dirigé par Paul Biya depuis 1982.

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Aujourd’hui, le Cameroun est « envahi » de façon insidieuse par les Chinois qui achètent des terrains afin d’exploiter les ressources minières et forestières, faisant venir les ouvriers chinois sur place qui  s’installent de façon durable. Ils seraient environ 50 000 (je ne suis pas certaine du nombre, à vérifier).

Pour des informations complémentaires sur le Cameroun, je vous renvoie à wikipédia, ICI.

  

Mercredi 14 mars 2012 : le départ

Je quitte Tours à 8h11. Christine m’a accompagnée jusqu’à la gare et me donne les dernières recommandations :

- Fais attention à toi, regarde où tu mets les pieds, pense à prendre tes médicaments, protège-toi du soleil, pense à boire souvent !

J’ai failli lui répondre : Oui maman, mais elle a vingt de moins que moi, c’eût été un peu idiot !

9h20 : arrivée à la gare Montparnasse. Le taxi que j’avais réservé est à l’heure et nous prenons la direction de Roissy. J’ai effectué cette réservation la veille sur un site internet et la formule est intéressante : c’est un forfait de 50 euros qui ne tient pas compte des embouteillages.

Au retour, j’ai pris un taxi normal et malgré une circulation très fluide, la course m’est revenue à 57 euros.

L’avion (c’est un vol Air France direct) décolle à 13h15 et atterrit à Yaoundé à 20h15. Au-dehors la température est de 30°.

Le temps de récupérer la valise, de montrer le passeport ainsi que le carnet de vaccination (la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire) et me voici dans le hall d’arrivée. C’est l’instant où je fais connaissance du guide, Bertrand, et de son frère, Daniel, ainsi que des autres participants à ce voyage. Nous sommes huit au total :

Christine qui vient de Belgique, Alain des Ardennes, Françoise la Brestoise, Sonia du Mans, Madeleine de la région parisienne et enfin Ginette et Michel de Toulouse.

Bon, le groupe étant au complet, nous pouvons donc quitter l’aéroport et rejoindre l’hôtel à Yaoundé.

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Cet hôtel possède un site internet que je me suis empressée de consulter ce matin et j’ai pu ainsi découvrir qu’il y avait un gouffre entre ce que l’on voit sur le site et la réalité. Pour ma part, j’ai eu de la chance car j’avais une serviette de bain, la douche fonctionnait, la clim également et les draps étaient propres. En fait, ce que l’on a surtout reproché à cet hôtel, c’est la qualité du petit déjeuner : ce fut en effet la croix et la bannière pour obtenir quelque chose à se mettre sous la dent !

Jeudi 15 mars 2012

Lever à 7h. Il fait jour depuis environ une heure et nous quittons Yaoundé vers 8h pour aller visiter le sanctuaire des primates de la Mefou situé à une vingtaine de kilomètres de là. Dans cet immense parc évoluent différentes espèces de singes qui proviennent de la forêt (bébés singes orphelins, singes blessés) ou bien encore des singes récupérés chez des habitants. Ils sont alors mis en quarantaine, soignés, observés. Un des buts des scientifiques travaillant dans cet endroit est de remettre ces animaux dans leur milieu naturel à plus ou moins long terme.

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On trouve principalement des chimpanzés, des gorilles, des mandrills ainsi que d’autres espèces dont je n’ai pas retenu le nom :

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Après cette visite, nous reprenons le minibus et partons en direction du village d’Ebogo pour y déjeuner. Le village est situé sur les bords du fleuve Nyong.

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Au menu : poisson (bar) grillé, poulet, bananes plantain, frites et fruits.

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Dans l’après-midi nous faisons une balade en pirogue sur le fleuve afin d’admirer la flore et la faune. Sur une des îles du fleuve se dresse un arbre géant de plus de mille ans. La circonférence de son tronc est assez impressionnante !

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Nous revenons à Yaoundé dans la soirée et dînons au restaurant « Les feuilles vertes ».

À  suivre   

Vous découvrirez d'autres photos dans le diaporama  qui suit :


Cameroun-1- par cheztinou



dimanche, 25 mars 2012

59. De retour


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Coucou, me revoilà, en pleine forme hormis les démangeaisons provoquées par les nombreux insectes volants et autres ! 

Avant de commencer le récit de ce voyage assez fabuleux, voici un avant-goût en photos :

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Rendez-vous demain !

jeudi, 29 décembre 2011

295. Voyage au Cameroun

En septembre dernier, je vous faisais part de mon intention d'aller au Cameroun. Ce matin, j'ai été informée de l'annulation du départ prévu en février -faute de volontaires!-.

Mais, bonne nouvelle, le départ en mars est garanti ! Il ne reste plus qu'à prendre son mal en patience.

voyage, cameroun, réserve, dja, pygméesDurant ce voyage, je vais visiter le parc national de La Mefou-Ebogo et la réserve du Dja, passer deux jours et deux nuits chez les Pygmées Baka et terminer par un petit farniente à Kribi, sur la côte atlantique.

J'ai découvert un site très intéressant qui donne un aperçu de ce qui m'attend, c'est ICI que ça se passe.

Finalement, deux mois d'attente, ça me laisse du temps pour m'entraîner.

S'entraîner à quoi ?

À ça : 

lundi, 12 septembre 2011

194. Prochain départ


podcast

Quand je dis prochain, tout est relatif, puisque si tout se passe comme prévu -c'est à dire s'il y a 5 autres fous pour s'inscrire à ce voyage- le départ est prévu pour le 1er février !

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J'ai donc le temps pour me préparer. Il me faudra tout d'abord un sac à dos, puis des chaussures de marche montantes, un sac de couchage, une lampe torche, des capsules Micropur, un couteau, une gourde, de la crème solaire et labiale, un répulsif anti-moustiques.

Dans la trousse à pharmacie, il y aura forcément un antibiotique, des antalgiques, un traitement antipaludéen, un antidiarrhéïque, un antiseptique intestinal, du collyre, un nécessaire pour soigner les pieds, des bandages, du sparadrap, une pince à épiler pour les échardes.

Côté vestimentaire, il faut prévoir des vêtements légers, de coton de préférence, un chapeau et des lunettes de soleil.

Les recommandations pour ce voyage : ne pas nager dans les rivières (crocodiles et hippopotames), vérifier l'intérieur des souliers avant de les mettre, ne pas laisser les sacs ouverts, éviter de soulever des pierres ou des branches (ou alors avec le bout de la chaussure fermée), boire au moins 3l d'eau par jour pour éviter la déshydratation.  

Je vous entends d'ici : Ah, elle part dans le désert !

Eh bien, vous n'y êtes pas du tout ! Je m'enfonce dans la forêt équatoriale, je vais naviguer en pirogue, partager pendant deux jours la vie des pygmées Baka... JE PARS AU CAMEROUN !

15:44 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : voyage, cameroun, pygmees, baka