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lundi, 24 octobre 2011

230. Révolution capillaire

« — J’ai un nouveau produit à vous proposer, c’est absolument extraordinaire. Voulez-vous l’essayer ?

— De quoi s’agit-il ?

— Je ne vous le dis pas, mais vous serez absolument enthousiasmée par le résultat, faites-moi confiance !

— Bon d’accord, je vous laisse faire.

coiffeur.JPG

Ma petite coiffeuse, Sacha, saisit alors deux ampoules médicales dont elle casse les bouts et m’applique le contenu des ampoules sur la tête. Ensuite, à l’aide de son peigne, elle prend les cheveux mèche par mèche et les allonge d’une bonne dizaine de centimètres à chaque fois. Je me retrouve bientôt avec une superbe coiffure au carré !

— Vous aviez raison, c’est époustouflant. Oh mais, regardez, mes cheveux sont devenus tout blonds !

— Rassurez-vous, c’est l’effet du produit, cela ne va pas durer.

Effectivement au bout de quelques minutes, les cheveux avaient repris leur couleur initiale.

— Alors, n'avais-je pas raison ! Seulement, ce traitement n'est appliquable qu'une fois tous les six ans.

En sortant de la galerie marchande où se situe le salon de coiffure, je m’aperçois que le ciel est bien sombre et que la pluie ne devrait pas tarder. Je pars à la recherche de ma voiture sur le parking. Ah, ça y est, je la vois !

Lors du retour vers la maison, je constate que mon niveau d’essence est au plus bas. Je ne suis même pas certaine de pouvoir arriver chez moi. Effectivement, en grimpant la petite côte de la route de Beaulieu, la voiture commence à ralentir ; j’ai beau appuyer sur l’accélérateur, elle s’essouffle, puis finit bientôt par s’arrêter.

Bon, il ne me reste plus qu’à continuer le chemin à pied. Je sors donc de la voiture, je la dégonfle ( !?!), je la plie soigneusement en évitant les faux plis, puis je la mets sous mon bras. Elle a maintenant la dimension d’une feuille de format 21-29,7. C’est tout de même bien pratique !

En cherchant un raccourci, me voici d’un coup sur un chemin particulièrement étroit, bordé à droite par une rivière, et à gauche par un impressionnant rocher. Ce passage contourne le rocher. Vais-je arriver à passer ?  Je m’aperçois que devant moi  le chemin se perd dans l’eau. Je fais donc demi-tour pour reprendre la route normale …»

 

Vous aurez compris –enfin je l’espère- que tout ceci n’est qu’un des nombreux rêves que je fais en ce moment, rêves tous plus farfelus les uns que les autres.

Le dernier en date (ce matin) montrait des poulets élevés par mon ancien voisin à Esvres. Ils avaient la particularité d’avoir une tête de la couleur  des citrouilles. Quand je lui demandai quelle était l’espèce de ces poulets, il m’expliqua alors que c’était un croisement entre une poule et un cochon !

Là, c’en était vraiment trop … Je me suis réveillée et je suis allée prendre un cachet car j’avais très mal à la tête !

 

09:03 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (6)

mardi, 06 avril 2010

136. Je m'disais aussi ...

Visite inattendue de ma propriétaire, hier. Je suppose que sous prétexte de me rendre visite, elle voulait surtout voir dans quel état était sa maison. Elle fut surprise que je ne sois pas partie en week-end.

Ma nièce qui est âgée de 27 ans sort beaucoup !

C'était une façon indirecte de me faire constater que moi, à 37 ans, je vivais seule et ne sortais pour ainsi dire jamais.

Après son départ, je me suis posée la question :

C'est vrai ça, pourquoi je suis aussi casanière et comment se fait-il que je vive seule ? Une espèce de frénésie s'empara alors de moi. Un besoin de bouger, de vivre la vie à pleines dents, de sortir le soir ... Oui, c'est ça ! Je me précipitai alors dans  la salle de bain pour me préparer.

 

Je me réveille soudain. La question me revient aussitôt à l'esprit : pourquoi je vis seule à 37 ans ? Seule, je le comprends encore, c'est un choix personnel. Mais à 37 ans ?... Il s'écoule alors plusieurs secondes -sans doute le temps nécessaire au cerveau pour opérer les connexions-

Ah flûte, j'y suis... C'est l'âge qui pose problème ! Je me disais bien aussi qu'il y avait quelque chose qui ne collait pas dans ce rêve. Je n'ai plus 37 ans, mais ... 61. Dans le coup, ça me fout un coup de bourdon et je me retourne pour me rendormir...

 

09:21 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (5)

lundi, 09 novembre 2009

398. Il est 10 heures


podcast

Je regarde ma montre : 9h58… Mince, j’avais oublié le cours d’anglais à 10h ! Le temps d’y aller il sera 10h30. Je n’aime pas arriver en retard.

Je me tourne alors vers mes élèves et leur dis : «  Allez ouste, dehors, c’est l’heure de la récréation ! Vite, vite, tout le monde dehors ! »

Je saisis mon porte-documents, mon sac à mains et dévale le petit escalier qui mène vers la cour. Il faut que je prévienne le directeur que je pars précipitamment pour des raisons personnelles. Il n’a pas besoin de savoir que je prends des cours d’anglais. Comment se fait-il lors de l’inscription que j’aie pu ainsi oublier que je faisais encore classe ? Ça reste un mystère.

Me voici maintenant sur la place devant l’école. Où ai-je garé ma voiture ?  Ah ça y est, je l’aperçois. Elle se trouve coincée dans l’angle de la place, coincée entre deux grosses voitures qui m’empêchent de pouvoir partir. Heureusement l’un des conducteurs arrive bientôt.

Mais il va emboutir l’aile de ma voiture ? Hep ! Vous là-bas, attention, ATTENTION !

Trop tard, tout l’avant est cabossé. Je me précipite  vers sa portière pour le forcer à s’arrêter et venir constater les dégâts. Mais apparemment il s’en fout et ne veut pas s’arrêter. Je n’arrive pas à ouvrir sa porte ni même à retenir son auto (j’aurais dû me mettre devant la voiture). Il faut absolument que je retienne son numéro d’immatriculation ! Ça finit par 35. Flûte, je n’arrive pas à voir les premiers numéros… Je lève les bras en l’air, me mets à hurler dans sa direction : « Ça ne va pas se passer comme ça ! J’ai relevé votre numéro ! »

Mais il a l’air de s’en ficher totalement et poursuit sa route.

J’en pleurerais de rage. Mais bon, maintenant direction Fondettes. Je prends alors un raccourci à travers la campagne enneigée (eh oui, entre-temps il a neigé !) et je rejoins bientôt les bords de Loire. Là je loupe le premier pont car, ayant des moufles en laine, je ne tourne pas suffisamment le volant à gauche pour me retrouver sur le pont. Tant pis, je file pour faire un demi-tour un peu plus loin. 

Bon, cette fois je traverse la Loire. Me voici maintenant sur les quais, mais soudain la voiture ne répond plus à l’accélération.  Je regarde le tableau de bord. Horreur, une lumière rouge s’est allumée ! Le réservoir d’essence est vide et ça sent le chaud… Je me gare en catastrophe sur le trottoir. Plus d’huile dans le moteur. La voiture est foutue ! Un peu plus loin je connais un garagiste. Je vais donc le voir. Il a pris sa retraite mais a toujours un local où il bricole. Quand je lui explique mes problèmes, il n’a pas l’air étonné du tout.

Ce sont des voitures qui consomment beaucoup plus que les autres.

 Il est singulier, tout de même ! Il porte un magnifique collier de barbe grisonnant, et il est affublé d’une froufroutante robe d’été en mousseline. Enfin… Cela ne l’empêche pas d’être bien agréable.  Je ne sais plus dans quelles circonstances  j’ai fait sa connaissance. Nous papotons de choses et d’autres tandis qu’un homme s’approche de nous.

Si vous voulez, je peux vous raccompagner jusqu’à chez vous, me propose t-il.

500full-roger-moore[1].jpgJe le regarde,  je le connais, lui aussi, mais il me faut un certain temps avant de remettre un nom sur ce visage. Ça y est, j’y suis ! C’est Roger Moore, alias James Bond. Il m’invite alors à monter dans sa voiture, une MG couleur crème où il faut se laisser glisser comme un pied dans une chaussure pour pouvoir prendre place car les portières ne s’ouvrent pas (oui, bon, c’est comme ça). Avant de m’installer à bord, je range mon sac à dos dans son mini-coffre à l’arrière. Je ne sais pas comment je me débrouille, toujours est-il qu’en grimpant je m’emberlificote avec la ceinture de sécurité, la bandoulière de mon sac que j’ai gardée autour du cou, et de surcroît les boutons de ma robe noire, devant, se défont au fur et à mesure que je m’enfonce dans le siège avant. C’est donc très discrètement que je reboutonne tout ça. Oui, on a quand même une certaine fierté, surtout avec Roger Moore. Elles ne sont pas si nombreuses que ça, les nanas qui peuvent dire qu’elles se sont baladées en voiture avec Roger ! Très sympa d’ailleurs, ce Roger, il parle très bien français.

Montbazon 030b.JPG

Après avoir longé les bords de la Loire un certain temps, nous nous retrouvons brusquement en plein cœur d’un village normand (je dis normand à cause des maisons) où des gens sont attablés aux terrasses de petits restaurants pour déjeuner. L’endroit est particulièrement agréable et Roger me propose  de nous arrêter. C’est au moment où il fait une marche arrière pour garer la voiture que…

 

Eh bien que je me suis réveillée ! Oups, il est presque 10h ! Je vais être pour de bon en retard au cours d’anglais. 

14:29 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (13)

samedi, 27 décembre 2008

A l'assaut !

J’étais dans une vaste salle de château, un château datant probablement du Moyen Age et dont la hauteur était impressionnante, aussi haut qu’un immeuble de 12 étages.fenetre.jpg

Nous étions nombreux dans cette pièce entourée de chaque côté par de larges fenêtres à petits carreaux et nous devions, munis de grandes lances, piquer sur des Chinois en costume d’apparat comme à l’époque des empereurs et qui grimpaient le long de la muraille pour atteindre la salle. Nous les piquions méchamment sur la tête au moyen de nos lances de façon à les faire tomber dans le vide. Pendant ce temps, un homme très fort, ressemblant étrangement à l’Ogre du Petit Poucet, montait des plats de nourriture depuis le rez-de-chaussée en empruntant l’escalier.

Nous ( je suis incapable de vous dire qui était avec moi)nous  nous étions débarrassés de tous les Chinois et avions refermé toutes les fenêtres. L’ogre arrivait justement avec un chargement phénoménal de bouteilles.

C’est quand même impensable qu’il n’y ait pas de monte-charge. On devrait pouvoir installer un système de poulies ! m’écriai-je alors.

Au même moment, on sonnait à la porte d’entrée. Sonneries répétitives, la personne semblait s’impatienter.

C’est pour moi ! Je descends !

Et j’empruntais alors une sorte de boyau dans la muraille où l’on se glissait et qui permettait d’arriver plus vite en bas. Par endroit, ça coinçait un peu, mais fort heureusement car la chute aurait été vertigineuse sans cela.

Ah, je reconnais la porte d’entrée de chez mes parents. Derrière le judas, j’aperçois une dame accompagnée de sa petite fille. Elle vient me voir car j’ai promis de lui montrer des tableaux de … ( ? une femme peintre dont j’ignore le nom) et je dois également lui montrer quelques réalisations que j’ai faites en m’inspirant de cette femme.

Nous montons l’escalier (familial cette fois). Je recherche des tableaux sur les murs, je sais qu’il y en a deux, mais impossible de me souvenir de l’endroit où ils sont accrochés.

Au premier étage, nous entrons dans ma chambre. Je la reconnais aussitôt, même si quelques meubles ont disparu. Au passage j’ai décroché du mur un sous-verre sur lequel on aperçoit trois voiliers dans un port et il est écrit La Bourboule.

Je cherche des sièges pour leur proposer de s’asseoir mais…

Une violente douleur dans la hanche vient de me réveiller. Il fait très clair, les jours rallongent et c’est tant mieux !

Depuis hier j’ai un souci. La fille de l’agence m’a envoyé par internet les documents de voyage, mais je ne peux pas tous les ouvrir. Sur l’un d’eux j’ai ainsi appris que c’est moi qui dois m’occuper des démarches pour l’obtention du visa.

En principe elle m’expédie tout par la poste lundi…

16:56 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 01 novembre 2008

Des mélis-mélos

Mimi est passé me voir et j’ai eu l’envie de lui faire découvrir un nouveau restaurant à Tours. Quand nous arrivons, un serveur nous place à une table de deux, près d’un mur. La table est bancale, je le repère assez vite, au moment où le sommelier remplit les verres.gambas.jpg

Bientôt on nous apporte d’énormes gambas que l’on met à griller soi-même sur un grill posé près de la table. Mimi se charge de la cuisson car je n’ai pas envie de me lever à tout bout de champ. Diverses sauces accompagnent ces gambas.

Dans ce restaurant le nombre de serveurs est impressionnant. Quelquefois, ils viennent s’asseoir à notre table, ou bien encore discutent entre eux. J’entends que l’on m’appelle à un haut parleur. Il faut dire que dans ce restaurant, tous les gens sont appelés par leur prénom.

Arrivent ensuite des assiettes contenant des poissons entiers. Comme je n’en veux pas, je les fais rouler dans une serviette en papier afin de les faire disparaitre de ma vue. Mimi me montre alors le poisson qui est dans son assiette et commence à m’expliquer la façon de lever les filets :

Inutile, je sais découper un poisson, mais je n’en veux pas. N’insiste pas !

Après la bouteille de vin blanc, voici qu’on nous apporte une bouteille de vin rouge. Personnellement je m’abstiens d’en boire car je pense au retour en voiture. D’un seul coup, le décor change, notre table est soudain à l’extérieur. On nous apporte le dessert. Sur une espèce de planche en bois noir se dressent des petits monticules de toutes les couleurs, ressemblant à de la gélatine. Il s’agit pour nous de retrouver les ingrédients qui composent ces petits tas. Dans mon assiette il y a une minuscule petite souris vivante. Je la prends avec précaution et vais la déposer derrière le grillage qui entoure le jardin. Je ne saurai jamais la fin de cette soirée car brusquement je change de lieu et d’activité.

Cette fois-ci, je suis au milieu d’un groupe d’étudiants en psychologie (tout du moins je le suppose). Nous sommes répartis en petits groupes dans une pièce d’une maison inconnue et nous recevons des personnes. Le but de l’exercice est de démolir « psychologiquement » les gens, de leur faire perdre leur sang-froid, de les rendre vulnérables, bref… de les dépersonnaliser. Comment ? En leur posant des questions qui les perturbent. Durant cette expérience, je réussis, par mes questions, à déstabiliser ainsi plusieurs personnes. A la fin de la séance, j’ai été repérée par le professeur, une sommité dans son domaine.

 Méfie-toi, me dit un étudiant, tu risques d’en payer les conséquences. Il va tout faire maintenant pour te ridiculiser devant les autres.

On se retrouve alors dans une salle de classe archi bondée. Tout le monde a une place, sauf moi qui me retrouve avec pour unique siège une chaise de classe maternelle et pas de table. Je demande à mon voisin du papier et un crayon car je n’ai rien pour écrire. Le prof a déjà commencé son cours. Quelques mots me reviennent en mémoire : erika, hansen,  puis d’autres  mots à consonnance allemande…

Soudain, je suis apostrophée par le prof qui me demande d’aller au tableau pour dessiner une femme qui fait du ski en robe. Je lui rétorque qu’on ne fait pas de ski en robe car c’est peu pratique. Mais bon, puisqu’il y tient… Je commence donc mon dessin : d’abord le tronc, très suggestif d’après les murmures que j’entends derrière moi, puis la tête( flûte, trop petite) les cheveux, longs. Je raccroche deux bras, beaucoup trop longs eux aussi. Restent les jambes et je m’aperçois que je n’ai pas assez de place pour les pieds car mon dessin est trop en bas du tableau. Mais comme je ne veux pas avouer mon erreur, je déclare qu’il s’agit d’une femme naine !

Je me suis réveillée aussitôt après.    

08:57 Publié dans Onirisme | Lien permanent | Commentaires (3)