jeudi, 09 août 2007
La vallée des singes
Je ne vous ai pas raconté ma journée passée en compagnie de Julie à Romagne, la semaine dernière. Nous avions décidé d'aller visiter « La vallée des singes ». La journée s'annonçait très ensoleillée et nous sommes parties sur le coup des 9h du matin. Comme d'habitude, on s'arrête prendre un copieux petit déjeuner dans un restaurant sur l'autoroute. Au moment de reprendre la route, je décide d'ouvrir la capote de la voiture et là, rien ! Le bouton ne fonctionnait pas.
« Allons bon, ça commence bien ! Tant pis, on réessaiera plus tard. »
J'espérais beaucoup faire de belles photos. Lors de ma toute première visite, en 2005, j'avais réusssi quelques jolis clichés de gorilles, ICI, LA ou encore LA et la toute dernière ICI. C'était avec mon ancien appareil, beaucoup moins performant. Seulement c'était oublier un peu vite qu'on ne fait pas faire ce qu'on veut à des animaux, surtout à des singes ! Le résultat fut très décevant, c'est d'ailleurs pour cette raison que je n'avais pas fait de note.
La visite fut très agréable, les petits singes sont en liberté et tournent autour de nous. Ils ne nous regardent jamais dans les yeux, mais sont toujours prêts à venir chaparder quelque chose si l'on n'y prête garde. Nous avons déjeuné sur place dans un des deux snacks ouverts. Julie a failli casser le distributeur de boissons qui ne voulait pas fonctionner, pendant que je faisais la queue au snack. On est passé à deux doigts d'un esclandre. Alors que j'attendais sagement dans la file, une femme s'est subrepticement faufilée devant moi... Or, je n'avais pas vraiment fait attention, donc je n'ai rien dit.
Là-dessus arrive sa progéniture, une gamine d'environ seize ans, ventre à l'air, percing au nombril, tatouage au-dessus de la raie des fesses ( tout pour provoquer le pauvre mâle en manque sexuel). Elle vient se coller juste sous mon nez comme si j'étais invisible, j'avais le visage dans ses cheveux, je sentais sa sueur. Mais pas question de reculer ! J'ai bien essayé de lui signaler qu'elle m'indisposait en raclant la gorge et en crachant mes microbes dans ses cheveux graisseux, mais rien n'y fit. Elle resta absolumenbt imperturbable. Oh, j'avais une autre option dans la poche : j'attendais qu'elle vienne à me marcher sur les pieds. Alors là, je ne vous cache pas que j'aurais été grandiose ! Hurlements, défaillance, on aurait dû faire appel au SAMU. Quand je veux, je suis bonne comédienne.
Hélas pour moi ( et pour Julie qui de loin regardait la scène en rigolant et qui, me connaissant assez bien, devait se douter d'un coup fumant) , la gamine a probablement senti monter l'orage car elle est brusquement partie de la file pour aller s'asseoir un peu plus loin. Tant pis, j'aurais bien une autre occasion, ce ne sont pas les pétasses qui manquent de nos jours !
Après le déjeuner, nous avons continué tranquillement à nous balader dans le parc. Au moment de reprendre la route, j'ai essayé sans conviction de rouvrir la capote et ... Euréka ! Ça fonctionnait.
Nous sommes donc rentrées à Tours, cheveux au vent, Tina Turner nous accompagnant ( musique au début de la note).Vous trouverez les quelques rares photos réussies sur mon autre blog.
Nous envisageons la prochaine fois d'aller à Chauvigny, toujours dans la Vienne, faire du pédalo-rails !
07:30 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (7)
Le mercredi, c'est ravioli
Matinée d'hier au local des restos du cœur. Je m'y rends maintenant à pied, il faut compter environ une demie heure de marche. Comme le camion qui nous livre la marchandise ne passe jamais avant 10 heures, j'ai pris tout mon temps.
Effectivement le camion est arrivé tard. Il était chargé à ras bord car le local de Tours est actuellement fermé, ce qui fait que l'on récupère de la marchandise en surnombre ! Cela pourrait être intéressant si par bonheur il s'agissait de denrées conservables. Hélas non ! On a reçu beaucoup de viande ( pour une fois !). Pour une bonne partie des barquettes, la date de péremption était dépassée de un à deux jours. Et avec la viande ( surtout hachée) il ne faut pas rigoler.Dans ces cas-là, on appelle une dame qui élève des chiens.Pour le reste, tout devait être distribué ce mercredi car nous sommes fermés la semaine prochaine ( 15 août, déjà !).
Côté légumes, on croûlait sous les courgettes ! Bref, les bénéficiaires sont repartis avec des caddyes remplis. On a fini la distribution à 13 heures. Le temps de nettoyer sommairement le local et retour à la maison. Il était presque 14h.
Prochainement nous devrions changer de local. On se retrouvera dans une maison de grandeur similaire mais où le gros avantage tient au fait qu'elle n'a pas de sous-sol ! Ainsi, terminée la corvée de descendre les conserves pour les remonter la semaine suivante.
Ce futur local est la maison du gardien du cimetière. Nous aurons ainsi une vue directe sur les tombes. Des voisins discrets en somme !
En rentrant, j'avais envie de manger des raviolis, mais tout compte fait je me suis assise dans le canapé et je me suis endormie !
06:25 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 08 août 2007
Res familiae
Voilà plus d’une semaine que je rumine ces deux phrases essayant de comprendre ce qui se cache derrière ces mots.
La famille, elle se résume à deux personnes, on en a vite fait le tour. C’est d’ailleurs sans doute ce qui explique que l’on vienne me reprocher maintenant cet égoïsme de n’avoir voulu qu’un enfant. La responsabilité d’avoir à prendre en charge une mère aurait été moindre si la fratrie avait été plus nombreuse. Faut-il donc en conclure que je suis un poids pour la seule descendante ? Il n’y a qu’un pas que j’ai plutôt tendance à franchir ces derniers temps.
Ah que n’ai-je écouté mon copain Gégé quand il me disait d’aller vivre en Nouvelle –Calédonie ! Cela ne changerait finalement pas grand chose dans mes relations avec les autres.
Décidément, je ne comprends rien aux jeunes d’aujourd’hui. Ou plutôt si, je comprends qu’ils ne veulent pas de contraintes familiales d’aucune sorte.
« Pourquoi n’avez-vous jamais eu d’amis ? »La question est intéressante. C’est vrai qu’en y réfléchissant, je m’aperçois que nous n’avons jamais fréquenté personne ou si peu. Il serait judicieux de savoir la ou les raisons, je ne m’étais encore jamais posée cette question de façon sérieuse. En fait, je pense que cela est dû au fait que nous n’en avons jamais éprouvé la nécessité. Certaines personnes ont besoin de se sentir entourées, « aimées », elles ont un besoin vital d’avoir autour d’elles ce qu’elles appellent « des amis ». Là-dessus vous rajoutez les amis des amis, et alors là vous avez tout un harem autour de vous. Mon éducation a fait de moi une personne « fermée » aux autres. Certes je suis avenante en société, mais je ne cherche pas obligatoirement à fréquenter les gens. Et, le temps passant inexorablement, je constate malheureusement que je deviens de plus en plus recroquevillée sur moi-même ce qui, par contre coup, amène des crises de neurasthénie et des réactions négatives envers ma progéniture qui se rebiffe alors ( on ne peut que la comprendre).
« Je n’ai plus que toi ! » Elle m’avait dit cette phrase à la mort de son père, il y a six ans. Je lui ai ressorti les mêmes mots il y a une semaine. Je n’aurais pas dû… A sa réaction, j’ai compris trop tard que c’est comme si je lui infligeais une charge insurmontable. Elle n’a pas compris que je voulais simplement lui dire que je l’aime.04:35 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (9)
mardi, 07 août 2007
On lève l'ancre !
Vite ! Dépêchez-vous ! Le bateau va appareiller. Heureusement je vous ai gardé quelques places... Nous partons pour une balade d'une heure sur la Loire. Cliquez ICI pour donner le signal du départ.
J'espère que vous savez nager...
18:50 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (0)
Rêve inassouvi
« Tu vas sauter de joie ! Moncontour est à vendre. Ce rêve de trente ans de ma vie va se réaliser, ou peut se réaliser... Te souviens-tu de ce joli château à deux tourelles qui se mire dans la Loire, qui voit toute la Touraine, qui a deux terrasses superposées dont la deuxième a un couvert de tilleuls d'un demi-quart de lieue de long avec une balustrade ? Il y a d'excellents fruits... Moncontour est ma prédilection, je voudrais que tu vinsses le voir tant c'est joli... Ce serait notre séjour pour au moins dix ans, et nous passerions décembre, janvier, février, mars et avril à Paris.»
10 juin 1846 : Honoré de Balzac écrit à Madame Hanska. Hélas le projet n'aboutira pas en raison de la somme demandée ( 80 000 francs). Quatre ans plus tard, il mourait dans sa maison de la rue Fortunée à Paris.
Dimanche après midi, lors d'une balade en bateau sur la Loire, j'ai repensé à cette correspondance lorsque j'ai aperçu, au loin, briller les tourelles du château.
Aujourd'hui le château Moncontour est devenu un vin d'appellation contrôlé.
09:04 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (0)