mardi, 19 juin 2007
Les sept révélations de Tinou (fin)
Bien, il me reste encore quatre révélations à vous faire et comme cela commence à m’énerver, je vais me hâter de finir cette note
Quatrième révélation : je ne supporte pas de voir des éléphants dans un cirque. On leur fait faire n’importe quoi et ils paraissent tellement ridicules alors que cet animal, dans son milieu naturel, est tellement majestueux ! Quelle honte de les faire s’asseoir sur un tabouret, ou bien lever les deux pattes pour le plaisir ( ? c’est encore à voir ) de gamins et d’adultes imbéciles.
D’ailleurs cet avis se généralise à tous les animaux sauvages. Le travail des animaux dans un cirque devrait être interdit. Je vais en parler à Nicolas lors de notre prochaine rencontre…
Cinquième révélation : j’ai très souvent le vertige et cela me cause parfois des soucis dans la vie courante. Ainsi il m’est difficile d’utiliser un escalator dans le sens de la descente. J’ai toujours l’impression que je vais être projetée en avant, dans le vide. Quand je suis accompagnée, la personne doit se mettre juste devant moi, et ça passe… Sinon, eh bien sinon, je cherche l’escalier avec les marches !
Traverser un pont à pied me demande aussi un effort particulier. Je suis attirée par l’eau en dessous et je dois alors fixer mon attention uniquement à la chaussée…Cela avait beaucoup amusé Maria de me voir – à Porto pour être précise - traverser le pont à toute vitesse en mettant les mains sur les côtés de mon visage comme si j’avais porté des œillères ! Et je n’avais rien bu…
Sixième révélation : j’ai une certaine tendance à la perfidie ( défaut bien féminin en somme) et je suis capable de méchanceté. Les exemples ne doivent pas manquer mais je les ai oubliés ! Etrange, n’est-ce pas ? …Ah si, je me souviens qu’une fois, quand nous habitions en appartement , je m’étais disputée avec le gardien ( sûrement à cause du chien ). Pour me venger, je lui avais subtilisé la poignée d’entrée dans la cave afin qu’il ne puisse pas sortir ses poubelles le lendemain. Je ne m’en suis jamais vantée, vous êtes les premiers à le savoir.
Septième révélation : bien qu’ayant travaillé trente cinq ans dans l’Education Nationale, je n’ai jamais réussi à me faire des amis ( Maryse mise à part ) parmi tous les collègues que j’ai pu croisés dans l’enseignement primaire. Je dois reconnaître que je n’ai pas cherché à m’en faire par manque de points communs. J’ai rencontré beaucoup de gens mesquins, envieux et prétentieux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me suis très vite démarquée en optant pour une spécialisation. J’ai vu bien des choses choquantes, j’ai souvent été victime de propos désagréables en rapport avec ma soi-disant situation privilégiée (« c’est scandaleux, elle n’a que 12 élèves et elle gagne plus que nous !» ), mais j’ai toujours tenu bon. Je pars du principe que « les chiens aboient mais la caravane passe » !
Et voilà mes sept révélations. Il paraît qu’il faut maintenant passer le relais à sept autres blogueurs. C’est fichu d’avance, je ne trouverai pas 7 personnes disposées à répondre à ce questionnaire. Tout au plus puis-je demander au sieur Didier ( ou sa charmante épouse, l’Irremplaçable ), Chloé quand elle sera rentrée de New York et Tom ( allez Tom, sois sympa !). Surtout, ne prenez pas ça comme une obligation, je ne serai pas fâchée si vous déclinez l'invitation !
16:55 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 18 juin 2007
Les sept révélations de Tinou (3)
La troisième révélation pourrait être : « Les caprices de la vieille »
J’ai toujours été et je suis encore une gamine capricieuse – quoique le terme « gamine » ne soit plus très approprié !
Quand je veux quelque chose, il me le faut tout de suite. Je n’ai jamais su attendre, quitte à acheter des fois des choses qui n’allaient pas. C’est ainsi que bien souvent, je me suis retrouvée avec des chaussures qui me plaisaient mais que je ne pouvais pas mettre car la pointure ne correspondait pas !
Je ne suis pas dépensière, je gère relativement bien mes comptes, je ne fais jamais les magasins de fringues. Mais parfois, j’ai des coups de cœur qui sont difficilement controlables.
Depuis quelques jours – en fait depuis que je suis revenue de Noirmoutier – l’envie de rouler en décapotable m’a reprise. Vendredi soir, l’effet des bulles de champagne aidant, j’ai été sur le point d’acheter une Peugeot 206 CC d’occasion. Mais le destin en a voulu autrement : la voiture venait d’être vendue.
Le lendemain matin, j’avais changé de décision. A quoi rime ce caprice ? Ma petite voiture fonctionne très bien. Mon bon ange intervient : « Rappelle-toi Tinou le manque de place...Tu te souviens quand tu étais allée, avec ta MG verte, acheter des planches à Castorama un jour d’hiver et que tu n’avais pas pu les rentrer dans ta voiture ? Il avait fallu que tu appelles ta fille pour qu’elle vienne les charger dans la sienne! »Je suis donc rentrée à Tours…Tout le long de la route, j’essayais de me persuader que ma voiture était parfaite ( elle l’est d’ailleurs !). Mais le démon est toujours présent dans mon esprit, il m’asticote avec sa fourche et cet après midi, j’ai fait un tour sur les sites de voitures.
Alors là, je craque vraiment ! Je reviens de chez mon garagiste. Il me rappelle dès qu’il a quelque chose qui correspond à la somme que je peux mettre. Affaire à suivre…Un petit air me trotte dans la tête : « Je m’voyais déjà…»
18:00 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
Les sept révélations de Tinou (2)
Deuxième révélation qui pourrait s'intituler : « Champagne et petits fours à l'Hermitage ».
L'Hermitage est un hotel de luxe à La Baule. En 1969, mais j'ai oublié le mois - juillet ou bien septembre - l'U.D.R ( union des Démocrates pour la République) avait tenu sa session d'été dans cet hôtel. A ce moment-là, j'étais en vacances au Croisic avec ma copine Francine.
Nous nous sommes trouvées à passer par hasard derrière l'hôtel au moment où se clôturait ce séminaire. Il y avait foule devant l'entrée et, comme je suis curieuse de nature, nous sommes allées voir ce qui se passait. Il y avait énormément d'effervescence et je ne sais comment je m'y suis prise, mais j'ai réussi à pénétrer à l'intérieur de l'hôtel et je me suis retrouvée dans le grand salon, rempli des personnages politiques de l'époque. Georges Pompidou devait être présent mais je ne me souviens pas l'avoir vu.
Par contre j'ai parlé avec Maurice Herzog, très sympathique et Alain Peyrefitte, qui m'a énormément impressionnée par son austérité.
Il y avait d'autres personnalités dont j'ai depuis oublié les noms. Bref je suis bien restée une heure à papoter, déguster des petits fours et boire une ou deux coupes de champagne, très à l'aise parmi tous ces gens. Aujourd'hui je n'oserais pas réitérer ce genre d'expérience. Mais quand on est jeune, on ne manque pas d'audace.
Pendant ce temps-là, Francine attendait patiemment dans la rue...
09:40 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (7)
Les sept révélations de Tinou (1)
Pour faire plaisir à Léo qui voulait faire plaisir à Baluchon qui…, bref voici donc 7 révélations sur ma vie qui n’ont que peu d’intérêt sauf pour moi, cela va de soi :
Première révélation :
Par deux fois, j’ai cru que ma dernière heure était arrivée. La première fois, c’était en 1970, j’étais en poste dans la belle mais bien isolée ville du cardinal de Richelieu . C’était un samedi, entre midi et deux heures et je rentrais tranquillement chez mes parents au volant de ma VW Coccinelle sur la nationale 10. Dans la descente de Sainte-Maure, la voiture a brutalement opéré un aqua-planning et j’ai perdu totalement la direction du véhicule qui est parti en crabe sur la voie de gauche au moment même où un poids lourd descendait la côte. Je me souviens très nettement avoir crié « Je suis foutue ! » en crispant les mains sur le volant, fermant les yeux, serrant les dents et attendant le choc final inévitable…
Mais rien… Le camion a eu le temps d’opérer une manœuvre d’évitement réalisable car il n’y avait pas d’autres véhicules. Quand j’ai réouvert les yeux, je me trouvais au beau milieu de la voie de gauche, moteur calé. Très vite j’ai remis le moteur en marche, fait un demi-tour sur la route et repris mon chemin. Arrivée en haut de la côte, je me suis arrêtée sur le côté. Quand je suis descendue de voiture, je tremblais de partout, je tenais à peine sur mes jambes vacillantes ! Il m’a fallu un bon moment avant de pouvoir reprendre la route.
La deuxième fois remonte à 1997. Une nuit d’avril vers trois heures du matin, nous sommes brutalement réveillés par la sonnerie de la porte d’entrée, puis des tambourinements dans les volets de la chambre. C’est la boulangère de la rue qui, affolée, vient nous prévenir que les deux garages où nous rentrons les voitures sont en feu. Le temps d’enfiler la robe de chambre et me voici déjà rendue sur place. Dans l’impasse donnant sur le jardin des craquements sinistres se font alors entendre et je découvre , horrifiée, le brasier qui a déjà carbonisé la voiture de ma fille, celle du voisin et la moto d’un autre voisin. Il ne reste que ma voiture, garée sous un arbre, à seulement une dizaine de mètres du feu, qui est encore intacte, mais le pare-choc commence à fondre et les pneus se fissurent. La chaleur est difficilement soutenable et le boulanger, qui est le seul à avoir osé descendre avec moi, remonte bientôt dans la rue rejoindre le groupe de badauds qui regardent impassibles. C’est alors que je décide de sauver ma voiture ! Pour ouvrir la portière, je me sers de ma robe de chambre car la poignée est brûlante. A l’intérieur de l’habitacle on ne voit plus rien, tout est déjà envahi par une épaisse fumée. Les branches de l’arbre au-dessus sont déjà toutes cramées. J’ouvre précipitamment la vitre avant et je m’installe au volant. C’est alors qu’un doute me saisit et me fait l’effet d’une douche froide : et si la voiture explosait sous l’effet de la chaleur quand je vais mettre le contact ? Ça en serait définitivement fini de Tinou. La clef est dans la fente. Quelques secondes d’hésitation, puis tout en serrant les dents et en fermant les yeux, je mets le contact !
Ouf, je suis toujours là….Alors très vite je suis sortie du brasier, les pneus ont commencé à éclater. Je suis ressortie de là, à moitié asphyxiée mais heureuse tout de même d’avoir limité les dégâts. Les gens semblaient déçus, et oui, évidemment, cela aurait été tellement plus excitant si la voiture avait explosé avec moi à l’intérieur !
Bon, je fais une pause, la suite pour plus tard…
07:24 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (5)
dimanche, 17 juin 2007
Noirmoutier, le retour
Eh bien voilà, c'est le retour. Ces cinq jours sur l'île de Noirmoutier ont passé très vite avec un temps médiocre où le soleil s'est beaucoup fait désirer.
J'ai été chaleureusement accueillie chez Huguette qui vit à l'Herbaudière avec son chien de garde, le terrible « Hanoï ». J'ai revu avec grand plaisir Roselyne et Alain qui étaient aussi avec nous au Vietnam.
J'ai bien mangé, j'ai bien bu aussi et j'ai rapporté des pommes de terre et du sel.
Pendant ce temps, à la maison, les chats m'ont attendue sagement et ma fille a eu la chance qu'il pleuve ce qui lui a évité la corvée de l'arrosage du jardin.
Maintenant il est temps de reprendre les habitudes. Dans les jours qui viennent je vous présenterai quelques photos de l'île. Je vous souhaite une bonne fin de journée !
18:05 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)