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lundi, 04 juin 2007

« J'irai jusqu'au bout du monde...

... si tu me le demandais. » Personne ne me l'a demandé, mais cela ne m'a pas empêchée, hier, d'aller précisément AU BOUT DU MONDE.

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Vous ne me croyez pas, je m'en doutais un peu, aussi ai-je pris des photos pour vous prouver ma bonne foi.

En l'occurence, ici, LE BOUT DU MONDE est à Berthenay.  

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Un peu plus loin le Cher vient se jeter dans la Loire.

Pour la fête des mères, ma fille m'avait donc invitée au restaurant. Un cadre champêtre, une cuisine raffinée, j'ai été très gâtée ! 

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Nous nous sommes installés dans le jardin, à l'ombre des cannes de Provence. Nous avons choisi le menu gourmand à deux plats ( il faut compter 45€ par personne sans les vins).

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Au menu :

Amuse bouche ( un gaspacho de .... avec .....)

Tomate confite avec ... sauce ..... ( en fait le menu prévoyait un foie gras poché, mais cela ne nous disait rien).

Thierry a choisi des rougets à .... de .... sauce ..... de ..... à .....

Quant à nous, les carnivores, nous avons eu des magrets de canard à la ... de .... sur un... de cerises.

Bon, les petits points, c'est parce que je n'ai pas retenu les noms des plats, sans doute l''effet de l'apéritif !

Ensuite plateau de fromage avec salade variée.

Manger-blanc ( spécialité créole) avec un coulis de fraises.

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Après ce délicieux repas, nous avons éprouvé le besoin de bouger un peu. Nous sommes donc allés retrouver Nico dans l'île Simon à Tours. Il participait à une exposition d'art contemporain. Je devrais dire que le mot ART était absolument superflu au vu de ce que l'on a pu découvrir,  hormis bien sûr la sculpture peinte de Nico qui faisait penser à une grosse longue-vue.

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De retour à la maison vers 18h, j'ai eu brusquement un gros coup de pompe... et je me suis endormie ! Désolée Vera, je n'étais pas au rendez-vous fixé !

Années Joué et chapeau conique

Quel peut bien être le rapport entre les années Joué et un chapeau conique ? Vous allez bientôt le savoir.

Samedi après midi donc, alors que j'étais en pleine conversation en vidéo avec Vera, Juju et le p'tit breton sont arrivés à la maison. Nous avions convenu d'aller voir les différents spectacles proposés dans les rues du centre de Joué-les-Tours. Les manifestations sont très nombreuses et sans un plan détaillé, on est à peu près certain de tout louper. Remarquez, nous avions bien le plan, mais nous n'avons pas vu grand chose quand même !

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Tout a débuté par un trio installé à l'entrée du tabac. Le dépliant indique " ces messagers ont le masque avenant et ne manqueront pas de vous séduire ". Des têtes à faire peur aux enfants, oui !

 Un peu plus loin, un duo sans micro... inaudible. Nous continuons notre déambulation et je découvre alors de stand de l'association vitenamienne.

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 Je reconnais la petite dame âgée qui tient le stand. Nous commençons à papoter quand soudain j'aperçois, accroché à un poteau, un magnifique chapeau conique. « C'est mon chapeau !» me dit alors la septuagénaire. Finalement, je réussis à l'obtenir sans trop de difficulté moyennant un petit billet. J'ai donc continué la balade avec le chapeau...  au bras, sur la tête cela aurait fait un peu clown. Quoique... à Joué-les-Tours, ville cosmopolite par excellence, je pense que personne n'aurait prêté vraiment attention à moi.

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Un petit tour de manège pour les amoureux pendant que je photographie cette très jolie femme cachée dans son coin.

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Ensuite, nous tentons l'expérience de la boîte, sujet de ma note d'hier.

 La faim commence bientôt à nous tenailler. On s'arrête donc au stand des gaufres et on prend chacun un gros cornet de chichis. C'est à ce moment que Julie décide d'aller se faire faire un massage complet. Durée : une demi-heure !

Juste à côté, dans la cour de mon ancienne école, débute un spectacle de trapèze. Cette compagnie était déjà venue l'année dernière. Nous nous installons tranquillement, quand soudain la horde des retardataires arrive: les bonnes femmes avec leurs poussettes dans lesquelles d'affreux bébés brailleurs sont au bord de l'asphyxie, les mômes mal élevés qui vous écrasent les pieds au passage sans même s'excuser et enfin les râleurs qui vous reprochent de gêner le passage ! Décidément, je ne me ferai jamais aux spectacles de rue !

Il est près de 20h quand nous rentrons à la maison.

 

Quant à mon chapeau, le voici !

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dimanche, 03 juin 2007

La boîte

687ffd04cbe7a3f65fa202f941f76c34.jpgImaginez une grosse boîte rouge, de forme rectangulaire, d'environ 2m de large sur 3m de profondeur et d'une hauteur de 2m. L'entrée est cachée par un rideau noir. Un interphone est situé à gauche du rideau.

Je sonne... Une voix d'homme me répond :

« Bonjour, comment t'appelles-tu ?

- Je m'appelle Danielle.

- Bonjour Danielle. Tu vas pénétrer dans un couloir noir. Au bout de ce couloir tu trouveras une pièce sur la gauche. Tu entreras. Un fauteuil est situé dans cette pièce. Tu vas y  prendre place et tu vas alors découvrir des sensations étranges, des odeurs, des souffles, des images ... Es-tu prête ?

- Oui, je le suis !

- Alors, entre, je t'attends ! »  

J'entrebaille le rideau et me voci plongée soudain dans le noir le plus complet. J'avance à tâtons et découvre une ouverture au fond, l'entrée est cachée par un autre rideau. J'écarte le rideau et j'aperçois un fauteuil blanc. Je m'asseois. Une douce musique invite à la rêverie, du piano, des bruits d'eau qui semble jaillir d'une source. Bientôt l'espace se remplit de petites lumières qui clignotent, à droite, à gauche, en bas, en haut. Elles se déplacent très vite, j'ai du mal à les suivre. Un souffle chaud dans mon coup, une caresse sur la joue... Un visage d'homme qui apparaît l'espace d'une seconde à quelques centimètres de mon visage. Des effluves de lavande  se répandent dans tout l'espace. D'autres lumières, rouges... Je l'entrevois à peine. Il est sur une balançoire face à moi. Puis, il me prend la main et me dirige vers la balançoire. Je m'asseois et je commence un lent balancement, il est tout proche, je sens son souffle tout près de mon visage...C'est très excitant tout ça !  Pas de paroles, rien que des gestes, des sensations, tout ce que j'aime.

Il me prend alors la main et y dépose au creux un petit papier et une cerise. Je veux mettre mes lunettes pour lire ce qu'il y a d'écrit, mais il ne m'en laisse pas le temps. Flûte alors ! Il me reconduit jusqu'à la sortie... Oh, c'est déjà fini ?

Me revoici à l'extérieur où Juju et Olivier m'attendent, guettant sur mon visage les moindres détails de l'émotion que j'ai pu ressentir. Moi, je m'empresse de déplier le petit papier et je lis...c2a1b21fd50ad4c40a7b3ccd6a71afed.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Alors là, l'émoi est à son comble ! Pour un peu, si j'avais osé, je serais entrée de nouveau... Oublier quelques instants que j'ai 58 ans, que plus personne ne me regarde... Eh bien oui, j'aurais bien aimé me balancer dans ses bras !

C'était hier après midi dans la boîte à Joué-les-Tours... Un instant de bonheur retrouvé .  

vendredi, 01 juin 2007

J'ai même rencontré des poulets heureux...

Je vous parlais ce matin de la forêt amazonienne qui risque de disparaître à cause - entre autre - des poulets voraces. Ce n'est pas une plaisanterie, elle serait de mauvais goût. C'est hélas la triste vérité...

Pourquoi déforeste- t-on à outrance la région amazonienne ? Pour le bois bien sûr, mais aussi pour y planter le produit miracle du XXIe siècle - enfin à ce qu'on nous dit - : le soja !   ( ici aussi )

Les grandes firmes agro-alimentaires mondiales ont investi dans cette culture qui sert en premier à nourrir les animaux d'élevage. Et revoici donc nos pauvres poulets en batterie ! Une horreur ... En trente jours on obtient un poulet consommable alors qu'à l'ordinaire il faut compter au minimum cent vingt jours. Et ces petites bêtes, ça mange aussi. Quoi donc ?  En temps normal, un poulet digne de ce nom se nourrit de vers de terre, de graines picorées dans les champs lors de ses randonnées quotidiennes, des petits cailloux aussi qui donnent ensuite une coquille ferme aux œufs des poules.Il gambade toute la journée, passe son temps à bouffer et à chier. Une vie normale de poulet en somme !

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Oui, mais ça c'est réservé à l'élite des poulets, ceux qui ont le privilège de vivre encore normalement. Bien sûr, ils seront probablement mangés un jour ou l'autre, mais ils auront au moins eu un peu de bonheur dans leur pauvre vie de poulet. Pour les autres, hélas les plus nombreux, c'est un ENFER.  

Nourri au soja et bourré de médicaments, ce poulet industriel finit en tranche dans un sachet de célophane. Du poulet en tranche, comme du jambon, c'est une véritable aberration. Et, de surcroît, c'est complètement insipide...

Oui, mais voilà, les gens achètent quand même ! On leur ferait bouffer n'importe quoi.

Je mange très rarement du poulet ( pas folle la guêpe !). Quand j'en veux un, je sais où en trouver... Vous savez, les poulets dont la chair des cuisses est violette, le croupion bordé d'une couche épaisse de graisse bien jaune et où les os ne vous restent pas dans la main quand vous le coupez.

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Donc, on va bouffer du soja à outrance, ne vous faites pas d'illusion. Déjà on vend du lait de soja ( cela ressemble à du lait caillé). Je n'ai rien contre le soja, si ce n'est que celui-là est produit à grand rendement, ce qui implique donc... eh bien l'emploi de produits chimiques et la déforestation de la forêt amazonienne !

Et pour finir, puisqu'on parle de poulets, venons-en un peu à la grippe aviaire. Cela fait un petit moment qu'on n'en parle plus. Mais c'est vrai que pour l'instant tous les projecteurs sont dirigés vers l'Elysée. 

Un pauvre moineau se fait renverser sur la route par une voiture et aussitôt on crie « Attention, danger ! Sa mort est suspecte ! Il est peut-être atteint de la grippe aviaire ! » !  Aussitôt un vent de psychose souffle alors sur le pays. Les ventes de poulets, dindes et canards sont en chute libre. Soyons un peu sérieux quand même.

Quand je suis partie au Vietnam, certains m'ont dit : « Oh la la, moi je n'irais pas ! Tu n'as pas peur d'attraper la grippe aviaire ? »

D'abord la grippe aviaire ne saute pas sur les gens comme ça. Les cas de cette maladie sont infimes au Vietnam. Pourtant, si vous pouviez voir dans quel confinement vivent les hommes et les animaux, cela en ferait frémir plus d'un ! Voilà en tout cas un pays où les poulets sont heureux, libres, et où on a du plaisir à les manger quand même !

D'où le titre : « J'ai même rencontré des poulets heureux ! » ( référence à un titre de film : j'ai même rencontré des tziganes heureux).

BON APPETIT ! Vous prendrez bien une petite assiette de soja argentin ?149b8e66829d7f8b870d5e836c37daf4.jpg

A l'assaut du monde !

141c1eb3f13fa1637788aa3246b37987.jpg15 mai 1940 : le premier restaurant Mac Donald ouvre ses portes à San Bernardino en Californie. Jusque là, rien à dire...

1er juin 1967 : c'est le début de l'invasion mondiale ! Cela commence par le Canada, à Richmond en Colombie britannique.

1971 : Amsterdam, Tokyo et Sydney affichent l'enseigne à leur tour.

En France, le premier Mac Do ouvre à Strasbourg le 17 septembre 1979. La même année un Mac Do voit le jour à Rio de Janeiro.

L'enseigne n'apparaîtra en Afrique qu'à partir de 1992.

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Où en sommes-nous aujourd'hui de la déferlante du hamburger ?

En 2004 on comptait 31 561 restaurants répartis dans 121 pays.

En 2005, on en comptait 1070 en France. Dans l'agglomération tourangelle il y en a cinq. Et on l'a

échappé belle  ! Figurez-vous qu'il fut question d'en ouvrir un place Plumereau !

Finalement le Mac Do fut installé près de la gare, dans la rue de Bordeaux.

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Les Français furent assez réticents au début. Mais le travail de sape est bien au point. En touchant la clientèle des enfants, la firme sait qu'elle finira par être gagnante. On voit très nettement maintenant les effets pervers que cela produit dans la population. ( obésité, mal-bouffe etc). 

La représentation du Français avec son béret basque, ses charentaises et sa baguette sous le bras ( je passe le litron dans la poche) est maintenant obsolète !

La clientèle des Mc Do est partout la même, que l'on soit à New York, Moscou ou Knocke le Zoute. On a créé un monde où tous les gens sortent du même moule. Ils sont totalement conditionnés dès la naissance ! Le Mc Do fait partie de leurs références culturelles.

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Personnellement je trouve cela particulièrement désolant surtout que ça ne va pas aller en s'améliorant ! Je ne suis pas une opposante farouche de ce genre d'établissement, il m'arrive parfois d'y mettre les pieds quand je vais au cinéma avec Julie. Parfois on va dîner rapidement avant la séance de 20h. C'est la solution de facilité car on ne peut pas dire que l'on y mange bien ! On bouffe... point final. Depuis quelques temps, je n'ai d'ailleurs plus du tout envie d'y aller. Les gens que j'y vois me dépriment au plus haut point par leur médiocrité vestimentaire et intellectuelle. Et puis, comme tout est écrit en anglais, je ne sais jamais quoi choisir... Je me rabats toujours sur du poulet  présenté sous forme de petits carrés frits insipides agrémentés d'une sauce conditionnée en sachet plastique. Et maintenant que je viens d'apprendre que la forêt amazonienne est littéralement saccagée à cause de ces poulets voraces ( je vous expliquerai dans une prochaine note), je crois que la maison Mc Do ne me verra pas de sitôt ! 

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