lundi, 22 octobre 2007
Souriez pour la photo !
Tant pis pour la jeune Vietnamienne, elle n'avait qu'à être un peu plus souriante. Elle va me servir à illustrer l'histoire suivante :
Après quelques années de vie commune, un jeune homme décide de se marier avec sa petite amie. Comme il n'est pas du tout au courant des traditions, à la fin de la messe il s'approche du curé et lui demande :
- Excusez-moi, mon père, je sais qu'il est dans la tradition que les jeunes mariés fassent une offrande au prêtre qui a célébré le mariage, mais je ne sais pas ce que les gens donnent en général.
Le prêtre lui chuchote au creux de l'oreille :
- En général, c'est en fonction de la beauté de la mariée. Plus elle est belle, plus la somme est importante.
A ces mots, le jeune marié se tourne vers sa femme. Il hésite quelques instants, plonge la main dans sa poche et tend une pièce d'un euro au curé.
Le prêtre, compatissant, lui dit :
- Ne bougez pas, je vais vous rendre la monnaie.
_______
Rétablissons la vérité. Cette jeune femme est loin d'avoir un physique ingrat, le seul reproche qu'on puisse lui faire, c'est son manque d'enthousiasme.
Après tout, c'était peut-être le marié qui manquait de charme, mais je ne l'ai pas vu.
11:55 Publié dans Histoires drôles | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 21 octobre 2007
À propos de l'amitié
J’ai envie ce soir – ou plutôt ce matin car il est déjà 5 heures et je n’arrive pas à dormir – de vous parler de mes amies.
Je suis toujours très surprise quand j’entends autour de moi les gens parler de leurs différents amis ou amies. On atteint parfois des nombres astronomiques. Se peut-il qu’on puisse ainsi avoir autant d’amis, ou alors c’est que le mot a perdu tout son sens et que par amis, ils parlent le plus souvent de copains ou de copines, de ces gens qui font partie de notre entourage et avec lesquels on aime faire la fête ou encore se retrouver pour parler de tout et de rien.
Mais un ou une amie, c’est autre chose, c’est tellement plus… D’abord il faut du temps pour que l’amitié se crée, il faut apprendre à se connaître, à s’apprécier, à accepter les différences qu’il peut y avoir entre chacun et enfin il faut se montrer digne d’une amitié. Un ami ou une amie, c’est la personne à qui on peut se confier, se dévoiler sans crainte d’un jugement quelconque.
C’est ma conception, c’est sans doute pourquoi j’ai si peu d’amis. Mais le nombre importe peu, c’est la qualité de l’amitié qui, seule, importe.
J’ai eu l’occasion de m’en rendre compte une fois de plus aujourd’hui. C’est pourquoi je tiens à rendre un hommage à deux de mes amies, Julie et Roseline.
Je vais commencer par Julie, la plus jeune des deux, elle va avoir 26 ans le mois prochain. Si vous êtes un lecteur assidu de mon blog, vous devez savoir que Julie est une de mes anciennes élèves. Elle avait 10 ans quand elle est arrivée pour la première fois dans ma classe. Son début de scolarité avait été pour le moins houleux et elle était devenue un peu la tête de turque de son école précédente. L’inspecteur avait donc jugé préférable de l’envoyer ailleurs. Et ce fut chez moi, on aurait pu penser qu’elle était mise sur une voie de garage. Mais par chance sa maman était très présente, nous avions à l’époque une psychologue scolaire de grande qualité. Julie avait toutes les capacités requises pour suivre une scolarité normale. Il fallait juste trouver le moyen de canaliser une personnalité un peu trop expansive ! D’un commun accord avec la psy et les parents, nous avons redonné une autre chance à Julie et elle a pu ainsi réintégré le cycle dit normal. Nous sommes toujours restées en contact et je l’ai revue 10 ans plus tard ; elle venait d’obtenir le bac professionnel. Peu après elle était reçue au concours d’aide soignante.
Elle est étonnante Julie, elle m’impressionne bien souvent par son courage et sa volonté. Elle exerce un métier ingrat dans un service hospitalier particulièrement difficile, le service de la gastro-entérologie. La plupart des malades sont des alcooliques en phase ultime, le ventre gonflé comme un ballon de baudruche par l’ascite, des êtres grincheux, acariâtres, agressifs parfois, qui ne contrôlent plus leurs organes et déjectent quotidiennement dans leur lit. Et malgré tout ça, il y a des femmes assez courageuses pour les nettoyer, changer les draps tous les jours,trouver le temps de leur parler, essayer de les rassurer, atténuer leur souffrance par des gestes ou des petits mots gentils. Et puis faire face à la mort car elle fait des ravages chaque semaine dans ce service. Sans parler des horaires et du surplus de travail quand une collègue manque à l’appel et qu’elle n’est pas remplacée. Ses femmes, je les appelle les femmes de l’ombre, parce qu’elles passent tout à fait inaperçues aux yeux des médecins, elles font partie des meubles, ils ne les voient pas. Quelle ingratitude !
Une fois sortie de son milieu professionnel, Julie est toujours aussi surprenante. Ainsi elle joue au tennis le jeudi soir ( elle est classée !), le lundi elle fait du théâtre. J’étais allée la voir jouer il y a deux ans, lors d’une représentation au théâtre du Plessis à La Riche. C’était un texte difficile de Samuel Beckett et elle avait une très longue tirade dont elle s’était sortie d’une manière remarquable.
Alors hier soir, alors que j’étais à me morfondre dans mon lit, Julie est venue avec Olivier. Et tandis qu’Olivier s’est acharné pendant plus de deux heures à me rendre l’ordinateur performant, Julie me racontait des histoires drôles qui avaient pour conséquence de me faire rire et hurler de douleur en même temps !
J’ai beaucoup de chance d’avoir une amie comme Julie et je la remercie de tout ce qu’elle peut m’apporter de bonheur et de joie de vivre !
Ma deuxième amie s’appelle Roseline. Elle est âgée de 44 ans. Elle aussi fait partie de ces femmes de l’ombre, celles que l’on croise sans les voir… Elle est « technicienne de surface», d’ailleurs ce n’est plus le terme exact, depuis quelque temps on les appelle des …. ( j’ai oublié !). Bref, comme dit Roro elle-même, « je suis femme de ménage ».
La vie ne l’a pas véritablement gâtée jusqu’à présent. Une vie de couple difficile qui a fini par une séparation et l’obligation de trouver un emploi pour subvenir à ses besoins comme on dit.
Roseline s’est mariée très jeune ( 17 ans) et elle a élevé ses trois enfants. Elle ne travaillait pas et consacrait toute son existence à son mari, ses enfants et l’entretien de sa maison. Elle finit bientôt par se confondre avec les murs jusqu’au jour où, ses enfants ayant atteint l’adolescence, elle trouva l’occasion de s’évader un peu de ce confinement en faisant la surveillance de la cantine dans l’école où j’étais en poste. Deux heures par jour qui furent pour elle un véritable rayon de soleil. C’est ainsi que je fis sa connaissance. Mais son mari n’apprécia pas du tout de la voir prendre un peu d’indépendance et peu de temps après il la quitta. Comme c’était un parfait coucou, il se trouva vite une autre femme qui, faute d’être un canon de beauté, avait l’avantage de vivre seule, d’avoir une maison et pas mal d’argent. Elle avait aussi des enfants, mais ça, le coucou il s’en foutait.
Quand il quitta Roseline, il la laissa donc sans argent, avec les trois enfants en charge et un dossier d’endettement. Quel courage elle montra pour supporter une séparation après plus de 20 ans de vie commune, se battre pour obtenir un poste à temps plein et gérer les problèmes de ses enfants qui avaient mal encaissé la séparation de leurs parents.
Et malgré tout ça, c’est elle qui vient consoler les autres quand ça ne va pas… Elle qui se bat au quotidien pour joindre les deux bouts. Elle ne sort jamais, ne part pas en vacances, fait un travail ingrat sans guère de reconnaissance.
Ce matin, à 8 heures, je l’ai appelée car je ne pouvais pas me lever. Une demi-heure plus tard elle était à la maison.
Vous ne pensez pas que j’ai bien de la chance d’avoir ainsi de telles amies ?
J’avais envie de le dire et de leur rendre hommage.
04:50 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (9)
samedi, 20 octobre 2007
Au ras du sol
Reprenons les évènements dans l'ordre chronologique . Vendredi en début d'après-midi :
Tinou : « Tiens, il faudrait que je rentre mon oranger avant les premières gelées !
La voix de la Raison : Houla Tinou, c'est bien risqué, tu as pensé à ton dos ?
Tinou ( qui ne veut en faire qu'à sa tête, comme d'habitude) : Oui, oui, je vais faire ça en douceur et en prenant mon temps. ».
Le plus délicat est de franchir la petite marche située entre la terrasse et le salon. Là il faut obligatoirement soulever le pot et le placer ensuite sur le plateau à roulettes, maintenu avec les pieds afin qu'il ne bouge pas au moment de la pose. Opération menée à son terme en notant toutefois une légère douleur au niveau des lombaires.
Dans son coin, la Raison se marre.
La journée s'écoule et j'ai de plus en plus mal au dos. Vers 16 heures, je sors faire quelques courses et c'est au retour que tout se complique. Une fois la porte fermée à clef et les courses rangées, j'ai soudainement une douleur fulgurante qui me force à me cramponner à un coin de porte pour finalement me laisser glisser au sol. Impossible de me redresser, c'est trop douloureux. Je ne panique pas outre mesure, ce genre de désagrément m'étant déjà arrivé. Dans ces cas-là, il faut anticiper, penser que je peux rester ainsi un bon bout de temps. Donc il faut prévoir d'enlever la clef de la serrure afin de permettre à des âmes secourables de me venir en aide. C'est donc la première chose que je fais puis, toujours à quatre pattes, je me rends centimètre après centimètre jusqu' à ma chambre sous le regard ahuri de mes deux chats, puis jusqu'à mon lit qu'il faut escalader car il est assez haut et là, je me laisse tomber comme un vieux sac à patates en mordant dans la couette pour ne pas hurler et ameuter tout le quartier.
Deux autres choses indispensables à prévoir : le téléphone et les lunettes !
C'est ainsi que j'ai pu prévenir ma fille hier soir, puis mon amie Roselyne ce matin et enfin, quand j'ai constaté avec effroi que je ne pouvais plus bouger un seul centimètre de mon corps sans hurler, appeler SOS.Médecins.
A midi le docteur était là et ma fille est allée aussitôt chercher les médicaments. Un traitement de choc, le produit contre la douleur contient de l'opium. Mais je dois dire que j'ai éprouvé un bonheur intense lorsque vers 16 heures j'ai pu me lever et marcher presque normalement.
Quant à mon ordinateur, le problème est résolu : il s'agissait d'une défaillance de la souris sans fil !
C'est pourquoi me revoici sur mon blog habituel. Le second servira sûrement ultérieurement, je le mets en réserve.
Je vous souhaite un excellent week-end !
21:45 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (6)
jeudi, 18 octobre 2007
Nouvelle adresse
Profitons du fait que j'ai réussi -je ne sais par quel miracle !- à ouvrir enfin mon pauvre blog mourant pour vous donner ma nouvelle adresse : ICI
ou
http://cheztinoulamutti.hautetfort.com
Deux fois valent mieux qu'une !
Il me reste une solution finale : tout effacer et recommencer. Mais j'attends encore un peu, on ne sait jamais...
16:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
C'est à n'y rien comprendre !
Je n'aurais pas dû parler des Chinois hier, ça m'a porté la poisse...
12:24 | Lien permanent | Commentaires (0)