mercredi, 18 juin 2014
105. L'Andalousie, épilogue
Mercredi 4 juin 2014 : visite de Cordoue
Départ du bus à 8h30 en direction de Cordoue. Le temps est splendide comme les jours précédents.
Le programme indique la visite de la cathédrale de Cordoue, puis une balade dans le quartier juif de Santa Cruz.
Les cars nous laissent sur les bords du Guadalquivir et nous traversons l’ancien pont romain à pieds pour pénétrer à l’intérieur de la forteresse.
Pour l’historique de la cathédrale, reportez-vous ICI.
À cet instant de la matinée, je ne m’attendais absolument pas à ce que j’allais voir et qui me laissa très perplexe pour ne pas dire totalement ahurie !
— Vous avez détruit ce que l’on ne voyait nulle part pour construire ce que l’on voit partout ! s’exclama l’empereur Charles Quint quand il découvrit pour la première fois les lieux.
Pourquoi une telle colère, me direz-vous ?
Eh bien, à l’origine, se dressait une magnifique mosquée construite par les Musulmans de 785 à 987.
Au XIIIe siècle, la ville de Cordoue est reprise par Ferdinand III de Castille et la mosquée est reconvertie en église. Une partie des colonnades est démolie, les ouvertures sont bouchées et remplacées par de multiples petites chapelles toutes plus surchargées les unes que les autres. Enfin, en 1239 la partie centrale de la mosquée est remplacée par la construction d’une cathédrale. Pour achever le massacre, le minaret fut caché dans la construction du clocher.
Quand on pénètre à l’intérieur, on est un peu déboussolé ! La mosquée a perdu toute sa beauté et sa pureté originelle et que dire de la cathédrale avec ses mélanges de style renaissance, gothique, baroque ! Tout cela est bien fouillis …
Je repense alors à la basilique Sainte-Sophie à Istanbul qui fut transformée en mosquée. Cette reconversion n’enlève nullement la beauté des deux architectures. Mais ici, dans le cas de Cordoue, il faut bien avouer que les catholiques ont eu la main lourde !
Alors, doit-on parler d’une mosquée, d’une cathédrale ou des deux à la fois ? Pour l’église espagnole propriétaire des lieux, il n’est pas question d’employer le mot de mosquée.
Aujourd’hui encore le sujet prête à polémiques. Il arrive parfois que des touristes de confession musulmane s’agenouillent pour faire la prière. Ils sont aussitôt remis au pas et on leur demande gentiment de bien vouloir se relever.
Nous quittons bientôt les lieux pour flâner ensuite dans les ruelles fleuries du quartier juif de Santa Cruz.
À midi, déjeuner dans ce beau restaurant :
Nous avons encore du temps pour nous balader dans la ville puis retour à Séville.
Sur le bateau c’est la soirée du capitaine. Je zappe le cocktail de gala pour n’arriver qu’au moment du dîner. Le voyage s’achève et il faut penser à boucler la valise !
Jeudi 5 juin : retour en France
Dès 5h30 ma valise est dans le couloir, ornée de son petit ruban rouge. Ceux qui ont pris l’avion à Paris ne partent que dans la soirée ce qui leur laisse la possibilité de pouvoir se balader encore dans Séville.
Pour nous, les « Nantais », c’est le départ vers l’aéroport. Une escale d’une heure nous attend ensuite à Barcelone où je constate avec grand plaisir que les fumeurs n’ont pas été oubliés comme à Roissy et enfin l’avion atterrit vers 13h30 à Nantes.
Derrière les vitres, alors que j’attends ma valise sur le tapis roulant, j’aperçois Christine qui me fait des grands gestes. À sont teint hâlé, j’en conclus qu’elle a eu beau temps durant sa semaine en Vendée !
FIN
06:33 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, andalousie, cordoue
mardi, 17 juin 2014
104. Des nouvelles de Paul et Marie -3-
Nous les retrouvons à Cork :
La cathédrale :
Dans un pub il y avait beaucoup d'ambiance car c'était la finale d'un match de hurling. L'équipe de Cork a gagné de 7 points et devient ainsi la championne d'Irlande cette année.
Le voyage se poursuit ...
06:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : irlande
lundi, 16 juin 2014
103. Souviens-toi !
Ce matin vers 11h, le téléphone sonne alors que je suis en plein ménage :
— Allo, Danielle ?
— Euh, oui …
— C’est Jean Paul !
— Jean Paul !? Mais où es-tu ?
— Je viens de débarquer en France pour deux mois. Clarisse me rejoint dans deux semaines. En ce moment je suis chez ma sœur à Joué-les-Tours.
— Ah Jean- Paul, quelle bonne surprise ! Passe donc à la maison.
Et je lui explique l’itinéraire à prendre. À peine le temps de ranger le foutoir, de m’habiller décemment que mon Jean-Paul arrive, la bouteille d’ouzo sous le bras.
— Tu n’as pas changé depuis tout ce temps ! Peut-être un peu moins de cheveux …
Jean-Paul et Clarisse ! Tout un pan de mon passé revient soudain à la surface. C’était dans les années soixante-dix ; mon mari avait travaillé plusieurs années avec lui à l’hôpital Bretonneau et nous avions sympathisé. Ils avaient acheté dans Tours une maison qu’ils retapaient petit à petit et louaient des chambres à des étudiants étrangers. C’était l’époque nous nous voyions très régulièrement et les anecdotes ne manquent pas :
— Tu te souviens de la soirée au Méridien ?
— Difficile de l’oublier ! C’est là que j’avais éteint ma cigarette sur la cuisse d’une fille parce que je trouvais qu’elle dansait d’un peu trop près avec René. Mais la suite, tu t’en souviens ?
— Euh non !
— Mais si, tu ne peux pas avoir oublié. J’avais quitté tout le monde en plein milieu de la soirée, très remontée, et j’étais retournée chez vous pour récupérer Peggy. Comme ta fille n’entendait pas la sonnette, j’avais klaxonné à mort durant plusieurs minutes, ce qui réveilla tout le quartier et pour finir, j’étais carrément entrée dans la cour avec la voiture, en enfonçant le portail en bois.
J’invite alors Jean-Paul au restaurant parce que chez moi, à part deux yaourts et trois brugnons, il n’y a rien à manger et puis nous avons encore tant de choses à nous raconter. En effet notre dernière rencontre remonte à 2002, lorsque je suis allée leur rendre visite à San Francisco.
— Tu vois toujours ton ami ?
— Ah tu plaisantes, ça fait neuf ans que nous nous sommes séparés d’un commun accord. Et comme tu peux le constater, je ne m’en porte pas plus mal, je suis bien toute seule. Je ne supporterai plus la présence de quelqu’un maintenant.
Et les souvenirs s’enchaînent :
Le jour où Jean-Paul était venu nous aider à déménager des meubles au Croisic et où nous étions allés déjeuner dans un restaurant chic vêtus comme des chiffonniers, la fois où nous avions failli tomber en panne d’essence à l’entrée de Las Vegas, et quelques heures plus tard quand nous nous étions perdus de vue à l’intérieur du Hilton ! La fois où nous avions récupéré peu discrètement la bouteille de whisky dans le coffre de la voiture alors que nous étions dans un hôtel de l’Utah où l’alcool est prohibé. Les parties de tennis à la Marbellière et j’en passe …
— Bon, fais-moi signe dès que Clarisse est en France afin que l’on se revoit !
Après son départ, j’ai recherché les quelques rares photos de cette époque. On était jeune, on était beau, on était insouciant … C’était le bon temps !
15:54 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 15 juin 2014
102. Des nouvelles de Paul et Marie -2-
Ce matin j'avais de nouvelles photos envoyées par Marie par l'intermédiaire de son portable. J'en fais donc profiter tout le monde :
Préparation de l'irish coffee.
L'anneau du Kerry :
Église : kilmalkedar Church
Enfin l'embarcation du Saint qui aurait découvert l'Amérique avant Colomb !
Nous aurons peut-être la suite du voyage demain ...
17:23 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irlande, kerry
101. L'Andalousie -6-
Mardi 3 juin 2014 : visite de Grenade
Le bateau a retrouvé sa place initiale sur le quai à Séville. De ma cabine je peux apercevoir les bateaux amarrés sur la rive d'en face.
Le petit déjeuner est servi à partir de 5h du matin ce qui signifie que nous nous levons aux aurores. En effet, nous avons trois heures de bus avant l’arrivée à Grenade et si nous voulons en profiter, eh bien, il faut faire quelques efforts. D’ailleurs ça n’est pas la mer à boire malgré ce qu’en disent quelques grincheux !
Bref, à 6h15 les trois cars se mettent en route. La plupart des passagers se rendort.
Toute la matinée est consacrée à la visite de l’Alhambra et ses jardins réputés.
Pour l’historique des lieux, reportez-vous ICI.
La première chose constatée est la grande affluence de touristes dès l’ouverture. Il sera bien difficile de faire des photos sans voir des têtes un peu partout !
Le guide s’attarde un peu trop longtemps sur le palais de Charles Quint, cette bâtisse austère qui se dresse au milieu de l’Alhambra et qui vient rappeler la reconquête de l’Espagne par les rois catholiques.
Une immense cour arrondie se trouve à l’intérieur du palais.
Je dois dire que j’ai été très déçue par cette visite ; je m’attendais à quelque chose de plus somptueux, plus grandiose. Ayant déjà visité Topkapi à Istanbul, puis le palais de la Bahia à Marrakech, je reste donc un peu sur ma faim. Je zappe d’ailleurs une partie des jardins, préférant attendre le groupe, assise à l’ombre car il fait très chaud !
Voici des grenades :
Au moment du départ, le guide de notre car s’aperçoit qu’il manque une personne à l’appel. Il reste donc sur place tandis que nous redescendons la colline pour aller déjeuner dans la ville.
Ce n’est que deux heures plus tard que nous verrons réapparaître la disparue, très en colère.
Après le déjeuner, nous partons flâner dans Grenade puis autour de la cathédrale. On peut encore apercevoir la neige sur la Sierra Nevada.
Il fait si chaud à Grenade que des toiles sont tendues au-dessus des rues principales pour apporter un peu d’ombre !
Les journaux viennent nous rappeler que le roi Juan Carlos a abdiqué il y a deux jours.
Bon, maintenant il faut faire le trajet du retour.
En conclusion, beaucoup de route pour peu de temps … Je reste sur ma faim.
À demain
15:47 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, andalousie, grenade