lundi, 01 avril 2019
Descente du Mékong -1-
Restons sur l'eau, mais changeons de fleuve et de continent. En janvier 2013, j'ai effectué une croisière sur le fleuve Mékong, du Cambodge jusqu'à Ho-Chi-Minh-Ville — autrement dit Saïgon — au Vietnam.
La première étape de ce voyage fut la ville de Siem Reap, au Cambodge, située à proximité du site archéologique d'Angkor. Les deux premiers jours furent donc consacrés à la visite de quelques uns des fabuleux temples. En-dehors d'Angkor Vat, le plus connu et le plus grand de tous, j'ai été très impressionnée par le temple Ta Prohm, totalement envahi par une végétation luxuriante qui -au fil des siècles- a repris possession des lieux. Les racines des arbres font penser à des tentacules enserrant comme dans un étau les murs de ce temple. J'en ai fait un diaporama que voici :
Le troisième jour, nous quittons Siem Reap, et, à bord d'un hydro-glisseur, nous rejoignons le bateau qui nous attend sur le lac Tonlé.
Je vous présente le RV Indochine, bateau cambodgien construit en 2008 à Saïgon. Il fait 52 mètres de long et 10 mètres de large. On trouve à son bord 24 cabines qui abritent au maximum 48 personnes. Nous devions être une vingtaine de personnes pour ce voyage.
Les cabines sont agréables, et ce que j'ai surtout apprécié durant ce voyage c'est le petit coin restauration situé sur le pont supérieur où l'on pouvait, à toute heure du jour et de la nuit, se préparer un café ou un thé, accompagné de petites viennoiseries. Le rêve pour moi qui suis une lève-tôt !
La descente peut donc commencer et la première étape nous conduit jusqu'à Kampong Tralach.
16:51 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croisière, mékong, cambodge
jeudi, 22 mai 2014
88. Maman les p'tits bateaux
Dans une semaine exactement, je serai à bord de l'avion en partance pour Séville. On peut dire que ce voyage tombe à propos car en ce moment j'ai bien du mal à émerger : le problème avec les rats n'est toujours pas résolu, Théo me manque énormément et il pleut des cordes ! Rajoutez à ça mes enceintes d'ordinateur qui ne fonctionnent plus, une prise électrique que j'ai cassée, une rentrée d'argent qui se fait attendre ...
Donc jeudi matin, direction Nantes ! Christine m'emmène en voiture car elle part une semaine chez sa mère en Vendée. Au retour, elle passera me chercher à l'aéroport.
J'ai reçu le carnet de voyage mais j'avoue que je ne l'ai pas étudié très en profondeur. Mon guide du routard date de plus de treize ans, mais ce sera bien suffisant pour les visites historiques.
Voici le bateau :
J'ai la cabine 120 sur le pont principal, tout près du restaurant.
Je n'ai encore réservé aucune excursion, je le ferai le jour de l'arrivée.
Durant cette croisière, nous allons donc descendre le Guadalquivir de Séville à Cadix, puis le bateau prendra la mer jusqu'à Vila Real, au Portugal. Retour à Cadix, puis excursion jusqu'au rocher de Gibraltar. De Séville nous devons également nous rendre à Grenade et à Cordoue. Beaucoup de car en perspective, mais ça permet de découvrir les paysages !
12:24 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : croisiere, andalousie, espagne
vendredi, 08 novembre 2013
192. Maman les p'tits bateaux
Au mois d’août, au retour de la croisière sur le Danube qui s’était achevée par un circuit en car, le niveau d’eau du Danube étant trop bas, j’avais envoyé un courrier à Croisieurope leur faisant part de ma déception. Une lettre tout en nuances afin de ne pas heurter les susceptibilités… Et j’ai bien fait car, en retour, j’ai obtenu le remboursement de deux excursions – soit 80 euros- puis un avoir de 340 euros pour une prochaine croisière.
Hier je décide donc de réserver une place pour la croisière sur la Volga, d’Astrakhan à Moscou. Comme je n’arrivais pas à ouvrir le site, j’ai appelé par téléphone. Il restait seulement deux places disponibles, une en mai et l’autre en septembre, mais plus de cabines individuelles. Il fallait compter un supplément de 900 euros pour une cabine double, ce qui me parait exorbitant ! Donc pas de croisière sur la Volga pour cette fois-ci.
Je me suis alors rabattue sur l’Andalousie. Plus aucune disponibilité pour avril … Tant pis, je partirai en mai. J’ai donc réservé cette croisière – à la fois fluviale et maritime- qui va me faire découvrir successivement Séville, Cadix, Vila Real au Portugal – où j’espère pouvoir rencontrer mon copain Jo et sa femme Olimpe – et enfin une excursion jusqu’au rocher de Gibraltar.
J’ai opté pour un départ depuis Nantes, ce qui me permettra de laisser ma voiture sur place.
C'est le moment de chanter :
07:13 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : croisiere, andalousie
mardi, 10 septembre 2013
158. Dernier regard
03:13 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, croisiere, danube, croatie, serbie, roumanie, bulgarie
dimanche, 08 septembre 2013
156. Croisière sur le Danube, épilogue
Mercredi 28 août : le retour
La matinée parait terriblement longue à attendre le départ pour l’aéroport de Constanta à midi.
Dans l’avion, je me retrouve à côté de deux dames. L’une d’elles avait eu un malaise lorsque l’avion avait atterri à Budapest.
Nous décollons en début d’après midi et le vol s’effectue sans problème jusqu’au moment où l’hôtesse annonce :
— Mesdames et messieurs, l’avion amorce sa descente sur Caen. Nous vous prions de bien vouloir rejoindre vos sièges et attacher les ceintures.
À cet instant ma voisine me regarde en soupirant et me dit :
— Pourvu que tout se passe bien cette fois-ci !
Je regarde alors son amie qui, placée près du hublot, commence à être agitée de tremblements. Elle lui prend alors la main et dit :
— Tout va bien se passer, ferme les yeux, détends-toi, respire profondément ! Le temps est ensoleillé, on commence à apercevoir la campagne.
L’autre est en proie à des secousses de plus en plus violentes :
—Ça y est, je vomis !
— Non, tu ne vomis pas.
Par précaution, je lui tends déjà un sac en papier. Elle tire au cœur d’une manière épouvantable. Par chance rien ne sort !
Son amie se tourne vers moi en soupirant :
— Ça s’annonce mal ! Tout a commencé l’année dernière lorsque nous avons fait une croisière au pôle nord. Là nous avons été prises dans une violente tempête. Nous sommes restées trois jours durant dans les cabines sans pouvoir sortir ; dans le bateau toute la vaisselle et tous les bibelots étaient cassés. Et au retour en avion, l’atterrissage a été houleux. C’est là qu’elle s’est évanouie.
Dans son coin, l’autre s’est transformée en pile électrique. Elle serre la main de son amie jusqu’à la broyer.
— Allez, calme-toi un peu, tout va bien ; l’avion a sorti le train d’atterrissage, dans cinq minutes on est sur la terre ferme.
Mais rien n’y fait. La malheureuse est au bord de la syncope.
L’avion vient de se poser en douceur et bientôt les moteurs sont coupés.
— Bon, ouvre les yeux, regarde, on est arrivé, il y a un beau soleil dehors. Dans quelques minutes tu vas retrouver ton fils. Ouvre les yeux, je te dis !
Nous la prenons alors sous les bras pour la lever. Derrière les gens s’en mêlent :
— Pauvre femme, il faut qu’elle s’asseoit, elle n’est pas bien !
— Ah non, si on l’asseoit, elle ne va plus vouloir se relever.
Je les laisse passer dans le couloir ; j’ai appris un peu plus tard qu’il a fallu la transporter dans un fauteuil roulant.
L’avion redécolle peu après en direction de Roissy. À peine le temps de photographier les ailes à travers le hublot que nous voici arrivés.
Je récupère très vite ma valise et me dirige vers la station des navettes.
Une nuit à l’hôtel : Coucou, me revoici !
Et le lendemain vers 10h je retrouve Christine à la gare de Saint-Pierre-des-Corps.
— Pas fâchée d’être de retour !
FIN
05:59 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, croisiere, danube