Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 12 mars 2014

45. Carnet de voyage en Éthiopie -10-


podcast

Lundi 24 février : en route pour Adama (Nazret).

 

Ethio2pie 005a.jpg

Izhar nous explique que l’hôtel où nous venons de passer la nuit appartient à un célèbre marathonien éthiopien. Cet établissement attire la jet set d’Addis Abeba qui vient y passer le week-end. Ce matin toutes les belles voitures de la veille ont disparu. Tout ce beau monde est retourné vaquer à ses occupations.

Avant de quitter définitivement Hawasa, nous allons faire un tour au bord du lac voir les pêcheurs en pleine activité.

Ethio2pie 035a.jpg

Ethio2pie 040a.jpg

Ethio2pie 038a.jpg

Ethio2pie 036a.jpg

Ethio2pie 051a.jpg

La première chose qui frappe est le nombre impressionnant de pélicans, mais aussi de marabouts !

Ethio2pie 045a (2).jpg

— Bouh, l’affreux, que tu as le bec sale !

Ethio2pie 047a.jpg

Sur la rive, les hommes s’activent au dépeçage des poissons et des petits restaurants proposent la dégustation de friture ou de soupe de poissons, tout ça dans une ambiance bon enfant.

Ethio2pie 048a.jpg

 

Ethio2pie 049a.jpg

Ethio2pie 052a.jpg

Ethio2pie 053a.jpg

Nous reprenons la route en direction du nord. Nous longeons la future autoroute reliant Addis Abeba à Hawasa. Dans quelques années la région sera méconnaissable !

Ethio2pie 061a.jpg

Ethio2pie 066a.jpg

Ethio2pie 074a.jpg

Nous nous arrêtons bientôt au bord du lac Shala. Tout autour coulent des petits rus dont les eaux atteignent les 97°. Voyez les bulles à la surface !

Ethio2pie 075a.jpg

Au loin on aperçoit des flamants roses. Depuis vingt le pompage intensif des eaux du lac pour l’irrigation a fait baisser dangereusement son niveau.

Ethio2pie 081a.jpg

Pause déjeuner : je prends le plat traditionnel (le tips ?). Puis petite balade jusqu’à un embarcadère ; c’est l’occasion de photographier quelques beaux oiseaux

Ethio2pie 127a.jpg

 

Ethio2pie 103b.jpg

Ethio2pie 106b.jpg

Ethio2pie 116a (2).jpg

Et encore des marabouts, présents partout ! Jamais de ma vie je n’en avais vu autant en liberté !

Ethio2pie 128a.jpg

Puis nous reprenons la route ; attention, le chargement de coton penche dangereusement :

Ethio2pie 135a.jpg

Nous atteignons l’hôtel à la nuit tombante. Il est situé à l’entré de la ville, dans un havre de verdure et qui dit verdure dit … moustiques ! Une légère odeur d’insecticide règne dans la pièce et le nombre de cadavres gisant au sol en est une preuve. Néanmoins quelques spécimens plus costauds ont résisté. Pas grave, je mettrai la moustiquaire.

Je retrouve Sonia, Kiki et Izhar pour l’apéro journalier, un moment de détente très appréciable. C’est alors qu’arrive monsieur La Baule, tout excité :

— Dis-moi Izhar, tu ne sais pas si je pourrais avoir des cacahuètes ? ( Ah, la bouteille de pastis ne doit pas être encore terminée !).

— Attends, je vais demander !

Et Izhar se renseigne auprès du serveur.

Mais monsieur La Baule est pressé et il repart aussi sec. On saura le lendemain qu’il est parti en ville pour tâcher d’en trouver, en vain.

C’est alors que le serveur nous apporte un assortiment de petites graines toutes chaudes que l’on dégustera  à leur santé !

Le dîner traîne en longueur, comme d’habitude. Le service est extrêmement long pour nous qui avons l’habitude de manger à toute vitesse. Plus les jours passent et moins je mange ; je me contente d’une soupe et d’une salade de fruits. En principe je me rattrape au petit déjeuner.

Ethio3pie 039a.jpg

Je rejoins ma chambre avec plaisir car elle est spacieuse et le bureau me donne envie de m’installer et de mettre à jour mon carnet de notes. 

À demain !

 

 

11:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, ethiopie, adama

mardi, 11 mars 2014

44. Carnet de voyage en Éthiopie -9-


podcast

Dimanche 23 février : en route pour Hawasa.

 

voyage, ethiopie, awasa

Lorsque j’arrive pour le petit déjeuner, je trouve Sonia tout excitée :

— Figure-toi que j’ai trouvé ce matin, dans la salle de bain, une bestiole avec une grosse carapace noire.  Puis, dans le bac à douches, ça grouillait de blattes aussi longues que mon pouce !  Beurk …

— Ah non, je n’ai rien vu si ce n’est que je n’avais pas d’eau au lavabo et que le pommeau de la douche ne fonctionnait pas. Je me suis donc lavée au gant de toilette !

Les autres arrivent et c’est le même leitmotiv. On dirait un concours à qui en aurait compté le plus ! 

Le petit déjeuner n’est pas fait pour nous rendre de bonne humeur : une petite tasse de café et une crêpe, point final !

Bon, voici une journée qui commence plutôt mal.

Nous quittons cet endroit sans regret et à la sortie de la ville nous nous arrêtons sur le marché aux bestiaux.

voyage, ethiopie, awasa

voyage, ethiopie, awasa

D’un côté, tout autour de la mosquée, sont regroupés les zébus et de l’autre côté de la route ce sont les chèvres et les dromadaires.

voyage, ethiopie, awasa

 

voyage, ethiopie, awasa

voyage, ethiopie, awasa

voyage, ethiopie, awasa

Puis nous reprenons la route. La région est très belle, nous passons d’une vallée à l’autre. La culture du café y est très répandue et nous nous arrêtons à Agre Mariyam pour une dégustation et une pause pipi aussi.

Je n’arrive pas à avaler le café que je trouve beaucoup trop fort et je sors dans la rue faire quelques photos :

voyage, ethiopie, awasa

voyage, ethiopie, awasa

L'étal du boucher :

voyage, ethiopie, awasa

L’après midi, nous traversons une région de cultures fruitières. Sur la route, les jeunes vendent ananas, avocats, oranges, fraises, mangues. Nous demandons alors à Izhar d’en acheter car depuis notre arrivée, nous n’avons guère eu l’occasion de manger des fruits.

Nous sommes dans une région habitée par les Sidamo qui forment une communauté d'environ trois millions d'habitants. Izhar nous emmène alors chez un pasteur qui accepte de nous recevoir dans sa maison traditionnelle.

voyage, ethiopie, awasa

 

voyage, ethiopie, awasa

voyage, ethiopie, awasa

La route est goudronnée mais dans un état pitoyable et le trafic est intense. Soudain un choc violent à l’avant de la voiture : un cable électrique est soudain venu percuter la voiture. Plus de peur que de mal par chance ! Le temps change, le vent s’élève et le ciel prend des teintes sombres. L’orage n’est pas loin.

Nous arrivons le soir à Awasa. Quand nous pénétrons dans les jardins de l’hôtel, nous n’en croyons pas nos yeux : sur le parking, que des grosses voitures neuves et dans les jardins des gens bien habillés qui dînent au son d’une musique d’ambiance ; Les chambres sont impeccables, mon lit est parsemé de pétales d’hibiscus. Le confort quoi ! Ça va nous changer de la veille.

voyage, ethiopie, awasa

— Sonia, si on allait prendre un gin tonic ?

Aussitôt dit, aussitôt fait. Comme il n’y avait plus de place, le serveur nous installe une table supplémentaire. Des éclairs sillonnent le ciel noir ; finalement il pleuvra dans la nuit.

Nous nous retrouvons bientôt à trois pour le dîner, Kiki étant arrivé entre temps.

Il nous a fallu attendre plus d’une heure pour obtenir le premier plat. Les autres membres du groupe arrivent bientôt.  Ayant fini la salade de fruits, je prends congé de tout le monde.

— Bon appétit et à demain !

 

J’apprendrai qu’après notre départ, Muriel Robin, qui ne tient pas en place plus de cinq minutes, a pris les choses en mains ; elle a tout d’abord montré aux serveurs comment on débarrasse une table puis elle est allée en cuisine pour « secouer » les cuisiniers. Il y a des fois où l’on a honte de dire que l’on est Français ! 

08:40 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, ethiopie, hawasa

dimanche, 09 mars 2014

43. Carnet de voyage en Éthiopie -8-


podcast

Samedi 22 février : dans la région de Yabello

La première chose que je fais en me réveillant est de regarder mon pied : ouf, il n’est pas gonflé ! Ce matin, je vais mettre des chaussures de sport par précaution.

Avant de quitter l’endroit, je photographie quelques beaux oiseaux dans le jardin :

Ethio1pie 380a.jpg

Ethio1pie 376a.jpg

Nous partons vers 8h30 et longeons pendant plusieurs kilomètres la chaîne de montagne sur une piste parfois très chaotique.

Ethio1pie 387a.jpg

Ethio1pie 394a.jpg

Ethio1pie 398a.jpg

Le paysage est très changeant : après une région verdoyante au sol fertile où les paysans sont en train de labourer des parcelles en terrasses, nous voici bientôt dans une région de savanes où l’on aperçoit les premiers troupeaux de dromadaires.

Ethio1pie 417b.jpg

Après cinq heures de route, nous nous arrêtons dans la ville de Yabello pour le déjeuner. Il n’y a qu’un seul hôtel, c’est là que nous passerons la nuit.

Ethio1pie 475.JPG

Mais pour l’instant, c’est l’heure du déjeuner et l’on retrouve notre cuistot itinérant venu spécialement dans cet hôtel pour nous faire la cuisine ! Tant mieux, c’est signe que l’on va bien manger.

voyage, ethiopie, yabello

Ethio1pie 424a.jpg

L’après midi nous partons nous balader dans les environs. Nous découvrons un lac salin  niché au creux d’un ancien cratère. Le sel est ensuite récupéré puis expédié dans le reste du pays et même dans les pays voisins.

Ethio1pie 449a.jpg

Ethio1pie 453.JPG

Notre arrivée a fait sortir tous les habitants du village et un vieux déballe alors plein d’objets anciens. Un peu plus loin, le guide nous montre un puits immense dans lequel les hommes vont puiser l’eau et la remonte dans des seaux en faisant une chaîne humaine pour la déverser ensuite dans un abreuvoir qu’ils ont creusé dans le roc. Un large chemin pentu permet ensuite aux troupeaux de venir boire. Les photos ne rendent pas l’effet escompté, mais imaginez voir débouler du haut tout un troupeau assoiffé ! Mieux vaut se ranger sur le côté !

Ethio1pie 472a.jpg

La nuit tombe au moment où l’on rentre à l’hôtel et sur la piste il faut faire du gymkhana  entre les dromadaires qui déboulent de chaque côté.

Ethio1pie 473a.jpg

Je me couche très vite, un peu fatiguée par la journée et j’en oublie de vérifier l’état des lieux.

À demain  

05:29 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : voyage, ethiopie, yabello

samedi, 08 mars 2014

42. Carnet de voyage en Éthiopie -7-


podcast

Vendredi 21 février : Rencontre avec les Karo et les Hamer.

 

Ethio1pie 347a.jpg

Cette nuit sous la tente fut assez agréable. Nous allons prendre le petit déjeuner là où la veille au soir nous avons dîné. C’est également dans cet endroit que nous reviendrons dormir ce soir.

Ethio1pie 345a.jpg

Quel est le programme pour la journée ?

Ce matin, visite d’un village karo situé à deux heures sur une piste en très mauvais état. Les Karo forment une communauté d’environ trois cents personnes, ils vivent sur les hauteurs dominant la vallée de l’Omo. Ils se percent la lèvre inférieure dans laquelle ils introduisent différentes décorations.

Ethio1pie 330a.jpg

Les petits greniers à grains :

Ethio1pie 331b.jpg

Ethio1pie 335a.jpg

 

Ethio1pie 336b.jpg

 

Ethio1pie 337a.jpg

 

Ethio1pie 338b.jpg

 

Ethio1pie 340b.jpg

 

Ethio1pie 339a.jpg

De nouveau deux heures de piste et après le déjeuner, nous avons droit à une petite sieste jusqu’à 16h pour nous remettre avant de partir à la rencontre d’un village occupé par une autre tribu, les Hamer.

Ethio1pie 352a.jpg

Le principe reste toujours le même : 5 birrs pour une photo. Ma réserve de petites coupures a largement diminué et je suis obligée d’y aller au compte-goutte.

Ethio1pie 348c.jpg

Ethio1pie 349b.jpg

Ethio1pie 350c.jpg

Ethio1pie 350d.jpg

Ah, justement, j’aperçois un vieil homme très digne ; je le photographie et lui tends mon billet. Mais il n’en veut pas, le jugeant trop usagé et il s’avance vers moi afin de me le redonner.

Ethio1pie 351b.jpg

 

Je recule et pose alors le pied sur une branche épineuse au sol, parmi les excréments d’animaux, les longues épines viennent se planter dans ma cheville gauche  et aussitôt le sang se met à dégouliner ! Et ça coule, ça coule, un kleenex, puis deux ne suffisent pas à arrêter l’hémorragie. Le pire dans tout ça est l’arrivée des mouches ! Les autres regardent :

— Oh dis donc, qu’est-ce que tu perds comme sang !

Par chance Muriel Robin qui est suréquipée prend les choses en mains :

— Bon, va t’asseoir sur le marche-pied du 4x4. Fais voir … Ah dis donc, qu’est-ce que ça saigne ! On va mettre tout de suite un antiseptique, puis un pansement.

Aussitôt dit, aussitôt fait ; le pansement ne tient pas très bien et je regarde avec appréhension les plaies afin qu’aucune mouche ne vienne s’y poser. Le sang a fini par s’arrêter de couler, mais j’ai perdu toute envie de faire de la photo.

Et pendant ce temps-là, le vieil homme nous a suivies, brandissant toujours le billet de cinq birrs !  

Le soir en arrivant à l’hôtel Sonia me refera un autre pansement plus solide après que j’aie redésinfecté avec de la biseptine ( qui était restée au fond de la valise). Sur ce coup-là, j’ai manqué de prudence, j’aurais dû mettre des chaussures fermées. Ça me servira de leçon pour une prochaine fois.

Pour me remettre de mes émotions, je déguste un gin-tonic en compagnie de Sonia à la terrasse de l’hôtel. La nuit tombe bientôt. Sonia réussit à avoir du réseau et me prête son téléphone pour appeler Peggy. Depuis le départ je n’ai pu lui envoyer qu’un seul texto et je ne sais même pas si elle l’a reçu :

— Allo Peggy ? Bon, je te téléphone pour te dire de ne pas t’inquiéter si tu ne reçois pas de nouvelles, mais il n’y a pratiquement jamais de réseau. Aujourd’hui je me suis écorchée la jambe, le sang n’arrêtait pas de couler et il y avait des mouches partout, partout. Mais bon, à part ça, tout va bien. Je ne te rappellerai pas, préviens Christine ! Grosses bises.

C’est alors que l’on voit monsieur Bidochon arriver avec Sa bouteille de pastis et Ses cacahuètes et s’installer sans complexe à une table avec ses amis ! J’hallucine devant un tel sans-gêne. Je suppose qu’en France il ne se permettrait pas un tel comportement.

Avant de me coucher j’enfile une chaussette afin de maintenir le pansement. Ça ne me fait pas mal mais j’appréhende le lendemain :

— Si ça se trouve, ça va gonfler, peut-être même s’infecter … Si ça se trouve, on va peut-être devoir me couper le pied !

Mais je finis par m’endormir.

À demain !

Pour en savoir davantage :

 

Rencontre avec les Hamer d’Éthiopie


Rencontre avec les Hamer d'Ethiopie par Autour_du_Monde

04:43 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, ethiopie, karo, hamer

vendredi, 07 mars 2014

41. Carnet de voyage en Éthiopie -6-


podcast

Bienvenue chez les Mursi :

Pour en savoir davantage sur les mœurs de cette tribu, reportez-vous ICI :

 

voyage,ethiopie,mursi

 

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage,ethiopie,mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage,ethiopie,mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

 

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

voyage, ethiopie, mursi

 voyage,ethiopie,mursi

05:43 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, ethiopie, mursi