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dimanche, 30 novembre 2008

Ces animaux que l'on appelle des "bêtes"

Je suis toujours en admiration devant les grands singes. Hier j’ai vu un excellent reportage qui montrait –une fois de plus- que ces animaux ont une intelligence très développée.

L’expérience consistait à récupérer une cacahuète placée dans un tube à essai fixé à un socle et rempli d’eau mais pas suffisamment pour pouvoir attraper la cacahuète avec les doigts. L’expérience a d’abord été effectuée sur des enfants. Au préalable, un pichet plein d’eau avait été placé sur la table non loin du tube.

Le premier enfant, âgé de quatre ans, a vainement tenté d’introduire la main dans le tube, puis s’est lassé très vite et a abandonné.

Le deuxième, un enfant de six ans, a lui aussi tenté d’attraper la cacahuète, puis s’est énervé, a essayé de démonter le tube de son socle et finalement s’est totalement désintéressé de l’objet.

Il a fallu attendre une fillette de 9 ans qui au bout de plusieurs minutes a réalisé qu’il y avait un pichet d’eau et a rempli le tube, permettant ainsi à la cacahuète de remonter à la surface.

L’expérience a ensuite été tentée sur des grands singes.

Ils n’avaient pas de pichet d’eau à leur disposition, mais un évier avec de l’eau au robinet.

Beauval 1 673b.JPG

Le premier singe fut une femelle orang-outang avec son petit. Après une seule tentative avec les doigts, elle s’est approchée du robinet, a bu une gorgée puis a recraché l’eau dans la pipette. Elle a répété ce geste jusqu’à ce que le niveau de l’eau permette d’atteindre la cacahuète. Son petit l’avait observée durant tout ce temps. Il refit la même chose que sa mère.

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Mais la palme de la réussite revient quand même au chimpanzé qui, au lieu de se déplacer jusqu’à l’évier, a trouvé une astuce : il a fait pipi dans le tube à essai !

J-1

coluche3.jpgDemain débute la 24ème campagne des restos du cœur. Les inscriptions ont lieu depuis déjà quinze jours et on note une très nette augmentation des bénéficiaires. A partir de lundi nous serons donc ouverts trois matinées dans la semaine (lundi, mercredi et vendredi).

Si le nombre d'inscrits augmente, la quantité de nourriture à distribuer reste la même. La notion de partage prend ici tout son sens, mais elle est bien difficile à faire comprendre !

J'entame donc ma 5ème campagne un peu fatiguée et désabusée. Enfin quoi, si nous n'étions pas là (j'entends par "nous" les différentes associations de bénévoles)  il faudrait bien que le gouvernement agisse. Cette année nous avons vu revenir des gens qui semblaient être sortis de la précarité mais qui ont été les premiers à replonger en raison de la crise récente.

maison1.jpg

Nous ouvrons à 9h le matin mais dès 6h il y a déjà du monde devant l'entrée. Ils attendent dans le froid ou sous la pluie. Pour faciliter l'entrée, et surtout pour éviter les bagarres, nous avons été obligés d'instaurer un système de numéros. En théorie nous fermons à 11h30, mais bien souvent la longue file des bénéficiaires n'est pas entièrement passée, donc la distribution peut continuer jusqu'à 12 ou 13h.

samedi, 29 novembre 2008

Le mot "famille" a-t-il encore un sens ?

C'est la question que je me pose, après avoir regardé l'émission  de François-Olivier Giesberg qui recevait entre autres invités, Olivier de Kersauzon, fidèle à lui-même c'est à dire très macho, ce qui peut rassurer les pauvres femmes comme moi, élevées dans un milieu où l'on faisait encore une différence très nette entre les sexes. D'ailleurs, n'étais-je pas en train de coudre ? L'image même de la femme au foyer, la pauvre idiote qui n'a rien compris à l'émancipation féminine.

Mais soudain j'aperçois un être humain, je ne peux pas préciser davantage car cette personne qui semblait être de sexe féminin, arborait une moustache dessinée au crayon. Et elle nous débite tout un speatch sur la théorie Queer, les transgenres, la lutte ouverte pour supprimer toute normalité. Plus de sexe différencié, tout le monde peut se dire homme ou femme... Bon, moi je veux bien, mais quand même pour les enfants, faudrait peut-être qu'ils trouvent des repères stables, non ?

Maman qui soudain se transforme en papa, papa qui devient maman et part avec tonton, ça risque de devenir bien compliqué cette affaire !

Je suis quand même bien contente d'avoir connu autre chose dans ma vie ! Et je plains les mômes qui viennent au monde maintenant. En plus de ça, les hommes ont non seulement perdu toute virilité, mais en plus leurs spermatozoïdes sont très fatigués. Vous allez me dire que ce n'est pas grave dans la mesure où on peut en récupérer sur des hommes encore vigoureux et qu'on peut les implanter dans des ovaires de femmes porteuses.

Alors dans tout ça, c'est qui vraiment papa et maman ?

Blanche, 7

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vendredi, 28 novembre 2008

Promenons-nous dans les bois

vincennes.jpgIls seraient environ deux cents à vivre dans le bois de Vincennes, cachant leur misère aux yeux du monde et se recréant un petit chez-soi  qui, bien que précaire, leur permet de se poser un peu, de soigner leurs blessures morales  et d’exister.

Cela ne date pas d’hier, mais jusqu’à présent le gouvernement a fermé les yeux. Du moment qu’on ne les voit pas, n’est-ce pas ?...

Seulement voilà, depuis un mois, on compte déjà trois morts dans le bois de Vincennes. Les journalistes en parlent, ça fait désordre. Il ne manquerait plus que l’on accuse le gouvernement de non-assistance à personnes en danger !

Christine Boutin a donc chaussé ses bottes et s’est rendue sur place pour constater la situation.

« Il faut les embarquer et les mettre au chaud !» Elle n’a pas dit ça, bien sûr, mais ça revient à la même chose. Il faut montrer qu’on fait quelque chose.

Mais  ces cons de pauvres ne veulent pas partir. On ne peut tout de même pas envoyer un détachement de CRS pour les débusquer !

Et pourquoi refusent-ils les hébergements qui leur sont proposés ? Parce que c’est l’Enfer à un point que nous, chaudement installés dans nos maisons, nous ne pouvons avoir idée.

Laissez les donc un peu en paix, ces campeurs du bois de Vincennes et occupez-vous plutôt des autres qui dorment dans nos rues, au pied de nos immeubles, qui se cachent dans des cartons, faute de tentes que vous avez scandaleusement confisquées l’année dernière quand vous avez expulsé les SDF qui s’étaient installés sur les berges de la Seine. Il faut dire que ça faisait désordre dans la plus belle ville du monde !