Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 29 septembre 2012

210. Carnet de voyage au Brésil -15-

podcast

Jeudi 13 septembre : retour à Rio

 En consultant mon carnet ce matin, je constate que je n’ai plus rien écrit à partir de la date ci-dessus inscrite. Il faut donc que je fasse appel à ma mémoire !

Bre4sil 006a.jpg

Le matin, nous quittons l’hôtel avec nos valises et un car nous conduit de nouveau au site des chutes pour une visite de la réserve d’oiseaux.

Bre4sil 004.JPG

Certains ont également souhaité survoler les chutes en hélicoptère. J’ai hésité un moment à m’inscrire, puis finalement j’ai renoncé en me disant que je risquais sans doute d’être mal placée et de ne pouvoir photographier correctement. Le survol des chutes  coûtait relativement cher (120 euros pour 10minutes). Je n’ai donc pas pris le risque … Et j’ai bien fait !

À la descente d’hélicoptère, Philippe, qui était placé à l’arrière, m’a avoué ne pas avoir pu filmer dans de bonnes conditions. En fait, la seule place valable dans ce genre de balade est celle située à côté du pilote !

Revenons au parc animalier. Il regroupe des centaines d’espèces différentes, oiseaux, reptiles, papillons. J’ai mitraillé au maximum sans grand espoir quant au résultat.

 

Bre4sil 043a.jpg

 

Bre4sil 045b.jpg

 

Bre4sil 101a.jpg

 

Bre4sil 145a.jpg

Effectivement, au final, je me retrouve avec seulement une petite dizaine de photos valables. Vous allez me dire : C’est mieux que rien ! Oui, certes, mais c’est toujours décevant.

Bre4sil 149.JPG

 

Bre4sil 180a.jpg

 

Bre4sil 184a.jpg

 

Bre4sil 219a.jpg

 

Bre4sil 232.JPG

 

Bre4sil 209a.jpg

 

Bre4sil 236a.jpg

À la sortie du parc, je jette un œil à l’étalage des marchands installés là. J’ai soudain un déclic en apercevant un chapeau de soleil, exactement ce que je cherche ! C’est une sorte de canotier avec un liseré noir. Me voilà donc affublée du chapeau et pas moyen de le mettre dans la valise au risque de l’écraser. Je finirai donc ce voyage avec le chapeau sur la tête. Heureusement qu’il ne pleuvait pas à Paris quand je suis arrivée !

Bre4sil 246a.jpg

Maintenant, direction l’aéroport. Après l’enregistrement de nos bagages, nous faisons nos adieux à Geferson qui se montra pleinement à la hauteur de sa tâche. Quand on pense que c’est un ancien séminariste ! Heureusement il s’est rattrapé depuis. C’eût été du gâchis …

Quelques heures plus tard, nous atterrissons à Rio, retour à la case départ. Carmen nous attend et nous voici partis en direction de Copacabana où nous passerons la nuit dans le même hôtel qu’à l’arrivée. Le trajet s’annonce un peu long en raison des nombreux embouteillages.

 

Bre4sil 248.JPG

Sur la photo (qui n’est pas bonne) vous pouvez néanmoins apercevoir -sur la droite- les murs construits pour cacher les favelas.

Durant ce laps de temps, elle nous explique le programme du lendemain :

— En principe, vous avez une journée libre que vous pouvez utiliser comme bon vous semble. Mais si cela vous intéresse, je vous propose d’aller dans le centre –ville.

Naturellement tout le monde accepte cette invitation. On se voyait mal partir à l’aventure dans une ville aussi peu  sûre ! 

Sur ces bonnes paroles, je rejoins ma chambre en oubliant le dîner !

À suivre 

209. Carnet de voyage au Brésil -14-

podcast

Mercredi 12 septembre : visite des chutes côté argentin.

Bre2sil 201.JPG

La journée s’annonce chargée : nous quittons l’hôtel à 8h en direction de la frontière argentine. Petit arrêt durant lequel Geferson donne nos passeports au bureau de la douane. Puis nous voici donc en Argentine ! Nous ne changeons pas d’argent puisque nous pouvons régler les occasionnels achats en réals ou en euros.

Bre2sil 202a.jpg

Durant toute la journée, nous allons donc nous balader  sur ce site prestigieux, fort bien aménagé.

Bre2sil 235.JPG

 

Bre2sil 251.JPG

 

Bre2sil 252.JPG

Outre le spectacle des chutes, nous avons aussi la chance de croiser des groupes de singes et d’apercevoir quelques nouveaux papillons.

Bre2sil 330.JPG


Bre2sil 386.JPG

 

Bre2sil 395a.jpg

 

Bre2sil 396a.jpg

 

Bre2sil 400.JPG

 

Bre2sil 431a.jpg

Nous passons près d’un hôtel abandonné. Juste à côté, un nouvel hôtel très moderne a été construit. Quel gâchis d’avoir ainsi laissé cette bâtisse se détériorer. Elle avait pourtant plus de cachet que la nouvelle et s’intégrait fort bien dans le paysage.

Bre2sil 357a.jpg

La pause déjeuner en terrasse attire les pies locales :

Bre2sil 370a.jpg

En cours de route, j'ai également aperçu :

Bre2sil 368a.jpg

 

Bre2sil 428a.jpg

L’après-midi, nous reprenons les balades sur les passerelles construites au-dessus des chutes :

Bre2sil 403a.jpg


Bre2sil 261.JPG

 

Bre2sil 410.JPG

La journée s'achève par une promenade en petit train qui nous ramène au point de départ. Nous récupérons nos passeports puis nous rentrons à l’hôtel vers 18h.

Durant cette journée, Marcelle est tombée deux fois de suite. Par chance pour elle, rien de cassé !

À suivre

vendredi, 28 septembre 2012

207. Carnet de voyage au Brésil -13-

podcast

Mardi 11 septembre : départ pour les chutes d’Iguaçu.

 — Alors, cette soirée ?

— Le spectacle était parfait, mais alors le restaurant, une vraie catastrophe. Le menu était fixé par avance, et nous étions les seuls clients !

Mes doutes étaient donc bien fondés.

Tout le monde se retrouve dans le hall de l’hôtel à 7h avec ses bagages. Nous quittons en effet Salvador. Le petit bus nous conduit jusqu’à l’aéroport en empruntant la route côtière.

— Au revoir Antonio !

Bre2sil 119.JPG

Décollage à 9h20 en direction de Curitiba. Une courte escale puis envol vers Foz do Iguaçu où nous arrivons vers 15h.

Le nouveau guide s’appelle Geferson (et non Jefferson),  il est âgé d’une trentaine d’années. Il nous propose alors de débuter aussitôt la visite des chutes de la rivière Iguaçu du côté brésilien, profitant que le temps est dégagé.

 

Bre2sil 124a.jpg

Nous voici donc partis pour une marche à pied d’environ 6km sur un chemin fort bien balisé.

Bre2sil 135a.jpg

 

Bre2sil 127a.jpg

Le spectacle est grandiose : non seulement ces chutes sont spectaculaires, mais en plus, tout le long du chemin, nous découvrons une flore et une faune magnifiques.

Bre2sil 157.JPG

Tout d’abord les coatis, espèce de petits mammifères rongeurs qui circulent librement à la recherche de nourriture. Geferson nous avait donné les consignes de sécurité :

 — Ces animaux ne sont pas farouches, mais surtout n’essayez pas de les caresser car vous risquez alors de vous faire mordre dangereusement.

Consigne retenue ! Nous les laissons donc déambuler parmi nous, ils vaquent à leurs petites occupations sans même nous prêter un regard.

Autre curiosité : la prolifération de papillons aux multiples couleurs.

 

Bre2sil 183a.jpg

 

Bre2sil 182a.jpg

 

Bre2sil 176a.jpg

Le chemin se termine au pied des chutes. Arrosage garanti !

Bre2sil 188a.jpg

 

Bre2sil 186a.jpg

À la soirée, nous découvrons notre nouveau lieu d’hébergement, l’Hôtel Continental Inn. À la distribution des clefs, Marcelle est soudainement aux cents coups :

— Ah non, je ne veux surtout pas la chambre 113 ! Ça porte malheur !

Ces dames déménagent donc dans une nouvelle chambre.

Le soir, le guide nous propose de nous envoyer un minibus qui nous conduira dîner dans un restaurant où l’on sert des churrascos ( les fameuses brochettes de viande).

Nous sommes huit à nous rendre dans ce restaurant. À la table, je me retrouve placée à côté des Bisounours. Un malheureux musicien est assis devant son synthé. Quand il voit que nous sommes Français, il se met alors à jouer  des airs du répertoire. Nous avons bientôt droit à « La vie en rose », « Aline », ainsi que divers autres morceaux qui ne me reviennent pas en mémoire. Madame Bisounours est aux anges :

— Oh que c’est beau ! Oh, mon Amour, tu te souviens de cet air ? C’est « Jeu défendu » de Richard Clayderman.

Alors là, c’en est trop ! Je me sens obligée d’intervenir :

— Non, ce n’est pas « Jeu défendu », mais « Jeux interdits » et c’est la musique du film éponyme dans lequel jouait Brigitte Fossey.

Vous comprendrez qu’à l’instant précis … JE M’EMMERDE !

Après ce long moment de solitude, devant mon assiette où s’empilent par couches successives différents morceaux de viande, de fromage chaud, d’ananas, de saumon, je suis finalement heureuse de regagner ma chambre. 

Allez, demain ça ira mieux ! Nous passons en Argentine.

À suivre 

Complément d'informations :

Si vous ne connaissez pas :

jeudi, 27 septembre 2012

206. Salvador de Bahia

J'ai pris énormément de photos à Salvador. C'est la raison pour laquelle j'ai fait deux diaporamas distincts :

Dans le premier, on y voit surtout l'architecture et quelques scènes de rues.


Brésil 5 par cheztinou

Dans le second, plus insolite, vous y verrez ... Mais regardez plutôt !


Brésil 6 par cheztinou

Demain, nouvelle étape dans ce voyage.

mercredi, 26 septembre 2012

205. Carnet de voyage au Brésil -12-

podcast

Lundi 10 septembre : découverte de Salvador

Nous sommes ici depuis un jour déjà et nous n’avons encore rien vu d’intéressant. Aujourd’hui est donc une journée consacrée à la visite de la ville.

Bre2sil 432a.jpg

Salvador est scindée en deux :

- la partie haute, ou Pelourinho –le pilori- classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité depuis les années 1990.

- la partie basse, plus éclectique.

La population compte environ 3 millions d’habitants avec l’agglomération. Enfin, Salvador est mondialement connue pour son célèbre Carnaval de rues, le plus important au monde !

Elle fut la première capitale du Brésil ; c’est là qu’arrivaient principalement les bateaux en provenance d’Afrique avec leur cargaison d’esclaves. La ville a conservé de nos jours beaucoup d’anciennes traditions (pratique du vaudou, cuisine épicée, etc).

 

Bre2sil 471a.jpg

 

Bre2sil 011.JPG

 

Bre2sil 431.JPG

Cette balade à pied dans les rues est très agréable. Nous traversons des quartiers populaires très animés ; les maisons de style colonial présentent une belle restauration. Il reste cependant encore bien du travail !

 

Bre2sil 037a.jpg

 

Bre2sil 544a.jpg

Nous n’échappons pas, bien sûr, à l’arrêt dans une bijouterie. Cela m’arrange bien car, pendant que les autres sont dans la boutique, j’ai du temps pour flâner à ma guise.

 

Bre2sil 497a.jpg

Visite de l’église du couvent Sao Francisco, richement décorée. Les murs du cloître sont décorés d’azujelos, chaque mur traitant d’un thème différent (l’argent, l’amitié, la vertu et la mort).

Bre2sil 512a.jpg

 

Bre2sil 514a.jpg

Dans cette église, enfin, j’ai pu découvrir que les anges ont un sexe. La preuve :

Bre2sil 525a.jpg

Le midi, nous déjeunons sur la place du Pilori, ancien lieu de torture des esclaves. Un restaurant au kilo qui, comme les précédents, brille par sa médiocrité.

Antonio profite de cette pause pour nous proposer une sortie optionnelle pour le soir :

— Il s’agit d’un spectacle de grande qualité avec des chants et des danses suivi d’un dîner dans un restaurant. Le prix de la prestation est de 140 réals.(environ 60 euros).

 Je m’y inscris sans grande motivation car on ne peut photographier le spectacle et pour ce qui est de la bouffe … Je me méfie.

L’après-midi, nous reprenons le petit bus qui nous emmène dans le quartier de Bonfim, situé dans la ville basse. Située en bord de mer, il y fait tout de suite beaucoup plus frais. À cet endroit, il y a aussi de jolies maisons en cours de restauration.

 

Bre2sil 083a.jpg

 

Bre2sil 105a.jpg

 

Bre2sil 106a.jpg

Nous visitons ensuite la basilique Notre-Seigneur-de-Bonfim. Elle fut construite en 1745 pour recevoir une statue du Christ en provenance de Setubal, au Portugal. À l’intérieur, dans une petite pièce, on peut apercevoir des ex-voto en plastique suspendus au plafond ; ce sont les fidèles qui apportent ainsi la représentation de la partie malade de leur corps dans l’espoir d’une guérison.

 Bre2sil 102a.jpg

Retour dans le centre ville pour un arrêt au Mercato Modelo, marché couvert situé face à l’embarcadère.

 

Bre2sil 109a.jpg


Pendant que les autres sont à la recherche d’objets à rapporter, je me balade tout autour. Il reste encore de beaux édifices à restaurer :

 

Bre2sil 110a.jpg


Bre2sil 111a.jpg

Alors que j’attends patiemment, j’observe soudain un pauvre gamin, d’environ 14-15 ans, d’une grande maigreur, les jambes couvertes de plaies et qui tente désespérément d’obtenir quelques pièces auprès des gens qui passent indifférents. Il reste à l’extérieur, craignant probablement de se faire chasser s’il pénètre plus avant. Au bout d’un certain temps et voyant que les autres du groupe commencent à arriver, je me lève, décidée à faire quelque chose s’il m’aborde.

Effectivement il vient vers moi et portant les doigts à sa bouche, il me fait comprendre qu’il a faim. La solution la plus simple aurait été de lui donner alors de l’argent, mais je préfère acheter de la nourriture. Il m’entraîne alors sur le côté du Mercato, un endroit assez glauque et désert, puis nous pénétrons à l’intérieur d’une sorte de buvette sombre. À cet instant, je me dis que ce n’est sans doute pas très prudent, mais bon, j’y suis …

Deux ou trois hommes sont assis, près d’un distributeur de boissons attaché avec une grosse corde et derrière un comptoir sinistre trône une espèce de grosse matrone à l’air revêche.

Je lui fais comprendre par gestes et en sortant un billet que je veux qu’elle donne à manger au gamin. S’engage alors une discussion entre elle, les hommes et le gamin, discussion à laquelle je ne comprends évidemment pas un traître mot. Finalement, un des hommes se lève, détache le distributeur et en sort une bouteille de soda. Je hausse le ton et précise par gestes que je veux  DE LA NOURRITURE ! La matrone finit alors par ouvrir son frigo et en sort un gros beignet qu’elle balance plus qu’elle ne tend au gamin qui se précipite dessus, me serre fortement les mains et disparait aussitôt. Geste dérisoire de ma part, penserez-vous ? Oui, probablement, ce n’est pas en agissant ainsi que le problème de la délinquance des enfants sera résolu, mais d’un autre côté, la vue de ce gamin m’avait profondément émue. Pourtant ce n’est pas la première fois que je suis confrontée à ce genre de situation : en Inde, par exemple, si on se laissait attendrir, on passerait son temps à nourrir tous les affamés qui sont dans la rue. Enfin, c’est comme ça … Ce jour-là, à cet instant précis, j’ai ressenti le besoin de donner un petit quelque chose.

Mais revenons à nos moutons !

Au retour à l’hôtel, Antonio récolte les sous pour le spectacle-dîner du soir. Finalement je décide de ne pas aller à cette soirée. Le spectacle est certainement de qualité, mais je me méfie du dîner qui suit. Je prétexte alors une fatigue soudaine et je reste passer la soirée dans ma chambre. J’éprouve le besoin d’être un peu seule. J’en profite pour transférer mes photos sur mon ordinateur et tenir à jour mon carnet.

À suivre

11:37 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, bresil, salvador, bahia