mercredi, 08 août 2018
De Lisbonne à Porto -3-
Halte à Sintra :
Située à environ 25km au Nord-Ouest de Lisbonne, la ville de Sintra a été classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1995.
Nous effectuons un arrêt pour visiter le Palais national. Après cette visite il est prévu de reprendre la route ;je décide donc de zapper la visite, préférant me balader dans les rues de la ville.
Je découvre l'intérieur de l'édifice à mon retour en visionnant une vidéo (voir en bas de la note).
Voici le palais, avec ses deux imposantes cheminées blanches :
Une belle fontaine mauresque
La place centrale
Tiens, un visiteur inattendu !
Dans les environs :
À suivre
11:08 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, portugal, sintra
samedi, 04 août 2018
De Lisbonne à Porto -2-
Le Finistère, là où se finit la terre ... Allez donc savoir pourquoi, j'ai toujours cru que c'était là que se trouvait la partie la plus septentrionale de notre continent européen. Mais c'est faux et j'en ai la preuve ce matin lorsque le car nous emmène au Cabo da Roca qui est la pointe extrême à l'ouest du continent européen (38°47'N, 9°30'O).
Le sol est couvert d'une multitude de fleurs, la mer est d'une couleur intense.
Bref, tout est parfait jusqu'au moment où arrive un car rempli de Chinois. Une horde d'êtres éructant, gueulant, crachant envahit alors ce lieu paisible.
— Ce sont des Japonais ou des Chinois ? me demande alors une dame.
— C'est facile à reconnaître ; S'ils vous bousculent sans s'excuser, s'ils passent devant vous alors que vous photographiez, s'ils parlent très fort comme s'ils s'engueulaient, s'ils photographient n'importe quoi, s'ils achètent des horreurs, si enfin ils crachent leurs microbes sur vos pieds, alors vous pouvez être certaine que ce ne sont pas des Japonais.
Au moment où nous remontons dans le car, la dame me dit alors :
— Vous aviez raison, ce sont bien des Chinois. C'est vrai qu'ils sont bruyants !
02:29 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, portugal, cabo do roca
jeudi, 02 août 2018
De Lisbonne à Porto -1-
En mai dernier, je devais partir une semaine au Montenegro ; malheureusement le nombre des participants étant insuffisant, ce voyage a donc été supprimé. Je me suis alors rabattue sur le Portugal.
Voici la couverture de mon album de photos :
Mon agence proposait un circuit d'une semaine allant de Lisbonne à Porto, deux villes que je connais déjà mais y retourner ne me déplaisait pas et puis, surtout, j'allais découvrir d'autres lieux tels que Sintra, Fatima, Nazaré, Coimbra ou encore Aveiro.
J'ai tenu mon carnet de voyage, mais au retour, l'envie de raconter n'était pas au rendez-vous.
J'y reviens donc aujourd'hui, par petits bouts.
La première étape fut à Lisbonne. Lors de mon séjour en 2013, je n'avais pas visité le monastère des Hiéronymites à Belém en raison de la foule qui se pressait à l'entrée.
Pour la même raison je n'étais pas allée dans la boutique toute proche qui fabrique les fameux pasteis de nata -ces délicieux petits flans à la cannelle. Enfin, le soir, j'ai pu écouter du fado dans Alfama.
Grosse déception lorsque je m'aperçois que les pasteis que l'on nous sert sont faits avec des feuilles de brick (une hérésie!).
La visite de Lisbonne s'effectue en une seule journée, c'est un peu court pour ressentir l'âme de la ville. Nous déjeunons dans une superbe demeure, la Casa do Alentejo, au décor mauresque.
L'après-midi, petite ballade dans un vieux tramway qui nous conduit dans le cœur d'Alfama.
Nous avons ensuite quartier libre dans le centre ville. Rien ne semble avoir changé depuis mon dernier passage.
Je retrouve les statues mimes dans la rue du Commerce.
La journée se termine dans un restaurant d'Alfama pour écouter du fado. Cette soirée ne pouvait manifestement pas me satisfaire, je le savais par avance. Il aurait fallu trouver un troquet minuscule, intimiste ... Mais bon, quand on voyage en groupe, c'est pratiquement impossible à réaliser. L'idéal serait de connaître un Lisboète
Le temps me parut interminable et le brouhaha était tel que je m'éclipsais à l'extérieur pour respirer.
J'avais bien fait de venir seule il y a quelques années car cette visite rapide ne permet pas de ressentir en profondeur l'âme de cette ville si belle et attachante.
Le lendemain nous partons en direction de l'ouest ...
À suivre
Une bonne adresse :
06:40 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, portugal, lisbonne
mercredi, 25 juillet 2018
Sur un air de fado
Je me souviens encore de ses paroles :
"Lorsque les barques reviennent sur la plage, les pêcheurs attèlent alors de puissants bœufs qui tirent les embarcations sur le sable."
Je n'ai jamais mis en question les souvenirs de voyage de mon mari. D'ailleurs d'anciennes photos sont là pour confirmer ses dires.
Seulement nous sommes aujourd'hui plus de quarante ans après cette description et je ne m'attends pas à revoir la même scène au moment où le car approche de Nazaré en ce début de mai.
Les surfeurs ont remplacé les pêcheurs, quelques barques joliment peintes sont exposées sur la plage comme un trophée.
Seules, deux ou trois vieilles en costume vendent encore aux touristes du poisson séché. Elles sont le vestige d'un temps ancien qui disparaît peu à peu.
03:08 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, portugal, nazare
mardi, 24 juillet 2018
Cousins célèbres -3-
« Je cherche fortune
Autour du Chat Noir
Au clair de la lune
À Montmartre, le soir. »
Cette chanson fut écrite par Aristide Bruant pour célébrer son entrée au cabaret Le Chat Noir, établissement ouvert en novembre 1881 boulevard de Rochechouart à Paris.
Le propriétaire des lieux était un certain Rodolphe SALIS, originaire de Châtellerault dans la Vienne où il était né en 1851.
Les recherches généalogiques m'amènent à découvrir que ma fille a un ancêtre commun avec le fondateur du Chat Noir :
Ils descendent tous les deux de René CONTREAU, marchand, né le 5 février 1643 à Jaunay-Clan dans la Vienne.
Rodolphe SALIS est né à Châtellerault en 1851. Il arrive en 1872 à Paris et en novembre 1881 il ouvre son premier cabaret, le Chat Noir, situé à l'époque boulevard de Rochechouart.
Le cabaret du Chat Noir vu par Albert Robida avec son Suisse chargé d'accueillir les visiteurs :
Plus tard il s'installe boulevard de Clichy.
Le caveau du Chat Noir en 1929 :
L'enseigne du cabaret est conservée au musée Carnavalet.
Sa grand-mère paternelle, Julie CONTREAU, avait épousé le 3 février 1807 à Châtellerault Salis SALIS, pâtissier-traiteur originaire de Bregaglia, commune suisse des Grisons.
Rodolphe SALIS meurt à Naintré en mars 1897 sans descendance connue.
Pour ceux qui ne connaissent pas la chanson de Bruant :
07:11 Publié dans Cousins célèbres | Lien permanent | Commentaires (0)