jeudi, 02 août 2007
Et un point en moins, un !
Il fallait bien que cela m'arrive un jour ou l'autre. Et bien c'est fait ! J'ai perdu un point sur mon permis de conduire.
C'est au courrier d'hier que j'ai reçu la bonne nouvelle. Il paraîtrait que je roulais à 93km/h à un endroit où la vitesse est limitée à 90 ! En plus, le lieu s'appelle Saint-Christophe du Ligneron. Merci Saint-Christophe !
Je ne conteste pas le fait, mais je trouve quand même qu'il y a un peu d'abus. Quand on est seul à bord d'une voiture, que vaut-il mieux ? Regarder la route ou bien son compteur ? Ecraser un môme à 90km/h parce qu'on ne l'avait pas vu sur le bord de la route ( occupé à fixer avec angoisse le compteur de vitesse ) ou bien rouler 3km/h en plus de la limitation en regardant devant soi ?
Bon ça va, je paie. De toute façon, on ne nous laisse pas vraiment le choix...
09:25 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (15)
Les vacances
Deuxième jour d'août et c'est le calme à Tours. On se gare sans difficulté, à croire que la ville a été désertée. On voit beaucoup de touristes, reconnaissables à leur tenue de vacances ( short), le plan de la ville en main. J'aime bien me mélanger à cette foule bigarrée, je joue à mon tour les touristes et je peux ainsi faire des photos sans que les gens fassent la moindre attention à moi - d'ailleurs personne ne prête attention en général !
Hier aux restos, nous étions juste un petit groupe de bénévoles sur place, les autres étant partis en vacances. Certains des bénéficiaires étaient surpris de nous trouver présents :
« Vous ne partez pas en vacances ? ». Cela leur paraissait incongru de rester à Tours au mois d'août. Pour eux, les vacances se limitent au bord de mer. Pour un peu nous aurions dû nous justifier. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait avec certains.
« Que voulez-vous que j'aille faire au bord de la mer ? Je n'aime pas l'eau, je n'aime pas la foule. Et puis j'ai mon jardin à entretenir et Tours est si agréable en été !»
Je ne leur ai pas dit bien sûr que je prépare mes vacances en ce moment pour cet hiver. Ils m'auraient probablement dit : « Ah, vous allez au ski ? ». Comme si j'avais une tête à faire du ski ! Je ne suis pas de la génération de ceux pour qui les vacances sont un dû. Quand j'étais petite, on ne partait pas en vacances, Une fois mariée, ce fut presque la même chose. Oh certes, nous aurions pu faire comme tout le monde, aller un mois en camping et nous agglutiner avec les autres. Mais comme on n'avait pas suffisamment d'argent pour faire ce qui nous aurait plus, eh bien on restait à la maison !
Maintenant, tout est forcément différent. Etant seule, je peux m'offrir quelques petits plaisirs permettant d'oublier un temps la solitude. Et là, justement, je viens de trouver une évasion intéressante. Le voyage se fera en novembre ou début décembre.
Quand les jours sont si courts et qu'il fait gris chez nous, je vais partir au soleil et je vais remonter le fleuve Sénégal à bord de ce bateau. La vie est faite d'espoir et de rêve à plus ou moins long terme. Le mien va me permettre d'aborder l'hiver sous de bons auspices. Je rêve déjà à toutes ces photos que je vais pouvoir prendre !
08:55 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 01 août 2007
Le démarchage téléphonique
Cela fait déjà plusieurs fois que je reçois un coup de fil des banques où j'ai des comptes, afin de me fixer un rendez-vous avec le conseiller. Oui je sais, vous allez dire que cela fait très prétentieux de parler de SES banques, une seule suffisant amplement pour gérer ce que je possède. Mais c'est simple à expliquer:
La première banque est celle où j'ai ouvert mon premier compte lorsque j'ai commencé à travailler. Nos rapports furent souvent très houleux car il m'a fallu bien du temps avant de gérer correctement mon budget.
La deuxième banque est celle où mon mari avait son compte. Comme par la suite, nous avions ouvert un compte joint, c'est devenu ma banque principale.
La troisième banque est celle qui gérait les comptes de mes parents. Au décès de mon père en 1999 j'ai gardé le compte et je l'ai mis à mon nom.
La semaine dernière, je reçois donc un coup de fil de ma banque principale( la deuxième). Le jeune homme au bout du fil me dit que le conseiller aimerait me rencontrer. Personnellement je n'en ai pas la moindre envie. Je le trouve particulièrement antipathique et moins je le vois, mieux je me porte. Ah ! ce n'est pas comme le conseiller de la troisième banque ! Ce dernier est plein de charme ...
Mais bon, comme l'autre insiste lourdement, je cède et le rendez vous est fixé au mercredi 1er août à 9h30. Or, j'avais oublié que je reprenais les restos ce matin. Donc, en passant devant la dite banque à 8h45, je me suis arrêtée pour voir si je ne pouvais pas être reçue tout de suite. Ce qui a été réglé sur le champ. A peine le temps de rentrer dans le bureau, de serrer sa main ( beurk !) , de lui dire que je n'avais besoin de rien, que j'étais bien assurée et hop, me voilà ressortie de son bureau. Durée de l'entretien : disons 5minutes.
Evidemment, j'aurais eu un compte dans le rouge, on n'aurait sans doute pas pris de gants avec moi ! J'ai trop connu ça à une certaine époque de ma vie pour en avoir gardé une certaine méfiance vis à vis des banquiers. A la place des yeux ils ont les clignotants des machines à sous. Et quand je pense que j'ai failli entrer dans une banque ! La banque aurait à coup sûr fait faillite avec moi.
Et tout en ressortant, je me disais que vraiment, le conseiller de la troisième banque est quand même plus avenant. Il va falloir que je prenne rendez vous avec lui, tiens.
18:40 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)