samedi, 04 octobre 2014
178. Carnet de voyage en Jordanie -6-
Jeudi 25 septembre : Le plateau du Golan
C’est à partir d’aujourd’hui que notre circuit a été modifié en raison des conflits dans la région. Nous devions en principe aller à Jérusalem, mais en définitive nous irons … à la frontière syrienne ! Oui, vous avez bien lu. Certains du groupe ne sont d’ailleurs pas très chauds en raison du contexte actuel … INCH ALLAH.
Départ de l’hôtel à 9h et en route pour le nord. Avant de sortir d'Amman le bus s'arrête devant un bureau de poste pour l'achat de timbres. J'en profite pour faire quelques photos.
Vous ne trouvez pas que l'homme de gauche ressemble à Yasser Arafat ?
Nous allons donc redescendre dans la vallée du Jourdain et retrouver la chaleur suffocante de la veille. À mi-parcours, une stèle indique le niveau zéro d’altitude sur le côté de la route.
Premier arrêt à Pella pour visiter un site archéologique où plusieurs civilisations s’y sont succédé (Grecs, Romains, Byzantins, Abbassides, Mamelouks).
Difficile de croire que ce fut une cité prodigieuse en constatant qu’il n’y a qu’un amas de pierres un peu partout. Dans le lointain, on aperçoit la verdure de la vallée du Jourdain.
Nous faisons une pause dans un restaurant situé sur le haut de la colline surplombant le site.
— Vous avez quartier libre pour déambuler à votre guise. Le bus vous reprendra en bas de la colline à midi.
Je ne dis rien sur le moment et je laisse partir tout le monde. Il n’est pas question que je me tape le chemin caillouteux sous le soleil ardent et où, à tout moment, l’on peut glisser. Je reste donc à déguster mon citron-menthe, peinarde, et reprends le bus avec le guide et le chauffeur pour récupérer le groupe en bas une bonne demi-heure plus tard.
Nous arrivons bientôt à Umm-Qais située à la frontière syrienne. Nous ne sommes qu’à 80km de Damas. Le guide nous indique que ses parents, qui habitent dans la région, entendent très fréquemment les bombardements sur Damas. Ce n’est pas fait pour rassurer certains d’entre nous … Les forces armées sont d’ailleurs bien présentes dans cette zone :
C’est dans cette ville que se situe le magnifique site archéologique de Gadara ; C’est un lieu stratégique qui fut fondé au IVe siècle avant .J.C. par les Macédoniens. Leur succédèrent les Nabatéens, puis les Romains. En 636 après J.C. la cité passe sous domination islamique.
Plusieurs tremblements de terre contribuèrent à la destruction d’une grande partie des maisons. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour voir un renouveau : les Ottomans qui occupaient la région construisirent une ville à partir des pierres et s’installèrent sur le site antique. Aujourd’hui les archéologues remettent en valeur ces demeures ottomanes.
On est un peu surpris de voir des vaches dans un lieu aussi peu verdoyant !
Voici le théâtre-nord, en basalte, d’une capacité de 3000 personnes.
L’avenue principale (le decumanus) fait près de 2km de long. De chaque côté, on peut imaginer les échoppes et les édifices publics. C’est en se dirigeant vers la droite que l’on a une vue superbe sur toute la région. Le guide nous explique alors tous les enjeux politiques de la région.
Devant nous s’étend le plateau du Golan qui (en théorie) appartient à la Syrie, mais fut occupé par les Israéliens en 1967 (durant la guerre des Six Jours) puis annexé le 14 décembre 1981 malgré la condamnation du Conseil de sécurité des Nations Unies. Trente quatre ans que cet état de fait existe !
D’un autre côté, on comprend bien pourquoi les Israéliens ne veulent pas rendre cette région aux Syriens : si vous regardez la photo ci-dessus, vous apercevrez sur la gauche au fond le lac de Tibériade et les villes côtières qui feraient une cible facile à atteindre par les missiles syriens si ces derniers reprenaient possession du territoire.
Nous déjeunons sur le site, dans un merveilleux restaurant installé dans une des belles demeures restaurées.
Quelques photos du site :
À suivre
Pour en savoir davantage :
04:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, jordanie, umm qais, pella
vendredi, 03 octobre 2014
177. Carnet de voyage en Jordanie -5-
Mercredi 24 septembre : La mer Morte
Réveil matinal au milieu de nulle part … Tout le monde dort encore et je savoure cet instant de solitude. Puis vers 7h, le campement commence à s’animer ; Les serveurs font peu à peu leur apparition et mettent en place le petit déjeuner sous une tente.
Nous reprenons la route du désert en direction d’Amman où nous retrouverons l’hôtel de notre arrivée. C'est toujours aussi ennuyeux ...
Mais avant, nous allons bifurquer sur la gauche pour rejoindre la mer Morte. Depuis les accords de paix de 1994 on peut longer la frontière avec Israël. Mais attention, il faut au préalable passer un contrôle puis 2 ou 3 checkpoints.
Nous sommes bientôt en plein cœur de la Terre sainte située en pleine zone militaire hautement protégée ! La Béthanie, l’endroit où le Christ fut baptisé par saint Jean-Baptiste.
Il fait une chaleur suffocante, tropicale, favorisant l’évaporation …
Le site couvre une superficie d’environ 10km2 et il est jalonné d’églises de différentes confessions.
Le guide nous montre au loin la colline d’Élie, là où prétendument le prophète serait monté au ciel. Puis nous descendons du bus et empruntons un petit chemin sinueux qui nous mène jusqu’au Jourdain, qui signifie « eau qui coule rapidement ».
Difficile de le croire en voyant ce minuscule filet d’eau d’à peine quatre mètres de large !
Une mosaïque nous rappelle que Jean Paul II a visité les lieux en mars 2000, puis, un peu plus tard, Benoît XVI est venu bénir les premières pierres qui ont servi à la construction de nouvelles églises.
Les eaux du Jourdain ne baignent plus l’endroit exact du baptême depuis fort longtemps.
Sur l’autre rive, on aperçoit les militaires israéliens qui occupent la Cisjordanie.
N’étant pas croyante, cette visite ne m’a pas mise en transe, mais je pense que pour les croyants ce doit être un moment très fort … À chacun son truc !
Maintenant direction la mer Morte où nous allons déjeuner puis faire trempette (enfin pour ceux qui veulent).
La mer Morte est un large bassin en dessous du niveau des mers et elle couvre aujourd’hui une surface de 640km2 (contre 950km2 au début du XXe siècle) et sa profondeur est d’environ 120m. Son taux de salinité est 6 à 8 fois supérieur à n’importe quel océan. Autant dire qu’aucune espèce ne peut y vivre-hormis quelques bactéries-.
Le niveau d’eau baisse d’à peu près un mètre tous les ans, essentiellement dû au pompage excessif des eaux du Jourdain par Israël. À cette allure, les scientifiques prédisent sa disparition d’ici 2050 !
Des solutions sont à l’étude, en particulier la construction d’un canal reliant la mer Rouge à la mer Morte. Mais il est bien difficile de mettre d’accord les pays concernés !
Non, je ne me suis pas baignée dans la mer Morte, je me suis contentée d’y mettre les pieds. Les deux ou trois courageux du groupe ont ressenti l’effet d’apesanteur (il est impossible d’y nager et gare aux yeux !).
Vers 17h, nous prenons le chemin du retour. Ouf, la route regrimpe, on respire mieux !
Le soir nous atteignons Amman en plein embouteillage.
À suivre
05:11 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, jordanie, mer morte
jeudi, 02 octobre 2014
176. Carnet de voyage en Jordanie -4-
Mardi 23 septembre : le Wadi Rum.
Nous voici donc dans le désert, de larges vallées sablonneuses variant du jaune au rouge et bordées de montagnes aux couleurs somptueuses. Le point culminant s’élève à 1854m d’altitude.
Ce fabuleux désert s’étend du nord au sud sur une distance d’environ 70km. Il est coupé transversalement par une vallée dans laquelle passe l’unique voie ferrée du pays qui sert au transport du phosphate.
Afin de protéger cet environnement exceptionnel, une zone réglementée payante d’une superficie de 720km2 a été instaurée en 1998. C’est là que sont installés les différents campements pour les visiteurs et nous atteignons le nôtre, situé au pied d’une falaise rouge.
Les chambres, très spartiates, sont les unes à côté des autres. Elles sont construites en ciment avec une salle d’eau attenante. Je m’attendais à dormir sous une tente bédouine, je suis donc un peu déçue.
Au centre du campement se dresse le lieu de vie, avec deux immenses tentes pour prendre les repas et autour d’une piste centrale des banquettes permettent de s’installer pour assister à des spectacles, papoter ou, tout simplement admirer le ciel étoilé quand la nuit est tombée.
C’est la première fois que je suis dans le désert et ce qui me frappe en premier c’est le silence. Enfin j’ai les oreilles qui ne sifflent plus comme chez moi … Je pense que nous sommes trop envahis par toutes les ondes émises par les appareils modernes. LE SILENCE, ENFIN !
Le temps de nous installer et nous voici bientôt repartis : en effet deux pick up nous attendent pour nous emmener faire une balade et assister au coucher du soleil du haut d’un promontoire.
Je préfère m’asseoir à côté du chauffeur car je crains le sable pour mon appareil photo. Les autres montent à l’arrière du véhicule. Ceux qui sont dans la même voiture que moi ne sont pas prêts d’oublier cette balade !
Notre chauffeur est un jeune, un peu fougueux, qui a tendance à se prendre pour Fangio. De plus, il fait plusieurs choses à la fois – changement de cassettes de musique, lecture de son smartphone, coups de fil, etc. À plusieurs reprises il perd un peu le contrôle du véhicule. Bref, c’est loin d’être de tout repos, mais cela m’amuse beaucoup ! Par un moment, j’aime même envie d’hurler –car on ne s’entend plus avec la musique- :
Vas-y, chauffe Marcel !
Nous effectuons différents arrêts pour observer le paysage.
Ici, ce sont des fresques rupestres, datant de l’époque nabatéenne.
Un peu plus loin, escalade d’une dune de sable –très peu pour moi-. En attendant donc que les autres terminent leur ascension, j’en profite pour photographier le roselin de Jordanie, petit oiseau rose de la même couleur que les roches. Il était hélas un peu loin :
Voici le Mushroom Rock :
Arrêt dans un canyon où, sur un rocher, ont été sculptés les portraits de Lawrence d’Arabie et du roi Fayçal. Une grande tente bédouine accueille les touristes pour leur offrir le thé.
À propos de Lawrence d’Arabie (alias Thomas Edward Laurence), il n’a pas laissé de bons souvenirs aux Jordaniens ! Personnage trouble, ambigu, dans la réalité on est bien loin du film très romancé et tourné dans le wadi Rum, retraçant la vie de cet espion anglais masochiste. Voir sa biographie en bas de cette note.
Le soleil commençant à décliner, nous prenons bientôt place sur un promontoire afin d’assister au coucher du soleil. Je m’attendais à un rougeoiment extrême, mais en fait tout est jaune :
La nuit tombe quand nous rentrons au campement.
Les serveurs préparent bientôt les plats. Nous allons goûter à du mouton qui a cuit dans un gros chaudron enterré dans le sable. À noter que dans ce campement nous ne verrons jamais aucune femme jordanienne ! Comme dirait Patrick Juvet, où sont les femmes ?
Après le dîner, les serveurs (toujours eux) se transforment en danseurs. J’ai eu le malheur de m’installer devant la piste ce qui fait que je suis choisie pour participer à la mascarade. Je me dérobe aussitôt, la danse n’a jamais été ma tasse de thé !
Puis, soudain, toutes les lumières s’éteignent brusquement. Que se passe-t-il donc ? Rien en fait, la fête est finie, il est temps d’aller faire dodo. Je reste un bon moment à regarder le ciel rempli d’étoiles … On se sent bien petit dans des instants pareils.
À suivre
Pour en savoir davantage :
05:54 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, jordanie, désert, wadi rum
mercredi, 01 octobre 2014
175. Carnet de voyage en Jordanie -3-
Mardi 23 septembre : Dans le désert.
Nous quittons l’hôtel vers 9h pour aller visiter la « little Pétra », une réplique en miniature de ce que nous avons vu la veille.
Arrêt photo en chemin pour admirer une dernière fois le site de Pétra, du haut d’une colline.
Le Siq de la petite Pétra est aussi beaucoup moins long –environ 400m-. Tout du long, on découvre des pièces taillées dans le roc et destinée à recevoir les caravaniers de passage qui faisaient une halte en ce lieu.
Tout d’un coup une étrange mélopée retentit ; un peu plus loin, dans le défilé, un petit vieux chante une complainte en s’accompagnant d’un instrument de musique.
Nous reprenons ensuite le circuit en direction de la mer Rouge en empruntant la route du désert qui traverse des étendues arides et d’une monotonie sans nom …
Pause déjeuner dans un restaurant très agréable où nous sommes –hélas- les seuls clients !
À propos de la cuisine jordanienne, j’ai été agréablement surprise par tout ce qui nous a été proposé au cours de ce voyage. En effet, nous avons à plusieurs reprises goûté à des spécialités locales ou régionales telles que :
Le mezze : d’origine libanaise, ce sont des entrées froides ou chaudes, présentées dans différentes coupelles et que l’on déguste accompagnées du khobz, le pain chaud en forme de galette arrondie. Parmi ces entrées, il y a l’hoummos (purée de pois chiches à l’huile d’olive), le tabouleh –rien à voir avec notre taboulé occidental- qui est un mélange de tomates, de blé concassé et de feuilles de persil et de menthe hachées.
On retrouve les pois chiches dans les falafels qui sont des boulettes épicées et frites. On trouve aussi des samboussek, petits pâtés triangulaires farcis aux épinards ou au fromage de chèvre.
Il n’y a pas d’alcool dans les restaurants. Par contre il y a d’excellents jus de fruits (grenade, citron-menthe) très rafraîchissants.
À quelques dizaines de kilomètres d’Aqaba (port sur la mer Rouge), nous bifurquons à l’est pour pénétrer dans le désert du Wadi-Rum.
Mais ça, c’est pour demain !
15:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, jordanie
mardi, 30 septembre 2014
174. Carnet de voyage en Jordanie -2-
Lundi 22 septembre : découverte du site de Pétra.
La veille au soir, le guide nous a donné quelques conseils :
— Demain sera une journée chargée et fatigante. Vous aurez au moins huit kilomètres à parcourir ; prévoyez donc de bonnes chaussures, un chapeau et de la crème solaire.
Départ de l’hôtel à 8h. Nous retrouvons le guide à l’entrée du site :
— Vous êtes prêts ? Alors c’est parti.
Les touristes ne se bousculent pas comme à l’habitude. Depuis 2011 les entrées du site sont en chute libre. Cela n’est pas dû à un brusque désintérêt, mais plutôt à la crainte qu’ont la plupart des touristes de venir en Jordanie.
Le site de Pétra couvre une superficie d’environ 80km2. Autant dire que ce n’est pas en une journée que nous en aurons fait le tour ; il faudrait plus d’une semaine pour tout voir ! Et encore, seulement 15% du site a été exploré par les archéologues.
Néanmoins nous aurons un bon aperçu de ce que fut cette ville nabatéenne.
Mais qui étaient donc ces Nabatéens ? Des nomades probablement venus de la péninsule arabique vers le VIe siècle avant J.C, qui se sédentarisèrent peu à peu et pratiquèrent le commerce de la myrrhe, de l’encens et des épices. Ils commercent avec les Grecs, puis les Romains.
La ville de Pétra restera prospère jusqu’au grand tremblement de terre de 363 après J.C, qui détruit une grande partie de la ville. Faute de sources écrites, on ne sait pas très bien ce qu’il advint par la suite. Au XIIe siècle, des constructions attestent de la présence des Croisés dans le secteur. La ville est occupée par les Bédouins.
Il faut attendre 1812 pour que, de nouveau, on reparle de Pétra grâce à l’explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt qui redécouvrira l’entrée de la cité mais, face à l’hostilité des Bédouins, ne pourra y rester que quelques heures. Par la suite quelques Anglais mènent des expéditions, mais finalement c’est en 1828 que deux Français, Léon de Laborde et Maurice Linant de Bellefonds, demeurent sur place une semaine et rapportent de leur expédition une moisson de croquis qui, publiés en gravures, révèlent le site de Pétra à l’Occident et c’est le début des grandes fouilles par des archéologues venus du monde entier.
En 1985 le site est classé au Patrimoine mondial par l’UNESCO. Les malheureux Bédouins qui vivaient là furent alors chassés des lieux et relogés dans un village bétonné situé à quelques kilomètres plus au nord. La plupart d’entre eux travaillent désormais sur le site comme marchands de souvenirs, loueurs de chevaux,d'ânes ou de dromadaires, guides.
Bon, il est temps maintenant de commencer la visite :
Pour accéder à la ville, on emprunte d’abord un chemin sablonneux sur environ 800m avant de se retrouver devant l’entrée du défilé (le Siq) caché dans les montagnes. À l’origine, cette voie d’accès était dallée, on en trouve encore quelques tronçons. Le reste a été légèrement bétonné pour permettre une marche plus aisée aux milliers de touristes qui s’engouffrent dans cet étroit passage. Par temps de pluie ce goulet pouvait s’avérer mortel. Ainsi en 1963 une vingtaine de Français y périrent noyés ! Depuis un barrage a été construit pour éviter l’inondation du Siq.
Plus on avance dans le canyon –long de plus d’un kilomètre- plus les parois rocheuses se rapprochent, et soudain …
Une pure merveille ! On a forcément le souffle coupé et personne ne parle à cet instant.
Devant nous se dresse le Khazneh, ( trésor du Pharaon ), haut de 43m, taillé à même la paroi rocheuse (du haut vers le bas).
Je ne vais pas rentrer dans les détails car on y serait encore demain. Reportez-vous ICI et je vous ai préparé un diaporama que vous trouverez au bas de cette note.
Après avoir admiré ce chef d’œuvre, nous continuons le périple en direction de la ville basse :
Le théâtre creusé dans la roche par les Nabatéens au début de l’ère chrétienne ; il pouvait contenir environ 6000 personnes.
Petite pause rafraîchissante devant un jus de grenade, quelques achats dans une boutique tenue par le fils d’une néozélandaise qui a épousé un Bédouin. Il fabrique des bijoux en argent qui reproduisent des motifs nabatéens. Je me suis achetée une paire de boucles d’oreilles.
Nous longeons ensuite les tombes royales taillées dans la roche.
Puis nous escaladons une colline afin d’avoir un beau panorama sur le grand temple donnant sur la rue à colonnade.
Un peu plus loin sur la colline on pénètre dans ce qu’il reste de la Petra Church, datant des Ve et VIe s pour y admirer de belles mosaïques :
Un peu plus bas se trouve un restaurant où nous arrêtons pour le déjeuner. Le guide nous informe alors que nous avons quartier libre l’après-midi pour continuer la visite … Il nous suggère quelques endroits intéressants :
Le monastère situé en haut d’une colline, 850 marches à grimper, compter deux heures aller-retour ! Ou bien encore le tour d’une autre colline (une heure de marche avec des tronçons glissants) ou encore la grimpette jusqu’aux tombeaux …
Bon, c’est tout vu, je vais prendre tranquillement le chemin du retour … J’ai eu une bonne vue d’ensemble. Marie m’accompagne et nous repartons en sens inverse. Il fait très chaud et nous sommes obligées de faire de nombreuses pauses. Finalement au bout de trois heures nous atteignons la sortie du site !
Seuls trois membres du groupe auront eu le courage de grimper les 850 marches, dont Denis qui se coltine un sac à dos de 15 kilos contenant son matériel photographique !
Quant au guide, il s’est très certainement fait reconduire en voiture jusqu’à l’entrée du site.
Voilà … Veni et vidi.
Pétra en Jordanie par cheztinou
À suivre
13:31 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, pétra, jordanie