130. L'envers du décor

Vous vous souvenez peut-être qu'en mars 2012 j'étais allée au Cameroun. Durant ce voyage, nous avions partagé durant trois jours la vie d'une tribu de Pygmées Baka, au beau milieu de la forêt. Instants de forte émotion ... Mais l'émotion que je viens de ressentir à la lecture d'un mail envoyé par quelqu'un qui a visionné mon diaporama est encore plus forte et me laisse sur les rotules !

Tout n'était que mise en scène, bien orchestrée  par ailleurs !  Le village de huttes en branchages, les hommes habillés de pagnes, les femmes cuisinant etc. 

Tout ça n'est qu'un leurre. Ces Pygmées habitent un village proche de la forêt du nom de Bifolone et vivent tout à fait normalement. Ils sont habillés comme vous et moi, parlent couramment français, leurs enfants vont à l'école.

Bref une véritable mascarade organisée par ... Je ne me prononce pas, faute de preuve. D'autres s'en chargent à ma place.

Je ne doute pas de l'authenticité des accusations, ayant formellement reconnu plusieurs acteurs dans cette mise en scène. 

Ainsi, cet homme que j'avais pris en photo :

 

 

Il s'appelle Jean-Jacques et explique ce qu'on lui demande de faire pour berner les "couillons de touristes".

Ou encore ce petit groupe d'hommes :

 

 

Je me suis fait avoir en beauté, croyant sincèrement à l'authenticité de ce séjour. À la limite ,ce n'est pas grave pour moi, je m'en remettrai. Mais plus sérieusement, l'exploitation de ces Pygmées est scandaleuse car bien sûr ce ne sont pas eux qui récoltent les marrons du feu.

Décidément, en ce bas monde, on ne peut croire en rien ...

 Pour en savoir davantage :

129. Regards d'enfants -11-

Après la Mongolie, une brève halte de trois jours à Pékin :

Puis, en avril 2011, destination l'Inde du nord. Un voyage épuisant tant physiquement que moralement. J'en ai rapporté quelques photos :

Ceux qui sont nés sous une mauvaise étoile. Ils vivent et dorment dans la rue, à même les trottoirs. Et cependant, ils sourient !

Les plus chanceux qui vont à l'école :

À suivre 

128. Regards d'enfants -10-

Nous voici donc en Mongolie ! Le train a traversé d'immenses étendues de plaines et collines où de loin en loin on peut apercevoir quelques yourtes disséminées et des troupeaux de yacks.

Je ne suis restée que trois jours dans ce pays. D'abord à Oulan-Bator, la capitale, une ville affreuse et sans âme où les immeubles poussent comme des champignons parmi les yourtes encore existantes. Les arbres poussent avec difficulté ; aussi a-t-on mis des arbres en plastique !

La place principale de la ville est le lieu de rassemblement de la population. On côtoie alors des familles nouvellement aisées qui viennent s'y promener avec leurs enfants qui sont considérés comme de vrais petits princes et princesses.

Et parmi eux se faufilent les oubliés ... Ces enfants abandonnés qui dorment dans la rue, chapardent pour se nourrir. Le contraste est très saisissant !

Partons maintenant dans la steppe :

Là, c'est tout à fait différent. Les habitants ont conservé leurs traditions et continuent l'élevage des chevaux, des vaches et des yacks. Mais pour combien de temps encore ?

 

La steppe mongole par cheztinou

127. Le timbre du mois

La terrasse telle que Thierry l'envisage :

126. Regards d'enfants -9-

Derniers regards en provenance du Bénin. Pour certains d'entre eux, on peut déjà présager un avenir bien sombre :

Demain, je vous emmène en Mongolie. Bon dimanche !