dimanche, 01 septembre 2013
150. Croisière sur le Danube -3-
Jeudi 22 août : de Novi Sad à Belgrade en Serbie.
Je me lève à 5h30 et vais prendre le frais à l’avant du bateau. Je reste en pyjama car à cette heure matinale je ne risque pas de rencontrer quelqu’un.
Nous quittons le bateau à 8h pour aller visiter Novi Sad, deuxième ville de Serbie de par son importance. Le temps est incertain et il est préférable de prévoir un imperméable.
C’est une ville agréable où beaucoup de maisons colorées de style baroque ont été restaurées. Nous pénétrons à l’intérieur de l'église orthodoxe puis nous faisons le tour de la place principale. C’est l’heure où les commerces ouvrent leur porte.
Dans les vitrines, les mannequins ont quelque chose d’agressif !
Je m’aperçois que j’ai fait peu de photos ; en fait, rien de très particulier n’a attiré mon attention.
Nous reprenons ensuite le car pour aller à Sremska Kamenica, une petite ville de 12 000 habitants comptant de très beaux bâtiments. Dans cette ville on fabrique aussi des liqueurs et un vin apéritif. Là encore, je reste sur ma faim.
Vers 11h, nous rejoignons le bateau qui reprend aussitôt la navigation vers Belgrade où il accoste aux environs de 16h. Entre temps, le soleil est revenu et il fait très chaud.
Le bateau est amarré au pied de la forteresse construite sur une colline dominant le Danube. Depuis ce matin nous sommes accompagnés par un guide local. Nous commençons par la visite de la forteresse située dans un très grand parc ombragé ; du haut de la colline, nous avons une belle vue sur le Danube. Décidément, je n’arrive pas à m’intéresser à ce que nous voyons … Je n’ai même pas fait de photos !
Après la forteresse, nous faisons le tour de la ville en car puis nous nous arrêtons dans le centre ville pour une pause d’une demi-heure ! C’est peu pour se faire une idée bien précise. Je ne m’éloigne donc pas trop de peur de me perdre. Ce qui frappe avant tout, c’est le manque de cohérence dans les constructions : de vieilles bâtisses branlantes côtoient des immeubles modernes. Une foule nombreuse se presse tout autour de la place centrale, il y a beaucoup de jeunes et, un peu plus loin, un musicien chante « Imagine » de John Lennon.
Nous revoici dans le car et nous retraversons une partie de la ville. On peut apercevoir encore les ruines des bâtiments qui furent bombardés par l’OTAN en 1999.
Dernier arrêt à la cathédrale Saint Savin, consacrée au fondateur de l’église orthodoxe serbe. L’intérieur est en cours de construction. L’architecture n’est pas sans rappeler Sainte-Sophie à Istanbul.
Et voilà, la visite est terminée ; nous quittons le guide vers 19h30 et remontons sur le bateau.
Je suis un peu déçue par cette journée qui n’avait rien de véritablement enthousiasmant.
À suivre
12:09 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, croisiere, danube, serbie, belgrade
samedi, 31 août 2013
149. Croisière sur le Danube -2-
Mercredi 21 août : passage en Croatie
Je me réveille à 6h, au moment où le bateau accoste à Mohacs en Hongrie. À partir de 7h nous sommes invités à nous présenter à l’accueil pour le contrôle douanier. Chaque passager, muni de son passeport, passe devant un douanier qui vérifie si la photo de la pièce d’identité est conforme.
Le bateau reprend ensuite la navigation et nous voici bientôt à Vukovar, en Croatie. Les vestiges des combats entre Serbes et Croates ont presque totalement disparus aujourd’hui, mais les tensions demeurent toujours entre les deux communautés.
Vous trouverez –en bas de cette note- un excellent documentaire relatant la prise de Vukovar (vidéo n°3).
Cette guerre dans les anciennes provinces yougoslaves est d’une extrême complexité et si le sujet vous intéresse, je vous conseille de visionner les différentes parties de ce film. Il relate fort bien la montée des nationalismes qui se produisit aussitôt après la mort de Tito (1980).
Nous traversons Vukovar en car, la ville est aujourd’hui presque totalement reconstruite, mais il subsiste encore des vestiges des affrontements qui s’y déroulèrent en 1991.
Nous allons visiter la ville d’Osijek située à 36 km de là.
Cette ville possède une ancienne forteresse en cours de restauration. Cependant, la visite ne présente que fort peu d’intérêt. Devant l’église une statue du Christ en croix a été réalisée avec les munitions ayant été récupérées durant la guerre.
Nous partons ensuite dans le centre de la ville : on a très vite fait le tour !
Dans les vitrines, la mode semble un peu surannée.
De l’imposante cathédrale en briques je n’ai retenu que les gargouilles.
La visite se termine devant un pot pris en terrasse et vers 19h nous rejoignons le bateau qui appareille aussitôt en direction de Novi Sad, en Serbie, où nous arriverons au cours de la nuit.
À suivre
Yougoslavie, suicide d'une nation européenne :
19:50 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, croisiere, danube, croatie, vukovar, osijek
vendredi, 30 août 2013
148. Croisière sur le Danube -1-
Mardi 20 août : départ pour Budapest
Je suis à Roissy où j’ai passé la nuit. Ce matin je me lève à 4h30 et après un copieux petit déjeuner je prends la navette pour rejoindre le Terminal 3. J’ai rarement eu l’occasion de décoller depuis ce Terminal, le plus petit de Roissy. La dernière fois, c’était en 2007, lors d’un départ pour le Sénégal.
L’enregistrement se fait très vite et après un passage rapide aux toilettes -notez la décoration- je rejoins la salle d’embarquement.
L’avion décolle à 8h30 en direction de Caen. C’est un vol charter spécialement affrété par la Compagnie Croisieurope. Pourquoi ce détour par Caen ? Tout simplement pour prendre un groupe de ploucs normands encadrés par un petit chefaillon qui les dirige à la baguette. Si je résume, nous étions environ 70 à Roissy, ceux qui seront appelés ultérieurement « les individuels », et le groupe normand constitué de 90 personnes, « le groupe proxi ». Si je donne tous ces détails, c’est qu’ils ont une importance pour la suite de la croisière. Un groupe composé et mené par un sergent a toujours plus de poids que les quelques malheureux individuels qui ne se connaissent pas. Je suis d’ailleurs certaine que le prix de cette croisière n’a pas dû être le même pour les membres de ce groupe.
Bref, revenons au voyage.
Nous atterrissons à Budapest vers 12h15 et quatre cars nous conduisent jusqu’au bateau, amarré tout près du marché central. L’embarquement débutera à 16h ; aussi nous avons quartier libre jusqu’à cette heure. Je vais donc flâner dans les rues de la ville.
Aujourd’hui, c’est le jour de la fête nationale et il y a beaucoup de monde. Ce soir, un feu d’artifice sera tiré depuis les rives du Danube.
À partir de 16h commence l’installation dans les cabines. Je suis au niveau du pont principal, à l’avant du bateau ; ma cabine se situe juste sous le salon bar et plus précisément sous la piste de danse ! Je comprends mieux maintenant pourquoi j’avais l’impression tous les soirs que l’on tapait avec un marteau ; c’était le bruit des chaussures sur la piste !
L’appareillage tarde un peu en raison d’un incident qui s’est produit au moment de l’atterrissage de l’avion : une dame a été prise d’un malaise à ce moment précis et il a fallu la transporter à l’hôpital où elle a passé divers examens. Par chance elle n’avait rien et elle rejoint donc le bateau vers 19h en taxi.
Nous pouvons donc quitter Budapest et, alors que tout le monde se retrouve au salon pour le pot d’accueil, je me dirige à l’arrière du bateau pour photographier la ville.
Passage au restaurant à 19h30. Moment crucial où l’on découvre avec qui on va partager les repas durant dix jours. Ce premier repas est plutôt glacial … L’atmosphère se détendra un peu au fil des jours, mais sans plus. C’est bien la première fois que je reviens sans même connaître les noms et prénoms de mes voisins de table. Toutefois, j’apprends la mort d’un homme que j’ai connu dans ma folle jeunesse. J’oublie souvent que nous ne sommes que de pauvres mortels …
À suivre
08:08 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, croisiere, danube, budapest
jeudi, 29 août 2013
147. Coucou !
17:43 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, croisiere, danube
mardi, 04 juin 2013
98. Carnet de voyage en Ukraine -17-
Samedi 18 mai : Odessa
Proverbe du jour : Ne crache pas dans le puits, il peut se faire que tu en boives.
07h00 Réveil musical
07h15 Petit-déjeuner
09h00 Visite du poste de pilotage. Rendez-vous au pont soleil
10h30 Conférence de Youri sur Pouchkine au Sky bar
12h30 Déjeuner
14h00 Arrivée à Odessa
14h10 Départ en bus pour le tour guidé de la ville et balade à pieds dans le centre historique.
18h30 Dîner du commandant
20h30 Concert de l’équipage au Sky bar.
Au fur et à mesure que passent les jours, je prends de moins en moins de notes et ce matin, en ouvrant mon petit carnet, je m’aperçois que je n’ai pratiquement rien écrit pour la date du 18 mai. Il va donc falloir que je fasse appel à mes souvenirs !
J’ai bien assisté à la conférence de Youri sur le poète Pouchkine, mais aucune trace écrite. Je vous renvoie donc ICI pour plus de renseignements. Lors de son exil, le poète séjourna à Odessa de 1823 à 1824.
Sur la mer Noire, les cargos en attente se font de plus en plus nombreux. Odessa est bientôt en vue. Le bateau vient prendre place le long du quai de la gare maritime et l’on peut apercevoir, en arrière-plan, le fameux escalier dont je vous avais parlé dans la note n° 69.
Nous sommes samedi, jour des mariages, et la ville prend à cette occasion des allures de fête. Au moment précis où l’on commence la visite, j’ai une rage de dents qui se déclenche ! Heureusement que j’ai toujours dans mon sac des cachets, au cas où …
La ville d’Odessa, construite sur un plateau surplombant la mer, compte environ 1 010 000 habitants. C’est un important port sur la mer Noire.
Le tracé de la ville est attribué à un Français, Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu. Sa statue où il est représenté vêtu d’une toge romaine, se dresse tout en haut de l’escalier.
Ce qui saute d’emblée aux yeux, c’est l’importance de la verdure dans la ville : marronniers, peupliers, vignes grimpant le long des façades, le grand jardin public, tout cela apporte une douceur de vivre. C’est une ville très agréable !
Le car nous laisse en haut de l’escalier. On peut apercevoir le bateau dans le fond. Demain je vous montrerai l’escalier vu du bas. Je vais également préparer un diaporama sur la ville.
À la chute du Mur de Berlin, Odessa a perdu la grande majorité de sa population juive, retournée en Israël.
Avant le dîner, je ressors un peu afin d'observer les alentours de la gare maritime : pour rejoindre le bas de l’escalier, c’est un tout un micmac. Il faut d’abord grimper sur la terrasse de la gare, ensuite traverser un pont qui franchit les voies ferrées, prendre un souterrain passant sous la route qui longe le port et enfin on accède à l’escalier ! Bon, j’ai pris mes repères pour demain !
Le soir, le personnel du bateau ainsi que les guides nous offrent un récital de chants et danses.
Hélas, j’avais oublié mon appareil photo !
À suivre
03:33 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croisiere, ukraine, odessa