mardi, 05 octobre 2010
381. Les Floralies du Val de l'Indre
Comme promis, voici donc un aperçu de cette manifestation qui se tient dans le magnifique parc du château de Candé, à Monts. J'ai eu la chance de bénéficier de quelques éclaircies. Cette année, j'ai noté une nouveauté : la création d'un potager dans lequel avaient été plantées toutes sortes de cucurbitacées. Dans la petite maison de la chasse, tout un ensemble floral avait été composé avec la couleur blanche.
Il faudra attendre maintenant 2012 pour les prochaines Floralies !
Un aperçu :
02:06 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : floralies, chateau, candé, monts, touraine
lundi, 27 septembre 2010
368. Les Floralies du val de l'Indre
Youpie ! Une dernière sortie champêtre avant les mauvais jours. Je viens de me rappeler que cette année les Floralies du val de l'Indre ont lieu le week-end prochain (samedi2 , dimanche 3 septembre). Cela se déroule dans le magnifique parc du château de Candé, à Monts.
Horaires : de 10h à 19h.
Prix d'entrée : 6 euros.
Cette manifestation n'a lieu que tous les deux ans, donc ne loupez pas cette sortie. Espérons surtout qu'il fasse beau temps !
Miss Christine, ça te tente ?
Un aperçu des floralies 2008 :
11:30 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : floralies, chateau, candé, monts, touraine
jeudi, 23 septembre 2010
365. Le timbre du mois
Cette fois-ci, Thierry nous adresse le dessin d'un château médiéval. Il s'agit du château de Pouancé, dans le Maine-et-Loire, au confin de l'Anjou et de la Bretagne.
13:16 Publié dans Thierry | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : chateau, pouancé, maine et loire
mercredi, 25 août 2010
338. L'évasion du duc de Guise -2-
Sur son chemin, avant d’atteindre le faubourg la Riche, Charles trouve un boulanger conduisant à l’abreuvoir un cheval tout harnaché, il s’en empare et monte dessus. Mais, à peine a-t-il fait quelques pas que la selle se désangle, tourne et le jette à terre. Un ancien sergent de la ligue, nommé Barillet, rejoint le duc à ce moment. Celui-ci croit que c’est un soldat de la garnison envoyé à sa poursuite, se rend à lui et consent à rentrer dans sa prison. Le soldat, étonné, lui demande alors son nom, le prince s’étant fait connaître, le sergent met aussitôt pied à terre et lui donne son cheval, plus alerte et mieux harnaché que celui qu’il montait. Alors, prenant le galop, il se dirige vers le Cher et rejoint le baron de la Maisonfort, qui l’attendait de l’autre côté de la rivière, avec deux cents gentilshommes. Le duc arrive enfin sain et sauf à Bourges le 18 août, où il est reçu par des acclamations.
Voilà, tout est bien qui finit bien… pour le duc de Guise en tout cas. L’histoire ne raconte pas le sort réservé à la blanchisseuse qui avait fourni la corde !
Quant à Charles de Guise, il rejoint bientôt Paris où il devient le chef de la Ligue catholique.
Procession armée de la Ligue à Paris en 1590, musée Carnavalet
02:54 Publié dans Tours, ma ville | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : évasion, duc de guise, chateau, tours
mardi, 24 août 2010
337. L'évasion du duc de Guise -1-
Charles Ier de Guise est né le 2 août 1571 à Joinville, il décèdera le 30 septembre 1640 à Cuna en Italie.
Quel rapport avec la ville de Tours ?
Eh bien il fut emprisonné durant près de trois ans dans le château de Tours et réussit à s’enfuir.
Reprenons l’évènement en détail :
Le jeune Charles est âgé de dix-sept ans lorsque son père, Henri Ier de Guise, dit Le Balafré, est assassiné au château de Blois, le 23 décembre 1588. Toute sa famille est arrêtée et il se retrouve emprisonné dans une des tours du château de Tours, confié aux bons soins du seigneur de Rouvray et de Jean d’O, qui étaient assistés de 100 hommes de la garde du roi, de 30 archers et de 12 Suisses.
Nous sommes le 15 août 1591. Cela fait bientôt trois ans que le jeune homme est prisonnier à Tours.
Charles entend midi sonner ; il descend à la chapelle du château pour y faire ses dévotions puis revient à la tour et s’entretient avec ses gardes. Au moment de pénétrer dans la tour, il leur propose un défi : c’est à qui montera le plus vite, à cloche-pied, l’escalier de la tour.
Par respect, les gardes lui laissent gravir les premières marches, il prend aussitôt sa course, escalade l’escalier, atteint sa chambre, en ferme la porte -doublée de fer- aux verrous et ordonne à ses gens de ne l’ouvrir à personne, quelque menace qu’on puisse leur faire.
Le duc prend aussitôt une corde que la blanchisseuse avait glissée la veille dans son linge, l’attache à un bâton qu’il place entre ses jambes et passe par la fenêtre, soutenu par ses domestiques. Quelques gardes l’aperçoivent des fenêtres du château et tirent sur lui ; à ce moment, ses domestiques, effrayés, lâchent la corde tout à coup et le duc tombe de la hauteur de quinze pieds environ (soit à peu près 4m50). Cette chute lui occasionne une légère blessure au genou qui ne l’empêche cependant pas de se relever et de s’enfuir, harcelé par les cris d’une vieille femme qui ne cesse de répéter :
Le Guisard se sauve !
On s’y croirait, n’est-ce pas ? Bon, je garde la suite pour demain !
16:35 Publié dans Tours, ma ville | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : évasion, duc de guise, chateau, tours