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jeudi, 17 janvier 2013

10. Croisière sur le Mékong -2-

podcast

Samedi 5 janvier : Angkor et toujours

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Je me lève dès 5h du matin. Le petit déjeuner est servi à partir de 6h et nous quittons l’hôtel à 7h car la journée s’annonce chargée.

La première visite est consacrée au petit temple de Banteay Srei, appelé aussi la citadelle des Femmes. Il est situé environ à 25km au nord d’Angkor.

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Ce temple, de style hindouiste, fut construit entre 964 et 1000. Le matériau utilisé est le grès rose qui prend de jolies teintes selon l’orientation du soleil.

J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de ce site, voir ICI.

 

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Plusieurs pavillons sont gardés par des singes de pierre (ce sont des copies). Les façades sont gravées d’une infinité de motifs floraux et de charmantes figurines. Des scènes de la mythologie brahmanique sont sculptées sur le linteau des portes. Les toits- aujourd’hui disparus- étaient pentus et couverts de tuiles.

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La conservation de ce petit bijou est l’œuvre de la Suisse.

Après la visite, nous reprenons le car et nous nous arrêtons un peu plus loin sur le bord de la route. Là se tiennent des petites échoppes où les gens fabriquent du sucre à partir des palmiers.

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Ils font chauffer le jus jusqu’à évaporation de l’eau et ils versent ensuite le mélange dans des petits moules en bambou pour en faire comme des bonbons.

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Dans mon carnet, j’ai noté que nous allions ensuite dans un magasin, mais je n’en ai aucun souvenir !

Le déjeuner est pris dans un excellent restaurant.

La chaleur s’est amplifiée considérablement et c’est sous un soleil de plomb que nous entreprenons la visite du Bayon. Mais ce sera pour demain !

À suivre  

Et si maintenant nous allions visiter ce joli petit temple ?


Benteay Srei par cheztinou

mercredi, 15 septembre 2010

356. Deux visions à un siècle d'écart -1-

C’est avec grand plaisir que j’ai repris la lecture des voyages de Pierre Loti. Durant les vacances j’avais prêté le livre à Thierry. Me voici de nouveau plongée dans son récit de Pékin en 1900, rappelez-vous, ICI.

 Il est assez intéressant de comparer un lieu à deux époques distinctes. Et justement, je trouve exactement ce qui convient : la visite du temple du Ciel à Pékin, visite que j’ai eu l’occasion d’effectuer en juin dernier. 


podcast
 Nous retrouvons Pierre Loti le vendredi 19 octobre alors qu’il se prépare à aller visiter le temple du Ciel.

« D’après le plan de Pékin, c’est à cinq ou six kilomètres d’ici, ce temple du Ciel, le plus immense de tous les temples. Et cela se trouve, paraît-il, au centre d’un parc d’arbres séculaires, muni de doubles murs. Avant ces jours de désastre, le lieu était impénétrable ; les empereurs seuls y venaient une fois l’an s’enfermer pendant une semaine pour un solennel sacrifice, longuement précédé de purifications et de rites préparatoires. […]

La grande avenue que nous suivons depuis une demi-heure aboutit maintenant à un pont courbé en marbre blanc, encore superbe, jeté sur une sorte de canal fétide où des détritus humains macèrent avec des ordures, et ici les maisons finissent ; la rive d’en face n’est plus qu’une steppe lugubre.

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Juin 2010 : le car nous conduit vers le temple du Ciel. Nous sommes happés par la circulation intense qui règne à cette heure matinale, coincés dans des embouteillages interminables, ne voyant guère plus loin que cinquante mètres en raison d’un brouillard  dû en partie à la pollution de l’air. Nous traversons bientôt un pont enjambant une sorte de canal

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C’était le pont des Mendiants — hôtes dangereux qui, avant la prise de Pékin, se tenaient en double rangée menaçante le long des balustres à têtes de monstres, et rançonnaient les passants ; ils formaient une corporation hardie, ayant un roi, et quelquefois pillant à main armée. Cependant leur place est libre aujourd’hui ; depuis tant de batailles et de massacres, la truanderie a émigré.

Tout de suite après ce pont, commence une plaine grise, d’environ deux kilomètres, qui s’étend, vide et désolée, jusqu’au grand rempart là-bas, là-bas, où Pékin finit. Et la chaussée, avec son flot de caravanes tranquilles, à travers cette solitude, continue tout droit jusqu’à la porte du dehors, qui semble presque aussi lointaine sous son grand donjon noir. Pourquoi ce désert enclavé dans la ville ? Il ne porte même pas trace d’anciennes constructions ; il doit avoir été toujours ainsi. Et on n’y voit personne non plus ; quelques chiens errants, quelques guenilles, quelques ossements qui traînent, et c’est tout.  […]

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Juin 2010 : pour arriver jusqu’à l’entrée du temple, nous avons traversé de nombreux quartiers modernes qui n’ont rien à envier aux mégalopoles du reste du  monde. Tout est construit, bétonné à outrance, les autoroutes se mélangeant en  des nœuds qui semblent inextricables. Et partout la foule, la foule des humains qui se pressent au travail, mais aussi la foule des Chinois qui viennent découvrir leur patrimoine. Ils sont facilement repérables, portent tous la même casquette et suivent docilement le guide qui, muni d’un haut-parleur, hurle plus qu’il ne parle les explications devant un auditoire recueilli. 

Il a plus de six kilomètres de tour, l’enclos du temple du Ciel ; il est une des choses les plus vastes de cette ville, où tout a été conçu avec cette grandeur des vieux temps, qui aujourd’hui nous écrase. La porte, jadis infranchissable, ne se ferme plus, et nous entrons dans un bois d’arbres séculaires, cèdres, thuyas et saules, sous lesquels de longues avenues ombreuses sont tracées. Mais ce lieu, tant habitué au respect et au silence, est profané aujourd’hui par la cavalerie des « barbares ». Quelques milliers d’Indiens, levés et expédiés contre la Chine par l’Angleterre, sont là campés, leurs chevaux piétinant toutes choses ; les pelouses, les mousses s’emplissent de fumier et de fientes. Et, d’une terrasse de marbre où l’on brûlait autrefois de l’encens pour les dieux, montent les tourbillons d’une fumée infecte, les Anglais ayant élu cette place pour y incinérer leur bétail mort de la peste bovine et y fabriquer du noir animal.» 

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Juin 2010 : après avoir quitté le car sur une immense place servant de parking, nous nous dirigeons vers la grande porte d’entrée, gardée par des soldats. Nous voici maintenant dans un parc aménagé en espaces de détente pour les Pékinois qui viennent s’adonner à différentes activités.

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À suivre …

lundi, 28 juin 2010

242. De Moscou à Pékin-22-

Samedi 5 juin : visite de Pékin, première partie.

Levée dès 4h30, je suis la première à pénétrer dans la salle où est servi le petit déjeuner à partir de 6h30. C’est un énorme buffet comme j’en ai rarement vu, avec un choix immense de mets les plus variés et appétissants.. De quoi commencer la journée d’humeur joyeuse !

Nous quittons l’hôtel à 8h30 pour un marathon dans Pékin.

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Première halte pour la visite du Temple du Ciel. C’est un vaste site dans le sud de Pékin qui regroupe plusieurs temples et des jardins. Il fut construit au début du XVe siècle, puis agrandi au XVIIIe. Depuis 1998, le Temple du Ciel est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Plus de renseignements ICI.

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Cet endroit est très fréquenté par les Pékinois qui viennent y faire de la gymnastique, chanter, ou bien encore danser ou écrire sur le sol.

Après cette visite, Gaston nous emmène dans un magasin spécialisé dans la soie. C’est une très belle boutique où tout est conçu pour faire craquer le client ! D’ailleurs certains ont craqué … pour des couettes en fils de soie.

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Pour ma part, j’ai acheté quelques pinceaux et  un petit livre de citations de Mao en français. Les pensées de Mao ! Elles ont pris un sacré coup de vieux quand on voit le niveau de vie de certains Pékinois. Le libéralisme économique et l’appât du gain ont vite balayé les doctrines… Il doit se retourner dans sa tombe le grand Timonier !

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Après les achats dans la boutique de la soie, direction un nouveau restaurant, aussi bien que celui de la veille.

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Prenons des forces car cet après-midi nous visitons la Cité Interdite !

18:21 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, chine, beijing, temple, ciel