samedi, 17 novembre 2007
Planète en danger -7a-
Vendredi 16 novembre : après le passage du cyclone Sidr sur le Bangladesh, un des pays les plus pauvres de notre planète, le bilan s'alourdit d'heure en heure : ICI.
05:40 Publié dans Planète en danger | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cyclone, Bangladesh
Un métier d'avenir
s'ouvre désormais aux jeunes dans les universités : bloqueur professionnel ! Aucune qualification n'est exigée à l'embauche, hormis le baccalauréat, mais bon, on le donne gratuitement maintenant, alors pas de problème. Ce nouveau métier semble surtout intéresser les filières de psycho et de socio. On comprend facilement, il n'y a aucun débouché. D'ailleurs, on se demande bien pourquoi tous ces jeunes s'inscrivent dans ces filières sachant par avance qu'ils n'iront pas jusqu'à la licence parce que malheureusement pour eux ils n'ont pas le niveau requis. " BAH CÉ KOI L'NIVO ?... Euh, déjà s'exprimer à peu près correctement par écrit.
Photo d'Olivier Laban-Mattei ( AFP). En quoi consiste le métier ? Tout d'abord avoir du bagout, quelques vagues notions de la lutte des classes, connaître une ou deux citations de Marx ou Trotsky ( ça en impose toujours !), tutoyer tout le monde - cela facilite les relations fraternelles -, avoir une bonne condition physique ( ne pas craindre de déménager tout le mobilier des salles de cours pour en faire un barrage, ou encore être rapide à la course à pied ), imaginer des slogans qui vous feront passer à la postérité ( souvenez-vous : " faites l'amour, pas la guerre !" ). Mais le métier n'est pas sans risque : il faut affronter ces affreux C.R.S, avec leurs bombes lacrymogènes et leurs matraques. Là, un frisson d'exaltation envahit alors les petits nouveaux qui vont se taper du flic ! Quelle aventure tout de même... On est presque aussi bon que les vieux de 68. C'est chouette d'être étudiant en 2007. KES KON SMAR BIEN !
Ah j'oubliais, on peut aussi se découvrir une vocation d'artiste en saccageant décorant les locaux tristounets pour leur donner un aspect convivial ( comme ICI à la fac de Strasbourg en 2006).
En attendant nos bloqueurs se préparent pour une semaine chargée en évènements. Comme c'était à prévoir le mouvement va durer jusqu'à la grève des fonctionnaires prévue pour le 21. On s'achemine vers un beau b....., c'est moi qui vous le dis et franchement je m'en contrefous !
L'hypocrisie dans tout cela, c'est d'avoir fait croire aux jeunes qu'ils pouvaient tous faire des études supérieures !
05:05 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 16 novembre 2007
Oh, mais en voilà une bonne ...
18:15 Publié dans Histoires drôles | Lien permanent | Commentaires (3)
Planète en danger -7-
Jeudi 15 novembre : un puissant cyclone a frappé le sud du Bangladesh. Le cyclone "Sidr" dont les vents soufflaient à 240km/h a détruit des milliers d'habitations dans cette région pauvre. Pour l'instant le bilan des victimes n'est pas connu, mais on s'attend à des milliers de personnes sans abris.
Pour en savoir davantage, c'est ICI.
03:50 Publié dans Planète en danger | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cyclone, Bangladesh
jeudi, 15 novembre 2007
Une page se tourne
Hier matin, la jolie petite église de C. était remplie de gens venus rendre un dernier adieu à Elisabeth. Ce fut une cérémonie très sobre et très émouvante. Parmi la foule, il y avait un bénéficiaire des restos qui avait fait le déplacement. Elisabeth avait tout planifié : nous, ses amis des restos, nous étions regroupés sur le côté. Louise a lu un texte, la voix entrecoupée de sanglots mal contenus. Marie Françoise, Annick et Marie Madeleine ont lu un poème.
Le jeune curé ne s’est pas perdu dans des discours trop larmoyants. Par un moment un rayon de soleil est entré par la fenêtre et il est venu finir sa course sur le cercueil. Certains y ont certainement vu un signe de la présence d’un dieu. Les cloches sonnent, la messe est terminée, chacun se recueille quelques instants devant le cercueil… Un signe de croix, ou tout simplement une main qui se pose sur le bois.
Nous avons tous ressenti une grande émotion en constatant que le mari d’Elisabeth fut tout seul devant durant la cérémonie, la famille s’étant regroupée à l’opposé. Ne peut-on pas en de telle circonstance passer outre les dissensions ?
La cérémonie finale eut lieu au crématorium. Puis les cendres furent dispersées dans le jardin du souvenir.
Ce matin nous avons rouvert les restos. Quelques personnes qui avaient connu Elisabeth nous ont fait part de leur peine. Et puis la vie a repris son cours habituel.
On se retrouvera peut-être, qui sait ?
19:15 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (1)