samedi, 01 juin 2013
96. Carnet de voyage en Ukraine -15-
Revenons à la guerre de Crimée qui se déroula de 1853 à 1855 et qui opposa le tsar Nicolas Ier à une coalition regroupant le Royaume Uni, la France, l’empire ottoman et le royaume de Piémont-Sardaigne. J’avoue n’avoir gardé aucun souvenir de cet évènement historique ! Et que diable allions-nous faire dans cette galère ?
Je ne vais pas m’amuser à recopier bêtement les informations données par Wikipédia, vous les trouverez ICI.
Je reviens donc sur la visite du musée dédié à cette guerre qui fut un véritable massacre pour les troupes engagées.
Vous avez sans doute remarqué la forme arrondie du musée ; à l’intérieur, sur les murs est exposée une immense toile de 115m sur 14m de haut, œuvre réalisée par Franz Roubaud. À l’avant de la toile ont été mis en place différents objets ayant pour but de recréer l’atmosphère du champ de bataille. Ce genre de mise en scène porte un nom, cela s’appelle un diorama. C’est la première fois que j’ai l’occasion d’en voir un et j’ai été saisie par le réalisme !
On se déplace sur deux niveaux. En hauteur, on a une vue d’ensemble du champ de bataille et au niveau inférieur, grâce à un système de loupe, on peut observer les moindres détails de l’avant scène.
Revenons au tableau : il représente la résistance de Sébastopol le 6 juin 1855 et l’assaut de la colline Malakhoff.
Dans les faits, le fort de la colline fut attaqué le 7 septembre 1855 par le général français de Mac Mahon. C’est là, dit-on, qu’il aurait prononcé le fameux : J’y suis, j’y reste !
Le soir même les Russes évacuèrent la ville.
Quelle boucherie ! Sur les 95 000 Français engagés dans le conflit, 10 240 furent tués au combat, 20 000 sont morts de leurs blessures et plus de 60 000 moururent de maladie.
Et tout ça pour défendre les intérêts de l’empire britannique voulant garder le monopole de la route des Indes !
Bon, j’arrête mon discours, je vous laisse regarder les détails :
Ah, voici l’armée française :
07:31 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : croisiere, ukraine, sebastopol
vendredi, 31 mai 2013
95. Carnet de voyage en Ukraine -14-
Jeudi 16 mai : Sébastopol
Proverbe du jour : Les modes rendent les riches pauvres.
0700 Réveil musical
07h15 Petit-déjeuner
08h45 Arrivée à Sébastopol
09h00 Départ en bus pour le tour de ville et la visite guidée du musée Panorama
12h30 Déjeuner à bord
14h30 Départ pour Bakhtchissaraï
18h30 Dîner
20h00 Départ pour le spectacle des chants et danses de la flotte de la mer Noire
21h30 Soirée dansante au pont soleil.
Alors que je suis tout à mes pensées philosophiques, seule en pyjama sur le pont à 5h du matin, je tombe soudain nez à nez avec un passager clandestin ! Un minuscule oiseau vient se poser tout près de moi, sur la table voisine. Apparemment il a faim et recherche de la nourriture. Je regarde alors l’horizon … De toute part, c’est la mer, aucune terre en vue. Il a probablement embarqué sur le bateau à Kherson et s’est retrouvé piégé. Bah, dans quelques heures il va retrouver la terre ferme. Patience petit !
Bienvenue en Crimée : l’arrivée à Sébastopol est très belle. Un bateau pilote vient bientôt à notre approche et nous pénétrons doucement dans le port.
Nous sommes accueillis par une fanfare, installée sur le pont du bateau voisin du nôtre.
Je pense que, pour la plupart d’entre nous, ce nom évoque avant tout l’avenue parisienne du même nom. Nous avons oublié (ou jamais su peut-être ?) que cette ville fut le lieu de sanglants combats, en 1854-55, auxquels participèrent les troupes françaises. Mais que diable sommes-nous donc allés faire dans cette galère ? Explication à venir.
En 1920, de nouveaux contingents de l’armée française furent envoyés à Sébastopol pour soutenir l’armée tsariste contre les Bochéviks.
Enfin, la ville connut encore des combats acharnés durant la deuxième guerre mondiale. En 1941-42, le siège de Sébastopol par les troupes allemandes dura huit mois. Ce n’est qu’en mai 1944 que la ville fut libérée.
Pour l’histoire plus détaillée de cette ville, reportez-vous ICI.
Sébastopol compte environ 340 000 habitants. Située au sud-ouest de la Crimée, elle est dotée d’un climat particulièrement agréable avec des hivers doux et des étés bénéficiant de la fraîcheur des brises maritimes. On comprend mieux pourquoi les touristes (surtout des Russes) sont si nombreux !
C’est vrai que c’est une ville où il fait bon flâner le long de ses avenues ombragées ou dans les nombreux parcs.
À dix mètres au bord du boulevard maritime se dresse sur un piton artificiel le monument aux navires coulés, mis en place en 1905 pour rappeler la défense de la ville durant la guerre de Crimée. À cette occasion tous les navires de la flotte russe avaient été coulés pour barrer l’entrée aux navires ennemis et sauvegarder Sébastopol.
Notre bateau est amarré en bas de cette colonnade.
Nous allons ensuite visiter ensuite le panorama de la défense de Sébastopol (1854-55) installé à l’intérieur de ce bâtiment circulaire. J’y reviendrai dans la prochaine note.
L’après-midi nous partons en excursion à Bakhtchissaraï, l’ancienne capitale des Tatars. Le trajet en car dure environ 1h30 et au fur et à mesure que nous nous rapprochons, le temps devient très orageux. Finalement l’orage éclate au moment même où nous arrivons ; photos sombres et retour à toute vitesse au car sous des trombes d’eau ! Dommage que la visite du palais des khans eût été ainsi gâchée par le mauvais temps et nous n’avons pas pu flâner et fouiner dans les boutiques artisanales installées tout autour du palais. Même pas le temps d’apercevoir un Tatar !
Pauvres Tatars ! Durant les purges staliniennes, ils furent déportés en masse en Asie centrale ou dans de lointaines contrées de Sibérie. Aujourd’hui, ils sont environ 300 000 à être revenus sur leur terre d’origine mais ils ont bien du mal à faire valoir leurs droits.
Au moment même où l’on quitte Bakhtchissaraï, le soleil revient. Flûte de flûte …
Le dîner est servi un peu plus tôt car le soir nous allons assister à un concert donné par la flotte de la mer Noire. Bof …
À suivre
07:48 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croisiere, ukraine, crimée, sebastopol
jeudi, 30 mai 2013
94. Carnet de voyage en Ukraine -13-
Mercredi 15 mai : escale à Kherson
Proverbe du jour : Commerce sans intelligence, argent au hasard.
Vers 02h30 Passage de l’écluse de Kakhovka
06h45 Réveil musical et arrivée à Kherson
07h00 Petit-déjeuner
09h00 Départ en bus pour la visite de la ville
12h00 Appareillage
12h30 Déjeuner
14h00 Entrée dans le Liman du Dniepr qui s’étend entre le delta et la ville d’Otchakov. Long de 60km, d’une largeur pouvant atteindre par endroits 40km, il draine l’eau douce du Dniepr vers la mer Noire où nous entrerons vers 17h00.
16h00 Conférence de Iaroslav sur « La Rous’ de Kiev »
17h00 Répétition de chants en vue de la soirée
19h00 Dîner des pirates ! Une petite fantaisie vestimentaire sera très appréciée !
21h00 Soirée Neptune au Sky bar
22h00 Ambiance musicale au Sky bar.
L’arrivée à Kherson se fait dans un brouillard à couper au couteau. Peu à peu le temps se dégage et je constate qu’il y a plus d’animation qu’à l’ordinaire ; nous sommes en effet dans un port à la fois fluvial et maritime. D’un côté des passagers embarquent sur des ferries tandis que de l’autre côté les grues s’activent au chargement de bateaux.
La ville ne manque pourtant pas de charme ; il reste encore de nombreuses maisons construites en roche calcaire jaune qui donne un certain attrait. On effectue une petite balade à pieds dans la rue piétonne :
On visite également le temple consacré à Catherine II. Je ne sais plus ce que je faisais à cet instant mais je constate que je n’ai pris aucune photo !
Deuxième arrêt devant le monument dédié aux premiers ouvriers du chantier naval de Kherson :
Le bateau appareille juste avant le déjeuner. Il faut compter environ cinq heures de navigation avant d’atteindre la mer Noire.
Au sortir de Kherson, on peut apercevoir quelques mignonnes datchas sur les rives :
À 17h, Youri réunit les Français volontaires pour une répétition en vue de la petite fête du soir. Nous préparons à la hâte deux chansons : tout d’abord C’est si bon ! d’Yves Montand, puis une autre assez rigolote où l’on doit insister sur les parties soulignées :
Quand on est marin faut savoir y faire
Faut savoir y faire quand on est marin
Sur son bâtiment faut travailler ferme
Faut travailler ferme sur son bâtiment
Les marins sont en mer dès l’aurore
En mer dès le matin en mer dans la journée
Ils ont la mer devant ils ont la mer derrière
Ils ont la mer de tous les côtés
Il était un petit navire il était un petit navire
Princesse du Dniepr , du Dniepr, il s’appelait
Princesse du Dniepr, du Dniepr, il s’appelait
Ohé ohé
Ohé ohé matelot, notre dieu Neptune est roi des flots (bis).
C’est loin d’être au point, mais on rigole bien. Durant notre répétition, nous avons eu le groupe de Coréens en spectateurs. Jamais je n’ai vu de gens aussi hermétiques : ils ont suivi notre prestation sans bouger un sourcil, sans dire un mot, sans un sourire –encore moins un rire-, impossible de savoir ce qu’ils pensaient !
À 19h voici donc les passagers déguisés (presque tout le monde a joué le jeu) qui pénètrent dans le restaurant où ils sont accueillis par les serveurs en tenues de pirates. Les tables sont toutes chamboulées, la musique est assourdissante et très vite une ronde endiablée se forme.
On est en plein dans LA CROISIERE S’AMUSE !
La fête se poursuit ensuite au bar où les différentes nationalités viennent chanter un air de leur pays. Sans nul doute, ce furent les Brésiliens qui obtinrent le plus vif succès avec leurs danseuses en tutu !
Seule ombre au tableau : l’absence du groupe des Coréens.
Et pendant que tout le monde s’agite, chante et danse, le bateau navigue déjà sur la mer Noire.
À suivre
01:22 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : croisiere, dniepr, ukraine, kherson
mercredi, 29 mai 2013
93. Carnet de voyage en Ukraine -12-
Voici donc l’histoire de la vodka :
Au temps où les ancêtres des Russes adoraient Péroun, dieu des éclairs, et Iarilo, dieu du soleil incandescent, ils appréciaient déjà les boissons fortes. Le mode de production était primitif : dans un récipient en terre cuite, ils mettaient des grains de seigle germés, ajoutaient de l’eau et maintenaient ce mélange à température constante sur le feu afin de favoriser la fermentation. Les vapeurs d’alcool ainsi obtenues étaient ensuite recueillies sur une peau de mouton qu’ils essoraient pour obtenir un liquide alcoolisé.
À la fin du Xème siècle, au moment de choisir une religion monothéiste pour son pays, le grand prince Vladimir opte pour le christianisme et non pour l’islam –interdisant l’alcool comme chacun sait- car, déclare-t-il : La joie des Russes est dans la boisson !
Avec le recul, on peut se dire qu’on l’a échappé belle …
À l’époque, la boisson la plus populaire était l’hydromel.
La vodka est inventée au milieu du XVème siècle, dans un monastère des environs de Moscou. Son usage se répand peu à peu et connait un essor sans précédent dans la seconde moitié du XVIème siècle, sous le règne d’Ivan le Terrible qui ouvre les premiers débits de boisson et institue un monopole d’État des plus fructueux. L’ivrognerie commence à faire des ravages et, dans l’inconscient collectif, la vodka est désormais associée à l’image du diable. Les Russes prennent l’habitude de bénir leur bouche et leur verre avant de boire, espérant ainsi échapper aux filets du Malin.
Le tsar Pierre le Grand vous un culte à Bacchus dès sa prime jeunesse. Il fonde un ordre des joyeux buveurs dont les membres jurent de se saouler quotidiennement. Pierre lui-même consomme jusqu’à sept litres de boissons alcoolisées par jour et force tous les membres de son entourage à boire plus que de raison, y compris les femmes enceintes, sans épargner la sienne.
Des dix enfants qu’il aura de sa seconde épouse, seules deux filles survivront jusqu’à l’âge adulte. Sous son règne, la vodka est vendue par seaux de douze litres. Cette mesure restera en vigueur jusqu’au XIXème siècle.
L’alcoolisme prend alors de telles proportions que le tsar manque de travailleurs valides pour ses chantiers.
C’est le chimiste Dmitri Mendeleïev qui, au XIXème siècle, fixe la formule de la vodka. Ayant l’idée un jour de mélanger un litre d’alcool avec un litre d’eau, il s’étonne de la contraction observée au niveau du poids. Il expérimente alors sur lui-même diverses proportions du mélange et après un an et demi de recherches, il parvient à la conclusion que le degré idéal de la vodka est 40°, à la fois moins nocif pour l’organisme et produisant le plus de chaleur.
Depuis Mendeleïev on mesure donc la vodka en grammes. Un litre de vodka pèse 953 grammes. La dose quotidienne à ne pas dépasser est de 50 grammes pour un homme adulte (tolérance jusqu’à 150 grammes les jours de fête !).
Hélas, cette dose parait ridicule à la plupart des Russes, dont plus de 500 000 meurent chaque année directement ou indirectement d’alcoolisme. Les mesures prises par les différents gouvernements pour lutter contre ce fléau se sont avérées jusqu’ici totalement inefficaces.
La vodka se boit refroidie au bas du réfrigérateur et jamais au congélateur car cela l’altère. Les verres, en revanche, d’une capacité de 5 centilitres, peuvent être préalablement glacés au congélateur ce qui relève le goût de la vodka. Il est également conseillé de manger quelque chose après chaque dose, le meilleur étant le pain noir, les cornichons ou … le caviar !
Je conclus en vous disant BOUD’MO qui signifie santé ! en ukrainien.
17:06 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croisiere, dniepr, ukraine, vodka, mendeleïev
92. Carnet de voyage en Ukraine -11-
Mardi 14 mai : escale à Zaporojie
Proverbe du jour : Il faut tourner le moulin lorsque souffle le vent.
06h45 Réveil musical
07h00 Petit-déjeuner
08h00 Arrivée à Zaporojie
08h30 Départ pour le tour de ville suivi du spectacle des Cosaques.
13h15 Déjeuner
14h00 Appareillage
17h00 Conférence de Youri sur l’Ukraine d’aujourd’hui
18h30 Ambiance musicale au bar Panorama
19h00 Dîner
20h30 Concert folklorique au Sky bar suivi d’une ambiance musicale.
Si vous regardez la carte d’un peu plus près (note n° 87), vous constaterez que l’on ne fait pas escale à Dniepropetrovsk, ville de plus d’un million d’habitants. Et pour cause ! Au cœur d’un vaste ensemble industriel, la ville est située en pleine zone de pollution atmosphérique. Elle fut même fermée aux étrangers pendant plus d’une trentaine d’années (des fois que … !). À cette époque, l’usine Ioujmach produisait en effet les fameux missiles SS 18, appelés aussi Satans.
Bref, on longe la ville et l’on s’arrête un peu plus en aval, dans la ville de Zaporojie :
C’est là que fut construit, sur le Dniepr, l’un des plus importants barrages hydroélectriques d’Europe. Sa construction dura cinq ans, de 1927 à 1932, et mobilisa plus de 60 000 travailleurs. Sur une dalle de bronze on peut lire :
« Le 8 novembre ; dixième anniversaire de la Grande Révolution Socialiste d’Octobre réalisant les préceptes du chef du prolétariat mondial V.I. Lénine, les aspirations des masses laborieuses du premier État ouvrier dans le monde de l’Union des Républiques Soviétiques Socialistes la centrale hydraulique du Dniepr ayant une capacité de 650 000 kW est fondée par le gouvernement de l’URSS et de la RSSU ( République Soviétique Socialiste de l’Ukraine), rempart puissant de la construction du socialisme en URSS. »
Ah, ces masses laborieuses, tout de même !
Durant la dernière guerre, le barrage fut en partie détruit, d’abord par les Soviétiques en 1941, appliquant la politique de la terre brûlée, puis par les Allemands lors de la bataille du Dniepr en 1943. Le barrage et la centrale furent reconstruits entre 1945 et 1949. Une seconde centrale fut construite dans les années Brejnev (entre 1969 et 980).
Un peu plus loin, on aperçoit les cheminées fumantes de la centrale nucléaire avec ses six réacteurs nucléaires qui en font la centrale nucléaire la plus puissante d’Europe (dixit le guide !). Espérons qu’elle est en meilleur état que ne l’était Tchernobyl en 1986.
Le barrage mesure 800m de long et 61m de haut. Quant à l’écluse, elle comporte trois sas.
Pour l’instant, nous partons visiter le musée consacré aux Cosaques. Je ne pourrai pas vous en dire grand-chose car j’ai totalement zappé la visite, fatiguée de rester debout immobile à écouter les explications, certes intéressantes, mais beaucoup trop longues de Youri.
Une heure plus tard, le groupe est ressorti et c’est à ce moment précis qu’une passagère s’est affalée de tout son long dans le hall. De retour au car, elle a subitement eu un malaise et nous sommes alors repartis jusqu’au bateau pour la laisser entre les mains du docteur. Heureusement, plus de peur que de mal !
Bon, cette fois, allons voir les Cosaques Zaporogues ! Un petit village a été reconstitué, avec de jolies maisons aux murs peints et des ateliers d’artisans. Le spectacle se déroule dans un enclos. On ne peut qu’admirer l’agilité des acrobates sur leurs magnifiques chevaux. Enfin admirer quand on peut … Alors que j’étais déjà assise sur un banc de l’estrade, deux femmes s’installent juste devant moi, et, dès que les cavaliers apparaissent, elles se mettent debout pour photographier !
— Pourriez-vous vous asseoir, s’il vous plait ! On ne voit rien !
Elles se retournent, comme surprises de ma réflexion, mais n’en continuent pas moins à se maintenir debout. Ce manque d’incorrection a le don de me faire sortir de mes gonds. J’en deviendrais même vulgaire, me retenant de leur lancer :
— Eh, les deux pétasses, vous posez votre cul sur le banc !
Mais comme j’ai été bien éduquée, je me vois donc contrainte de changer de place. D’ailleurs, je me suis réjouie car avec leurs appareils de merde, elles ont à coup sûr raté leurs photos !
Ya tout de même une justice en ce bas monde.
Après cette représentation équestre, on nous offre une collation : un plat traditionnel à base de riz, d’oignons et de lard, le tout arrosé de vodka. Hum … j’en aurais volontiers repris (pas de la vodka, mais du riz). Tiens, à propos de vodka, je vous donnerai l’histoire de cette boisson dans ma prochaine note !
Retour au bateau qui lève bientôt l’ancre, puis, après le déjeuner, nous passons la fameuse écluse à trois sas. Impressionnant ! Le dénivelé est de 36 mètres. Nous avons l’impression de nous enfoncer dans les entrailles de la terre.
La journée se poursuit paisiblement. Ce qui est sûr, c’est que j’ai peu photographié les rives du fleuve. Et pourquoi cela ? Tout simplement parce qu’il n’y avait pas grand-chose à voir, tout est assez uniforme. Quant au trafic fluvial, il est quasi inexistant ! C’est assez surprenant quand même.
Ah si, j'aperçois soudain un groupe de téméraires baigneurs ; à n'en pas douter, ce sont des descendants des intrépides Cosaques !
— Coucou !
À suivre
03:59 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : croisiere, dniepr, ukraine, zaporojie, cosaques