samedi, 01 mars 2014
33. Envoutante Éthiopie
18:54 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : voyage, afrique, ethiopie
dimanche, 05 janvier 2014
4. Préparatifs
Dans un peu plus d’un mois je pars donc en Ethiopie et je ne connais rien de ce pays dont on parle peu. Aussi jeudi, en allant porter mon passeport à Nouvelles Frontières pour l’obtention du visa, j’en ai profité pour aller à la FNAC afin de trouver un guide de voyage. C’est chose faite et je commence à me familiariser avec les noms des différents lieux où nous devons aller. Après Addis Abeba, la capitale, nous prenons la direction du sud-ouest.
Première étape à Arba Minch, puis Konso, Jinka, et enfin Turmi où nous restons deux jours en campement. Ensuite, nous remontons vers Harar en passant par Yabello, Yirga Alem, Nazareth (Adama) et Awash. Le voyage s’effectue en minibus ou en 4x4. Je ne sais pas combien nous serons exactement.
Le poète Arthur Rimbaud vécut dix ans à Harar. Sa maison n’existe plus, mais on trouve à l’emplacement présumé un petit musée.
Voilà en gros le programme de ce périple. En ce moment je recherche sur internet des informations sur les différents lieux où nous allons dormir.
En voici quelques uns :
Tout ça me semble très correct. Bon, il ne faut pas que j’oublie d’emporter une lampe de poche !
06:47 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : voyage, ethiopie
lundi, 14 octobre 2013
176. Escapade à Lisbonne -5-
Dimanche 6 octobre :
Pour ce dernier jour à Lisbonne, je décide d’aller flâner dans les rues du Bairro Alto qui est un quartier assez étendu et dont je n’ai pas vu tous les aspects.
C’est dimanche et tout est calme. Je flâne, évitant les ruelles pentues, puis, vers 10h, je prends un taxi pour aller visiter le jardin zoologique ; il y a longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de photographier des animaux.
Au début, tout se passe bien ; nous arrivons en vue du zoo dont j’aperçois l’entrée sur la droite. Mais, à ma grande surprise, le chauffeur s’engage dans l’avenue sur la gauche. Tout d’abord je pense qu’il fait le tour en raison d’un sens interdit. Mais je le vois qui ajuste ses lunettes, consulte son GPS, souffle comme un bœuf. Ça, c’est la meilleure du jour, je suis tombée sur le seul chauffeur de Lisbonne qui ne sait pas où est situé le zoo !
Il ne parle pas français, baragouine seulement l’anglais.
Aussitôt, je lui dis dans mon anglais approximatif :
— The road is no good, the zoo is come back. (J’ai lu Philippe Roth, ça sert !).
Il continue car impossible de faire demi-tour à cet endroit. Finalement cinq minutes plus tard, il me laisse devant l’entrée du zoo en se garant carrément sur le trottoir !
Le zoo de Lisbonne a été conçu dès 1884 en plein cœur de la ville. C’est une véritable oasis de verdure et cette promenade est un enchantement. Je déjeune tranquillement à la terrasse d’un petit café puis, vers 15h, je décide de rentrer dans le quartier de l’hôtel. Je vais faire un diaporama sur le jardin zoologique que je mettrai en ligne ultérieurement. Un aperçu :
Cette fois-ci je tombe sur un chauffeur de taxi excité : Il roule comme un fou, klaxonne à tout bout de champ. Nous arrivons très vite près de mon hôtel mais toutes les rues sont barrées en raison d’une fête sur la place. D’excité, il devient alors enragé, emprunte les ruelles adjacentes à toute allure.
— Vous savez, j’ai tout mon temps, dis-je afin de calmer ses ardeurs.
Mais rien n’y fait ; bientôt nous arrivons sur l’avenue mais un agent barre la circulation. Il profite alors que ce dernier est en train de parlementer avec le chauffeur de la voiture nous précédant pour passer sur le côté et s’engager sur la gauche malgré les coups de sifflet …
Ouf, me voici arrivée !
Je termine la journée en me baladant dans le centre de Lisbonne.
Lundi 7 octobre :
C’est la fin de mon séjour à Lisbonne. J’arrive à l’aéroport, puis, après avoir fait enregistrer ma valise, je rejoins la porte 22 d’où part le vol pour Paris. Comme à mon habitude, je laisse tout le monde passer (intutile de rester debout pour rien) … Seulement, lorsque j’arrive au contrôle, je m’aperçois que c’est un vol pour Milan !
— Euh …J’ai un petit problème ! Mon billet indique que le vol pour Paris est à la porte 22.
— J’ai fait une annonce il y a un quart d’heure déjà pour indiquer le changement ; le vol pour Paris est porte 15 maintenant.
Me voilà donc parcourant le long couloir au pas de course. J’arrive la dernière bien entendu.
— Bon, ce n’est pas de ma faute, vous n’avez qu’à annoncer les changements en français !
Deux heures plus tard je suis à Paris et à 20h20 précisément, je descends du train à Saint-Pierre-des-Corps :
— Boa tarde mon attachée de presse !
FIN.
11:16 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, portugal, lisbonne
dimanche, 13 octobre 2013
175. Escapade à Lisbonne -4-
Samedi 5 octobre :
Qui veut aller loin ménage sa monture ! C’est que je me dis ce matin au réveil lorsque je pose un pied au sol. Je programme donc une journée un peu plus reposante que les jours précédents : une balade en car le matin et une promenade en bateau pour l’après midi.
Me voici bientôt place du Commerce. Le bus découvert nous emmène d’abord dans les quartiers modernes situés au nord, puis nous quittons la ville pour aller jusqu’à Belem au sud. C’est de cet endroit que Vasco de Gama appareilla le 8 juillet 1497 ; il allait bientôt découvrir les Indes.
C’est ma première halte pour photographier le monastère des Hiéronymites (mosteiro dos Jeronimos). Sa construction débuta en 1496 sous le règne du roi Manuel Ier et le bâtiment échappa miraculeusement au terrible tremblement de terre qui se produisit en 1755.
Quand je vois la file d’attente des visiteurs à l’entrée, je n’ai plus envie de visiter.
Je longe alors l'imposant Centre culturel de Belém construit en 1992. Je me retrouve alors au bord du Tage, tout près du monument des Découvertes, tourné vers le fleuve. Il fut construit provisoirement en 1940 pour une exposition organisée par Salazar, puis en 1960, pour le 500ème anniversaire de la mort d’Henri le Navigateur, il fut reconstruit en dur au même emplacement.
Ce bel édifice représente une caravelle sur laquelle sont réunis tous les grands personnages de l’histoire portugaise liés aux grandes découvertes maritimes. À l’avant, tenant une petite caravelle dans les mains, c’est l’infant Henri.
Je reprends ensuite le car. Nous apercevons la tour de Belém, mais le car file. J’aurai l’occasion de la photographier de plus près l’après midi.
Il est 11h30 quand je me retrouve place du Commerce et je décide alors d’aller déjeuner au restaurant. Je ne vais tout de même pas quitter Lisbonne sans avoir goûter à la morue !
Je ne suis malheureusement pas dans le bon quartier … Ici, il n’y a que des restos pour touristes ; mais, n’ayant pas le courage d’aller plus loin, je finis par m’installer à une terrasse.
Bon, j’avais vu juste ! La morue est dégueulasse, elle baigne dans son jus, recouverte par quelques lamelles de carottes crues, des oignons bouillis et quelques rondelles de pommes de terre qui sont totalement ramollies. Mais lorsque la serveuse, bien gentille au demeurant et faisant l’effort de parler un français hésitant, me demande :
— C’est bon ?
Je réponds alors hypocritement :
— Oui, c’est parfait !
Bof, pas grave, je sais où en manger de la bonne une fois revenue à Tours.
Petite balade digestive en attendant le départ du bateau, à 15h.
J’arrive quelques minutes seulement avant le départ et il n’y a plus une seule place sur le pont supérieur. Par chance, il y a les portes ouvertes sur le pont inférieur et je m’y installe. Mais bientôt il faut bientôt jouer des coudes car tout le monde arrive en bas … Quelle galère !
Le bateau remonte le Tage jusqu’au parc des Nations, construit en 1998 pour l’exposition universelle. On peut apercevoir les différents pavillons à l’architecture audacieuse. Cet endroit mérite probablement une journée entière de visite.
Nous redescendons maintenant le fleuve jusqu’à Belém. Revoici le monument des Découvertes, de face, puis, un peu plus loin, la magnifique tour de Belem qui servait autrefois de tour de contrôle maritime sur le Tage. Elle date de 1515.
Fin de la balade … Je rentre tranquillement à l’hôtel tout en flânant dans les rues. Les artistes de rue ont parfois de bien étranges accoutrements :
À suivre
05:15 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, portugal, lisbonne
samedi, 12 octobre 2013
173. Escapade à Lisbonne -3-
Vendredi 4 octobre :
Au réveil, je ressens les effets de la marche de la veille. J’ai intérêt à ne pas trop forcer ce matin si je veux être en forme pour la visite programmée de l’après midi.
Je quitte l’hôtel vers 9h et je vais me balader tranquillement le long du Tage entre les deux gares fluviales. Puis au retour, un arrêt café à la terrasse du restaurant Aura.
Décoration originale dans les toilettes !
Après quelques achats, je rentre déjeuner à l’hôtel.
À 14h30 je retrouve donc le petit groupe de visiteurs sous l’arc de Triomphe. Nous sommes 9 et le guide s’appelle Jean. C’est un Français installé à Lisbonne depuis quelques années et en bavardant, j’apprends qu’il a fait ses études à la fac des Tanneurs à Tours.
Il nous emmène dans les ruelles d’Alfama, nous pénétrons dans quelques vieilles boutiques, nous papotons avec des gens du quartier.
Je vous présente Albertina et sa sœur, Célia :
Albertina nous fait goûter à une liqueur de sa fabrication.
Plus la visite avance et plus j’ai du mal à suivre les autres. Il faut dire que ça grimpe fort ! Heureusement qu’on fait des pauses de temps à autre !
Après Alfama, on se retrouve dans Mouraria puis dans Graça.
Finalement la balade nous conduit jusqu’au belvédère de Nossa Senhora do Monte d’où l’on a une vue très large sur les quartiers du nord de la ville. Il est tout de même 19h30 … Ce qui veut dire que l’on a marché presque cinq heures.
On se quitte là, je rentre à l’hôtel en taxi. Vous trouverez –en bas de cette note- un lien qui vous permettra de découvrir le site de ces visites insolites. Si vous avez l’occasion d’aller à Lisbonne, je vous les conseille vivement !
Avant de rentrer à l’hôtel, je m’arrête prendre un pot à la terrasse d’un café. Je suis alors abordée par une femme.
— Désolée, lui dis-je, mais je ne comprends pas !
Elle se met alors à parler français et elle me déballe toute sa vie : 47 ans, au chômage, très malade, elle n’arrive plus à payer son loyer :
— J’ai si peur de me retrouver dans la rue ! me dit-elle alors, les larmes dans les yeux.
Pff …
— Allez, asseyez-vous, que voulez-vous boire ? Un café ? Avez-vous faim ?
Elle prend un café mais refuse mon invitation à dîner. Nous papotons encore un peu ; je sens que le fait de parler à quelqu’un lui fait du bien. Je lui donne un peu d’argent, sachant pertinemment que cela ne résoudra absolument pas ses problèmes. Elle disparait bientôt dans la foule … Elle s’appelle Anna-Christina. Je la regarde s’éloigner avec tristesse.
À suivre
Pour en savoir plus :
05:43 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, portugal, lisbonne