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samedi, 19 septembre 2009

329. L'atelier de Calder à Saché

À l'occasion des Journées du Patrimoine, l'atelier d'Alexander Calder avait ouvert ses portes cet après-midi. Un petit rayon de soleil -oh, bien mince le rayon - m'a décidée à aller y faire un tour.

Calder 011a.JPG

Depuis l'atelier on a une très belle vue sur la campagne environnante.

Calder 014a.JPG

L'endroit est devenu une résidence pour artistes. Actuellement c'est le Danois Jeppe Hein qui occupe les lieux. En fait, il vient tout juste d'arriver en Touraine et il n'y avait donc rien à voir !

Cet artiste danois travaille beaucoup sur l'architecture en milieu urbain. On lui doit en particulier ces jets d'eau qui se déclenchent à notre approche.

Il restera à Saché jusqu'en décembre. Il travaille sur un projet intitulé "Circus Hein" qui n'est pas sans rappeler le fameux cirque de Calder. Pour mener à bien son projet, il va inviter une trentaine d'artistes (plasticiens, photographes, designers etc).

La première représentation aura lieu le samedi 12 décembre 2009 à l'Atelier Calder. Il faut que je note ça dans mes tablettes !

Et puisqu'on parle de Calder ...

vendredi, 18 septembre 2009

328. Finalement

je participe quand même au concours photo. J'ai envoyé une photo que j'avais prise avec mon argentique. J'ai pu ainsi la scanner en 600dpi (ne me demandez pas ce que ça veut dire, j'applique bêtement les explications fournies par ma fille). Pour ce qui est des retouches, j'ai supprimé la couleur, laissant uniquement une teinte colorée au visage. Quant au titre, j'ai fait au plus simple, à savoir : Fumeuse de Havane, Santiago de Cuba.

Voici le résultat :

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Je saurai dans deux jours si ma photo est retenue.  

jeudi, 17 septembre 2009

327. À la ferme

À la ferme, le cheval est malade. Le vétérinaire dit au paysan :

Je lui injecte un remède, mais si dans trois jours il n'est pas remis il faudra l'abattre.

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Le cochon, qui a tout entendu, dit au cheval :

Lève-toi vite ! Mais le cheval est trop fatigué.

Le deuxième jour, le cochon retourne auprès du cheval et dit :

Lève-toi vite ! Mais le cheval est toujours aussi fatigué.

Arrive le troisième jour. Le cochon dit :

Lève-toi vite sinon tu vas être abattu ! Alors, dans un dernier effort, le cheval parvient à se dresser sur ses quatre pattes.

Heureux, le paysan s'exclame : il faut fêter ça, on tue le cochon !

Moralité : Il faut toujours s'occuper de ses affaires et fermer sa gueule.

326. Concours de photos

Compétence photo organise un concours  dont le théme est "Femmes". Après avoir jeté un œil sur les photos déjà proposées, je me suis dit que je pouvais peut-être tenter moi aussi ma chance. C'était il y a deux jours.

Je cherche dans mes archives des photos susceptibles d'être présentées. Au final j'en garde trois.

Deuxième étape : mettre les visages en valeur. Pour cela je me sers de Paint shop et Picasa.

Troisième étape : trouver une légende. Là, ça se complique car la légende a un rôle capital, il faut trouver les mots chocs qui mettent en valeur toute la photo. À ce stade je commence à m'énerver.

Quatrième étape : il serait sans doute utile que je lise en détail le règlement de ce concours. Et là, tous mes espoirs tombent à l'eau. La photo doit avoir une définition minimum de 6Mpx avec une résolution de 300dpi. Je suis loin du compte !

C'est à ce moment précis que le téléphone sonne. C'est ma fille qui m'invite pour dîner jeudi soir. Je lui explique mon incompétence totale dès que l'on aborde la technique. Donc jeudi soir, j'apporterai le livret technique de mon appareil photo  et elle va m'expliquer quelques détails indispensables ... Cela peut toujours m'être utile par la suite.

Donc je ne participe pas au concours, mais je vous montre quand même les trois photos sélectionnées. Dans le coup, je ne mets pas de légende. Vous pouvez toujours en proposer une !

Et ne venez pas me dire que les photos sont floues. C'est fait exprès ! On appelle ça le flou artistique...Seul le visage est ainsi mis en valeur.

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mercredi, 16 septembre 2009

325. Le Grand-Bazar


podcast

« Sortant de la Sublime-Porte, je me réfugie, pour m'y abriter jusqu'à la fin de la journée, dans le labyrinthe du Grand-Bazar  (car Stamboul, suivant l'usage d'Orient, a son "bazar" qui est comme une ville dans la ville, que des murailles entourent, et qui, le soir, ferme ses épaisses portes ).

Il y fait sombre et triste, aujourd'hui, sous ce ciel plein d'eau et sous ces toitures de bois qui couvrent toutes les petites rues, laissant des gouttières suinter ; à travers une espèce de buée, de brouillard crépusculaire, on voit briller les étoffes dorées, les milliers de bibelots accrochés aux échoppes — et fourmiller les foules : femmes tout de blanc voilées, hommes coiffés de bonnets rouges. Dieu merci ! il n'a guère changé encore, ce bazar. Dans des recoins connus, je retrouve les mêmes obscurs petits cafés, qui sont revêtus de leurs vieux carreaux de faïence persane aux étranges fleurs, et où servent depuis des années les mêmes vieilles petites tasses. On peut y faire les mêmes rêves qu'autrefois, en regardant, par la porte ouverte, la foule turque s'agiter dans le demi-jour fantastique des avenues. Du fond de ces retraites d'ombre, où l'on fume le tabac blond qui grise, tout ce mouvement, tout ce bruit semble, dans le lointain, comme un immense brouhaha de fantômes.

Je m'attarde à marchander de vieux bibelots d'argenterie — tandis que dehors le jour baisse et la pluie tombe toujours. De plus en plus désolé, ce bazar qui se vide, les affaires finies : le long des ruelles couvertes, si vieilles, les boutiques se ferment ; les marchands s'en vont comme les acheteurs, et l'obscurité grise descend dans ce labyrinthe, qui, la nuit, ne sera plus qu'un désert noir.»

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Voici la description que fait Pierre Loti du Grand-Bazar d'Istanbul en 1890. Tout a bien changé depuis. Certes le bazar existe encore, mais il s'est considérablement modernisé. Les échoppes sont largement éclairées. Cependant l'endroit est toujours grouillant d'activité et garde un cachet très authentique. J'y serai dans quelques jours...

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