280. Une page se tourne

Je reviens de chez le vétérinaire. J'y ai laissé Popy, il s'est endormi tranquillement, la tête dans ma main tout en ronronnant. Depuis hier j'ai eu le temps de me préparer à cette idée. Mon chagrin est immense mais en même temps je suis contente d'avoir pris cette décision. Il n'y avait aucun espoir de guérison, le cerveau ne commandait plus les mouvements.

Je me revois treize ans auparavant. C'était un samedi après-midi. Nous avions perdu un chien peu de temps auparavant et ma fille nous avait conseillé de prendre un chat. Mon mari était absolument CONTRE l'idée d'un chat... et pourtant, c'est sans doute lui qui sera le plus attaché à Popy. Nous étions donc allées à la S.P.A. Là se trouvait un chat très rigolo, la queue en panache, d'une maigreur effayante et qui miaulait, miaulait... En fait, c'est lui qui nous avait choisis ! 

Treize années de vie en commun, pas toujours facile pour moi d'ailleurs. Que de fois j'ai pu râler après ce satané chat qui vomissait sur mes tapis de préférence au carrelage ou qui faisait pipi dans ma valise quand je rentrais de voyage ... Et puis, c'est comme tout, on s'adapte. Il va énormément me manquer ce sacré Popy !

Maintenant mon affection se tourne donc vers Théo qui va sûrement se trouver bien seul.

279. Quand le cœur n'y est pas

Je n'ai pas mis de note hier, pourtant tout était prêt. Mais le cœur n'y est pas, j'ai de gros soucis avec mon chat Popy depuis samedi. Quand je suis rentrée samedi soir il n'était pas à la maison. J'ai trouvé ça un peu étonnant car il ne sort plus guère ou, tout du moins, il arrive dès qu'il m'entend. Cependant, comme j'étais très fatiguée, je suis allée me coucher.

Dimanche matin, ma première préoccupation fut donc de le chercher. Oh, je n'ai pas eu à chercher longtemps : il était sur le paillasson dans le garage, incapable de se tenir sur ses pattes.  J'ai tout d'abord pensé à une paralysie. J'ai tout de suite téléphoné au vétérinaire de service. Le plus proche de chez moi était celui de Ballan. Il me dit alors de venir à 9h30.

Christine, à qui j'avais téléphoné entre-temps, est venue me chercher. D'après le vétérinaire, les pattes fonctionnent correctement, il s'agirait sans doute d'un problème de diabète. Il lui a fait une injection puis m'a donné des médicaments et m'a dit de contacter mon vétérinaire habituel pour faire une analyse de sang. J'ai passé tout le dimanche avec mon pauvre chat qui ne semble pas souffrir mais qui ne peut absolument pas bouger !

Il est 4 heures. Je viens de me lever. Popy a passé toute la nuit sur le tapis du salon. Je viens de lui donner une boîte de thon qu'il a dévorée. J'attends maintenant l'ouverture de la clinique vétérinaire près de chez moi ... Je m'attends au pire, tout du moins je m'y prépare.

278. Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire -1-

En allant visiter les jardins de Chaumont il y a environ quinze jours, je m'étais dit :

Chouette, je vais pouvoir ainsi alimenter mon blog avec un nombre conséquent de notes !

Oui mais voilà, tout d'abord j'ai zappé involontairement trois jardins. Ensuite j'ai totalement manqué d'objectivité, mais après tout, cela peut se comprendre, on photographie ce que l'on aime.

Le thème choisi cette année est : Jardins corps et âme.

Deux jardins on retenu particulièrement mon attention. L'un pour son originalité et sa drôlerie et l'autre pour son esthétisme. J'ai trouvé le reste un peu décevant, mais c'est affaire de goût après tout. Vous jugerez par vous même. Voici donc, dans un désordre total :

"Hommage à Lady Day" ou l'engagement corps et âme de la chanteuse Billie Holiday dans la musique mais aussi la drogue.

Cela explique sans doute la présence des pavots ? Un jardin où il fait cependant bon se reposer un instant en écoutant la voix de la chanteuse de jazz... (que vous pouvez entendre si vous avez cliqué sur le podcast ci-dessus).

— Eh Tinou !

— Oh oui, veuillez m'excuser, je m'étais assoupie ! Je vous donne rendez-vous demain pour un autre jardin.

277. Potins mondains

En cherchant des renseignements sur le jardin de Chaumont, je suis tombée par hasard sur le site suivant. Une plongée dans un autre monde en quelque sorte ...

L'entrée de service, c'est de l'autre côté M'ame Tinou. 

J'ai eu beau faire le tour des diaporamas, je n'ai vu aucune connaissance ! Et vous ?

276. Une semaine en forêt, cinquième jour

Mercredi 7 juillet

Bonjour
Déjà mercredi, nous sommes un peu déconnectés, pas d'infos, ni d' internet, c'est bon.
Un bref passage en cuisine pour préparer la salade du midi
Le chargement du camion, au sol tapissé de machines et c'est parti pour une nouvelle journée tronçonnique.

En arrivant dans le bois chacun fait le tour de sa sculpture pour élaborer sa stratégie du jour
vraoum,vraoum.

Nico sort une herminette pour continuer à creuser son canoé et Yohan ses ponceuses.
Parfois l'un de nous se prête à une pose pour que l'autre affine ses formes ou alors ça discute, échange, tergiverse...

Deux  machines rendent l'âme.
En fin de journée, quand il fait moins chaud, arrivent des badauds, certains passent tous les jours.

Puis c’est bientôt l'heure de charger la remorque, les Lotois nous quittent ce soir.
Il faut 4 personnes pour soulever le bateau en séquoia et pour glisser le champignon , la technique utilisée est ancestrale.
C'est le départ, il ne subsiste que deux cercles de copeaux qui témoignent de la présence de ces trois jours de sculpture.
Malgré cela la forêt ne sait être silencieuse que 2 heures plus tard, tous nous voulons profiter de cette journée intensément. C'est fait …

À  demain