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dimanche, 09 octobre 2011

217. Bilan d'une décennie -53-

 


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Lundi 15 janvier 2007 :

Nous avions déjà chargé les bagages dans le car le matin même, et après le déjeuner nous quittons donc définitivement Huê en direction du sud.

La route nous faisait passer par le col des Nuages. Malheureusement pour nous, c’est la saison des pluies dans cette région et nous n’avons pas pu admirer le paysage, ni même descendre du car.

Juste avant l’arrivée à Da Nang, nous constatons avec tristesse les dégâts causés par le typhon lors de son passage en octobre dernier. Les immeubles en bord de mer portent encore les stigmates du raz-de-marée.

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Da Nang est la 3e ville du Vietnam en importance économique. C’est une ville portuaire en pleine croissance.

Nous faisons un arrêt pour visiter le célèbre musée Cham. Il fut construit en 1915 par l’école française d’Extrême-Orient et réunit des œuvres provenant de la culture des Cham.

C’est la saison où les frangipaniers sont en fleurs.

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Après cette visite nous reprenons la route et arrivons bientôt à Hôi An, située à 35 kilomètres plus au sud.

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Ah voici l’hôtel où nous allons pouvoir poser les valises pour deux nuits !

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Un vrai petit paradis cet hôtel, avec sa belle terrasse plongeant sur la piscine, son jardin où l’on s’imagine déjà prendre le petit déjeuner le lendemain.

Hôi An a beaucoup de charme ! l’architecture date du XVII et du XIX è siècle. Lorsque la dynastie Ming fut renversée par les Mandchous en Chine, de nombreuses familles chinoises vinrent s’établir dans  ce qui n’était alors qu’un gros bourg sur la rivière Thu Bon. Plus tard, ils furent rejoints par des Japonais.

Au fil du temps le port, trop éloigné de la mer, s’ensabla peu à peu. Ce qui explique en partie pourquoi, durant la guerre du Vietnam, elle fut miraculeusement épargnée par les bombardements.

La vieille ville a été classée au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO à partir de 1985.

Mardi 16 janvier 2007 :

Nous commençons la visite de la ville par un passage sur le marché situé le long de la rivière.

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Puis, balade dans les rues à la découverte des maisons. La ville est touristique, on y croise beaucoup d’étrangers. Mais elle continue quand même à garder toute son authenticité.

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Certaines maisons sont ouvertes à la visite, il suffit de consulter le petit fascicule qui nous est distribué à l’entrée de la vieille ville. De plus, toute cette partie est réservée aux piétons !

Nous avons visité ainsi plusieurs maisons en compagnie de Thuan, notre guide.

Après le déjeuner, il nous annonce :

— Cet après midi, vous avez quartier libre !

Ah, quelle chance, j’ai l’impression d’être comme un militaire qui a droit à une permission.

Libre ! Libre d’aller où bon me semble, de m’arrêter à mon gré, de fouiner dans les boutiques sans risquer de perdre le groupe. Libre de me poser un instant à une terrasse de café et d’observer la vie autour de moi.

Cette escapade dans les rues de Hôi An fut comme une bouffée d’air pur !

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J’ai visité quelques galeries de tableaux, musardé sur les quais, flâné dans les rues, photographié pas mal de façades, caractéristiques avec leurs couleurs vives, leur balcon en bois sculpté.

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 Alors tout ça donne une série de photos hétéroclites mais  ce sont des instants marqués à jamais sur la pellicule.

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Le soir je suis ressortie pour aller dans une boutique d’habillement avec quelques uns du groupe. Les petites vendeuses ont été particulièrement persévérantes et adroites car elles ont fini par nous convaincre et nous leur avons tous commandé des vêtements sur mesure !

Imaginez une petite boutique avec un stock phénoménal de tissus. Sur une table, des piles de catalogues venus du monde entier avec des modèles. Ça va de la jupe droite au costume trois pièces en passant par la chemise, et c’est du sur-mesure !

D’ailleurs, ça y est, la plus jeune qui ne doit pas avoir plus de 16 ans commence à marquer mes mesures. Bon, OK, je vais choisir deux débardeurs pour l’été. J’ai à peine eu le temps de choisir le tissu que déjà elle est en train de couper et téléphone. Trois secondes plus tard, un gamin en vélo vient chercher le tissu et le papier…

De leur côté, Michel et Jean-Marie ont opté pour une chemise.

Il est 18 heures. Nous versons la moitié de la somme, le restant à la livraison à l’hôtel.

A 21h30, alors que nous attendions dans le hall, la petite jeune est arrivée, toute souriante, avec ses paquets sous le bras. Le résultat est surprenant ! Travail impeccable… Derrière tout ça on imagine aisément des ateliers obscurs où des petites mains travaillent sans relâche jour et nuit ! Je dis nuit car je pense à ceux du groupe qui avaient commandé des manteaux et des costumes livrables à 7h le lendemain matin ! Et si on leur parle des 35 heures, elles rient doucement…

Voilà, nous étions en direct d’Hôi An, ai-je envie de dire…

Demain nous quittons cette jolie petite ville pour reprendre la route vers la frontière cambodgienne.

À suivre

Visite d'Hôi An :

216. Bilan d'une décennie -52-

Voici deux diaporamas sur les précédentes étapes de ce voyage au Vietnam :

La cité impériale de Huê

Promenade sur la rivière des Parfums

vendredi, 07 octobre 2011

215. La nuit dans la ramure

Il se passait de bien étranges choses samedi soir dans le jardin de Nico. À la nuit tombée, nous sommes tous partis à la queue leu-leu dans le petit bois derrière sa maison et là, ô surprise !

Voici donc les marionnettes d'Ür en pleine action dans les arbres, mues par les cordes des balançoires et tout un système de fils.

Nico était allé chercher un grand tapis afin de pouvoir s'asseoir sur le sol. Ça sentait bon la cannelle du vin chaud. Bref, une ambiance chaleureuse. Et, en plus, il y avait un couscous après le spectacle ! Je ne l'ai appris qu'aujourd'hui car avec Christine nous nous sommes discrètement éclipsées pour aller dîner au restaurant. Si on avait su, on serait resté !  

Merci pour la vidéo Christine ! 

jeudi, 06 octobre 2011

214. Bilan d'une décennie -51-


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Continuons notre découverte de Huê :

Après le déjeuner, nous partons visiter la citadelle.

Cette ville porta différents noms au cours des siècles. Ce n’est qu’en 1802 qu’elle devint définitivement « Huê » et fut considérée comme la capitale. L’empereur Gia Long, le premier appartenant à la dynastie des Nguyên, commença alors d’importants travaux en vue de l’embellissement de la ville. Ces travaux s’achevèrent en 1833.

13 empereurs régnèrent alors sur le Vietnam jusqu’en 1945. Le dernier empereur, Bao Dai, mourut en exil à Paris en 1997. Il est enterré au cimetière de Passy. Sa dernière épouse, la princesse Vinh Thuy, était une Français, Monique, originaire de Pont-à-Mousson. Ça, c‘est pour la petite histoire.

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On sent tout de suite l’influence française dans cette construction qui rappelle de l’extérieur les fortifications de Vauban.

La citadelle couvre une superficie de 400 hectares et elle est entourée d’une muraille haute de 6 mètres, de remparts, de parapets et de bastions.

Au centre de la citadelle se dresse la cité impériale qui reprend la même disposition que la cité interdite de Pékin.

« La porte du midi » est l’entrée principale de la cité.

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Le pont de la Voie centrale puis l’esplanade des Grands Saluts.

Le palais du Trône (construit en 1805). C’est l’unique bâtiment qui par miracle a échappé aux bombardements américains de 1968. Il est en effet important de rappeler qu’à Huê se déroula une des plus sanglante bataille de la guerre du Vietnam.

C’était le 31 janvier 1968, au moment de la fête du Têt… Rappelez-vous !

La cité Pourpre interdite qui prolongeait cet ensemble fut malheureusement détruite. C’est dans cet actuel  carré de désolation que se trouvaient les appartements privés, les harems de l’empereur.

La couleur des tuiles varie entre le jaune (pour l’empereur) et le vert (pour les mandarins).

Je dois vous avouer quelque chose : j’ai encore été une très mauvaise élève sur ce coup-là ! Au départ j’étais relativement attentive à ce que nous disait notre guide. Or, nous avons eu affaire à un passionné d’histoire… et comme tout passionné, il ne sait plus s’arrêter ! J’ai donc très vite décrochée et je me suis perdue dans les allées, à photographier des fresques, des bonsaïs etc.

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Après cette longue visite, nous avons eu droit à un petit tour de cyclopousse puis nous nous sommes bientôt retrouvés sur le marché. Peu de temps car il y avait un monde fou et l’on était complètement oppressé par la foule et les motos qui déambulent également dans les allées étroites.

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Lundi 15 janvier 2007 :

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Nous voici au 9e jour : ce matin nous quittons l’hôtel pour une promenade en bateau sur «la rivière des Parfums ». Cette rivière porte ce nom car sur ses rives poussent des plantes médicinales et aromatiques. Nous embarquons sur l’un de ces bateaux amarrés tout le long des berges et nous voici partis. Il est encore tôt et une légère brume recouvre la rivière.

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Je retrouve le même plaisir que j’avais connu lors de la remontée du Nil, la chaleur en moins.

La principale activité sur la rivière est le ramassage du sable. A longueur de temps des sampans récupèrent ainsi le sable, à l’aide d’un seau jeté au fond. Puis il est remonté à la force des mollets ! Ce travail pénible rapporte environ 20€ par bateau  rempli. Il faut compter une bonne journée de labeur (soit plus de 10h de travail) pour que le bateau soit plein et toute la famille participe, même les enfants.

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Le paysage est grandiose, la végétation est particulièrement luxuriante.

Premier arrêt pour visiter la pagode de Thiên Mu, appelée aussi « la pagode de la Dame céleste ».L’essentiel des bâtiments et la tour ont été construites en 1841. Une stèle racontant l’histoire de cette pagode est fixée sur une énorme tortue.

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Le jardin est splendide.

Nous reprenons le bateau et continuons la promenade. Au passage nous apercevons un éléphant qui vient s’abreuver.

L’arrêt suivant nous permet de découvrir le tombeau de Minh Mang, empereur qui régna de 1820 à 1840. On retrouve le même principe de constructions, les différentes cours, les statues des mandarins.

Retour au bateau : les affaires vont bon train ! Le bateau appartient à une famille qui vit sur ce bateau et tout le temps que dure la promenade, les jeunes filles ont sorti toutes sortes d’objets artisanaux ainsi que de beaux ensembles en soie et en coton… Comment voulez-vous résister ? En tout cas ce matin-là, les affaires furent bonnes pour cette famille car tout le monde (ou presque) est redescendu avec un ou plusieurs paquets sous le bras. Pour ma part j’ai acheté deux ensembles en coton (dont un pour Peggy de couleur écrue), puis un autre ensemble en soie.

[ À ce jour, si l’ensemble en coton a fait de l’usage, l’autre est toujours dans son emballage.]   

 

 

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Le car nous attend au débarcadère : en chemin nous recroisons un éléphant. Retour à Huê pour le déjeuner.

A suivre…

La bataille du Tet, janvier 1968 :

mercredi, 05 octobre 2011

213. La nouvelle voisine

Matinée chargée : je suis en train de faire refaire mes papiers (carte d'identité et passeport). C'est le vrai parcours du combattant ! Je suis allée chercher l'acte de naissance à la maire de Tours et je retourne vendredi prochain à la mairie de Joué-les-Tours  avec mon dossier. C'est sur rendez-vous, comme chez le médecin ! De plus on ne peut plus conserver l'ancien passeport. C'est dommage, m'enfin ...

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Dernier bouquet des fleurs du jardin : les tournesols poussent librement sous les mangeoires des oiseaux.

Enfin je viens de faire la connaissance de ma nouvelle voisine. Elle s'appelle Sushi et n'est pas Japonaise comme on pourrait le supposer. En fait, il s'agit de la petite chatte du jeune couple qui vient d'acquérir la maison voisine de la mienne. Elle a six  mois et ne manque pas d'aplomb. Elle a fait un trou sous le grillage de séparation et a déjà repéré le bol des croquettes dans la cuisine ! Elle me rappelle l'ancienne petite chatte des autres voisins (Zometa) qui avait élu domicile chez moi, avec mes deux autres chats.

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Dans un sens je suis contente car elle semble bien s'entendre avec Théo. Et pour lui, ce sera toujours mieux que ma seule compagnie ...