mercredi, 04 février 2015
14. Découverte de la Birmanie -8-
Vendredi 16 janvier : le lac Inlé, fin.
Les pirogues nous ont donc conduits jusqu’au village d’ In Dein. Une fois à terre, nous déambulons dans un lieu assez incroyable. Imaginez-vous des centaines de stûpas – dont beaucoup sont en ruines – agglutinés les uns sur les autres dans la végétation. On ne sait plus où donner de la tête tellement ils sont en nombre. Attention toutefois aux serpents qui peuvent se trouver à l’intérieur !
Pour atteindre la pagode située au somment du lieu, on peut également emprunter une galerie couverte d’au moins 600m de long et bordée d’étals de souvenirs les plus divers.
Un lieu vraiment insolite :
Quelques photos prises sur le chemin de retour aux pirogues :
Les chiens sont rois en Birmanie, ils vivent en totale liberté. Mais parfois au détriment de leur santé !
La dernière étape sur le lac est pour rencontrer des femmes girafes. Ces malheureuses sont exposées comme du bétail humain dans un magasin situé sur l’eau. La plus âgée a 58 ans et se prête de bonne grâce à la pose. La suivante, âgée de 40 ans, semble très mal à l’aise ; Quant à la plus jeune, 14 ans, elle a l’air de se demander ce qu’elle fait là.
Quelques autres sont assises devant des métiers à tisser. Qu’en est-il de la législation les concernant ? Voir ICI.
Voilà, nous arrivons au terme de ce périple sur le lac, nous reprenons pour la dernière fois les pirogues qui nous ramènent à Nyaungshwe. Au revoir, les marchandes de fleurs !
Cette fois-ci je me trouve à l’avant et je dois dire que je suis gelée !
Le car est là qui nous attend. La pluie a fait de nouveau son apparition, le soleil se couche peu à peu, plus de photos pour aujourd’hui. Nous atteignons Kalaw vers 19h.
À suivre
Dernier regard sur le lac Inlé :
Pour en savoir davantage :
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mardi, 03 février 2015
13. Découverte de la Birmanie -7-
Vendredi 16 janvier : le lac Inlé, suite.
Départ de l’hôtel à 7h30. Les cyclopousses nous conduisent jusqu’à l’embarcadère où nous attendent nos pirogues. Il a beaucoup plu durant la nuit et ce matin le temps semble un peu incertain.
Nous retraversons le lac dans sa longueur et nous arrêtons pour la visite du monastère Nga Phe Chaung, construit sur l’eau. Allez donc savoir pourquoi, je n’ai fait aucune photo des lieux, hormis celle de l’affiche des consignes à respecter avant de pénétrer à l’intérieur !
Le monastère est construit tout en teck. À l’entrée sont disposées de grandes nattes sur lesquelles sont posées des bouilloires de thé ainsi que quelques friandises pour les invités.
Vous retrouverez des images de cet endroit dans une des vidéos faites par un Italien. Je les rajoute en bas de la note car je trouve qu’elles résument très bien l’ambiance de la région.
Nous repartons en pirogue sur le lac ; Quelques photos :
Je profite de cette dernière photo pour vous donner l’explication de la couleur des visages. Il s’agit de pâte de thanaka –un arbre – que l’on obtient en frottant une branche pour en récupérer la poudre qui est ensuite mélangée à de l’eau. Cette pâte est ensuite étalée sur le visage pour protéger des effets du soleil et obtenir une belle peau bien lisse. Ça soignerait aussi les boutons de fièvre.
Arrêt pour visiter des ateliers artisanaux de tissage de la soie ; celle-ci provient à 90% de Chine. Mais une des spécialités de la région est le tissage de la fibre de lotus. En effet, l’intérieur des tiges de lotus contiennent des fibres résistantes qui, une fois réunies, forment un fil de grande qualité. C’est un travail très fastidieux car il faut tailler les morceaux de tiges d’environ 5cm de long, en extraire les fibres, les réunir pour en faire ensuite un fil. Par exemple il faut environ 4000 tiges de lotus pour réaliser une toute petite écharpe en une vingtaine de jours ; Ceci explique donc le prix relativement cher des réalisations obtenues.
Après les explications reçues, nous faisons un tour dans la boutique artisanale.
Avant de rejoindre la prochaine étape –le village d’In Dein-, nous faisons une incursion dans les cultures flottantes. En saison, on y trouve des tomates, des courges, des fleurs etc.
Après une traversée d’environ 1/2h nous atteignons le village d'In Dein :
L’afflux des enfants nous proposant d’acheter colliers, écharpes, cartes postales ne laissent aucun doute sur l’attrait touristique du lieu. On préfèrerait les savoir à l’école …
À suivre
Pour en savoir davantage :
12:31 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, birmanie, lac inle
lundi, 02 février 2015
12. Découverte de la Birmanie -6-
Jeudi 15 janvier : le lac Inlé, suite.
Personne n’avait prévu qu’il se mette soudain à tomber des cordes. Cela ne semble guère perturber Oma qui dit quelques mots à un serveur et quelques minutes plus tard chacun de nous est muni d’un parapluie ! Voilà la force des pays d’Asie : la rapidité et l’efficacité lorsqu’il faut prendre des mesures d’urgence. On peut en prendre de la graine ! Je m’amuse à imaginer ce genre de situation en France : un groupe de 28 touristes arrive pour visiter les jardins du château de Villandry lorsqu’il se met soudain à pleuvoir. D’abord c’est un concert de jérémiades, suivi par un mécontentement qui se généralise très vite jusqu’à déboucher sur des menaces envers le guide :
— C’est inadmissible ! On a payé pour voir les jardins et les conditions ne sont pas au rendez-vous ! Il va falloir nous rembourser !
Ici, rien de tout cela, pas de cris, pas de menace, il pleut, bon, il faut des parapluies … On va les trouver. L’affaire est résolue en deux temps trois mouvements.
Et nous voici dons partis à travers le petit village. On découvre de jolies maisons en bambou et en bois avec leur petit jardin. Tout est bien propre, c’est très beau et il en découle une très grande sérénité. Je suis sous le charme, vraiment.
La pluie a déjà cessé mais le ciel reste bien sombre. Nous traversons un petit pont de bois pour aller de l’autre côté du chenal pour visiter la pagode Phaung Daw Oo.
Cette pagode est construite sur pilotis et date du XIIe siècle, mais elle a été agrandie et modifiée ce qui lui confère un aspect peu esthétique. À l’intérieur sont exposées cinq statuettes recouvertes de feuilles d’or par les fidèles.
Non, non, ce ne sont pas des champignons mais des petits Bouddhas. Seulement au fil des ans, l’amoncellement des feuilles d’or leur a fait perdre toute apparence ! Seuls les hommes peuvent s’en approcher. Alors, mesdames, éloignez-vous s’il vous plait !
À l’extérieur de la pagode et à l’abri d’un hangar se trouve la barge royale qui sert au transport de ces petits Bouddhas lors des grandes fêtes d’octobre.
Nos pirogues nous attendent à la sortie de la visite et nous repartons sur l’eau.
Un peu plus loin, nous nous arrêtons voir le travail artisanal de l’argent. Tiens, je n’ai pris aucune photo ! Tant pis …
Comme le jour commence à décliner, nous prenons le chemin du retour et retraversons le lac dans presque toute sa longueur. C’est un peu long, mais surtout la température a nettement chuté. Heureusement que sur les pirogues sont prévues des couvertures !
Il fait nuit lorsque nous arrivons au point de départ du matin, mais la journée est loin d’être finie ; En effet, pour rejoindre l’hôtel, des cyclopousses nous attendent ! Nous traversons donc toute la petite ville de Nyaungshwe à la queue leu-leu.
Les chambres sont tout à fait correctes mais il semblerait qu’au niveau du restaurant il y a beaucoup d’à peu près. En fait, l’hôtel n’est pas conçu encore totalement comme un restaurant. Le service est effectué par des gamins et gamines, un peu perdus lorsqu’ils voient le groupe arriver ; Ils ont apparemment froid car ils sont en anorak et bonnet de laine sur la tête !
Les plats arrivent au buffet dans des grands seaux en plastique … Tout cela semble assez surréaliste mais c’est en même temps très amusant. Et, de surcroît, le repas fut excellent !
À la fin de dîner, les enfants sortent les chaises dans le jardin et nous invitent à nous installer pour assister à un petit spectacle ! C’est alors que surgissent de nulle part un groupe de musiciens, des danseurs et des danseuses. J’ai regretté de ne pas pouvoir filmer car c’était vraiment très bien ! Il y avait en particulier deux ou trois petits gamins qui tapaient sur des bambous, chantaient et dansaient de façon merveilleuse. Bref, ce fut un régal !
Bon, il est temps d’aller dormir pour reprendre des forces car demain la découverte du lac Inlé se poursuit.
À suivre
16:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, birmanie, lac inle
dimanche, 01 février 2015
11. Découverte de la Birmanie -5-
Jeudi 15 janvier : le lac Inle
Ce matin, nous quittons l’hôtel à Yangon avec nos valises car nous partons dans le nord-est du pays. Pour se faire, direction le petit aéroport local qui dessert les principales villes de Birmanie.
Le vol est assez court et une heure plus tard nous atterrissons à Heho, une grosse bourgade sans grand intérêt. Le car est là et nous prenons la direction du lac.
Arrêt en cours de route pour visiter le monastère en bois de Shwe Yan Pyay. Sa construction date de 1907.
En pénétrant à l’intérieur on trouve les petits moines en plein travail ! Chut … Ne troublons pas leur attention.
De l’autre côté de la cour se situe la pagode à l’intérieur de laquelle se trouve une ribambelle de petits Bouddhas dans des niches. Certains ont été financés par des Occidentaux.
Les murs sont couverts de fresques relatant les vies de Bouddha ( selon Oma, il aurait eu plus de 500 vies !).
Au sortir du monastère :
Bientôt nous arrivons à Nyaungshwe, sur les bords du lac. Il y règne une franche animation : transports locaux de marchandises, pirogues emmenant les touristes.
Avant de quitter le car, Oma nous précise de ne rien laisser à l’intérieur du bus car nous le retrouverons que le lendemain soir. Nos valises vont être déchargées directement ce soir à notre hôtel.
— Prévoyez un pull car il fait froid sur le lac ! (À qui le dis-tu !).
Pas le temps de faire ouf … Nous voici donc embarqués par cinq sur de très longues pirogues qui s’élancent dans le chenal pour nous conduire sur le lac Inle –dont le nom signifie le lac des quatre villages- long d’une vingtaine de kilomètres. Au loin se dessinent les montagnes du pays shan.
De fait le lac compte environ une quarantaine de villages ; les maisons sont bâties sur pilotis et certaines sont au beau milieu du lac dont la profondeur n’excède pas 5 ou 6m. Pour plus de détails, je vous invite à vous reporter sur le lien en bas de la présente note.
Cela me rappelle la cité lacustre de Ganvié – au Bénin – avec une différence de taille tout de même : ici, les habitants ne nous reçoivent pas par des insultes mais par un beau sourire ! Peut-être qu’au fil des ans cela changera, allez donc savoir …
Nous nous arrêtons ici pour le déjeuner.
C’est à cet instant que la pluie fait une soudaine apparition.
À suivre
Pour en savoir davantage :
06:26 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, birmanie, lac inle