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mercredi, 30 novembre 2011

259. L'Artelier de Papadom

Comme prévu, je suis allée au vernissage de l'Artelier de Papadom, situé 3 rue Jolivet à Tours. J'y ai retrouvé quelques têtes qui ne m'étaient pas inconnues :

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Puis des nouveautés, parmi lesquelles celle qui suit et pour laquelle j'ai eu un véritable coup de cœur :

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Dans le diaporama suivant, vous trouverez d'autres réalisations :


L'Artelier de Papadom par cheztinou

Bon courage pour la suite, mon jeune ami, et bonnes fêtes de fin d'année car je pense que nous ne nous reverrons pas d'ici-là !

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258. Mort de Lana Peters

Lana Peters est morte lundi 22 novembre 2011 à Richland Center dans le Wisconsin (USA). Elle avait 85 ans. Vous allez probablement me rétorquer :

— Lana Peters ? Connais pas.

À cela je répondrai :

— Mais si ! Vous avez obligatoirement vu sa photo quand elle était enfant. Cette photo a fait le tour du monde. Allez, je vais vous aider un peu : son nom de jeune fille est Светлана Иосифовна Аллилуева ou si vous préférez : Svetlana Ioussifovna Allilouïeva.

— Non, ça ne nous dit rien !

— Bon, alors je vous mets la photo :

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Vous l'avez reconnue maintenant : il s'agit de la fille de Staline ! Pour en savoir plus sur cette brave dame, cliquez sur le lien, ICI.

Elle avait deux frères : Iakov, né en 1907 d'un premier mariage de Staline avec Ekaterina Svanidze, puis Vassilii, né en 1921.

Iakov fut fait prisonnier par la Wehrmacht durant la seconde guerre mondiale.Les Allemands proposèrent à Staline de l'échanger contre le maréchal Paulus (capturé après la bataille de Stalingrad). Mais Staline refusa, prétextant qu'on n'échange pas un maréchal contre un lieutenant ! Ça montre à quel point il tenait à son fils. Iakov  fut enfermé à l'isolement à Lübeck en compagnie de Robert Blum,le  fils de Léon Blum. Il décéda en 1943 dans des circonstances non élucidées.

Quant à Vassilii, fils de Staline et de Nadejda Allilouïeva, il combattit dans l'armée de l'air. Il mourut d'alcoolisme -version officielle- en 1962.

Voilà, c'étaient les potins du matin !

mardi, 29 novembre 2011

257. Bilan d'une décennie -71-

Jeudi 20 décembre 2007 :

Le bateau a repris sa route en direction de Saint-Louis. Bientôt nous arrivons au barrage de Diama, qui sert également de point de contrôle entre le Sénégal et la Mauritanie.

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Le passage de l’écluse s’effectue assez rapidement, juste le temps de photographier ces groupes de personnes qui se rendent vers le Sénégal.

 

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Ce barrage permet de filtrer l’eau saline qui remonte le fleuve et d’irriguer les champs de canne jusqu’à Podor.

Sur la rive nord le paysage mauritanien annonce déjà le désert. On aperçoit des dunes de sable dans le lointain. Nous arrivons à Saint-Louis en fin de matinée.

 

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Une foule de petits marchands attend fébrilement notre débarquement le long du quai. Il faut savoir que chacun se prépare à fêter la Tabaski (fête du mouton). Ce jour-là, chaque Musulman pratiquant se doit d’acheter un mouton, l’égorger,  le manger en famille et en offrir à ses voisins.

Pas étonnant si dans les rues on peut voir, attachées devant les portes des maisons, des centaines de pauvres bêtes bêlant à tue-tête ( sans doute pressentent-elles ce qui les attend !).

Pour l’heure, Ansou nous propose une balade en calèche à travers la ville.

 

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A la pointe nord de l'île, on aperçoit la langue de Barbarie, longue étendue de sable séparant le fleuve de la mer.

 

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Cette  étrange machine est une grue à vapeur, installée à Saint-Louis afin de permettre de soulever de lourdes charges ( locomotives en particulier) à l'époque de la construction d'une voie ferrée. Elle est demeurée intacte, juste recouverte d'une bonne couche de rouille.

Un peu plus loin, nous passons devant l'ancienne demeure du général Faidherbe.

En nous dirigeant vers le centre, nous empruntons le pont Malick-Gaye et nous bifurquons peu après sur la gauche : nous voici à Guet N'Dar, le quartier des pêcheurs, en pleine effervescence en cette veille de fête. 

Ansou nous a une fois de plus mis en garde : « Méfiez-vous, les gens n'aiment pas être photographiés.»

Bon, qu'à cela ne tienne,  on photographiera les poissons !

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L'odeur qui règne dans ce quartier est pestilentielle (et le mot est assez faible). Mais nous sommes des gens polis et nous respirons à pleins poumons comme si de rien n'était. Et dans l'échelle des valeurs je ne sais trop si cette odeur est pire que celle respirée aux abords d'un Mac Donald. (odeur fétide qui me fait tirer au cœur à chaque fois que je passe devant ces établissements).

 Seuls, les deux petits Néerlandais qui nous accompagnent se cachent le nez dans leur pull. Ils font la curiosité des gamins du coin, pauvres petits mendiants débraillés, qui sont étonnés par la blondeur de leurs cheveux. 

Après avoir jeté un œil rapide sur les milliers de poissons en train de sécher en plein soleil, nous nous dirigeons vers la mer. A cet instant précis, je repense au récit de Pierre Loti, découvrant la côte saint-louisienne :

« On aperçoit aussi ce que l'on n'avait pas vu du large : d'immenses fourmilières humaines sur le rivage, des milliers et des milliers de cases de chaume, des huttes liliputiennes aux toits pointus, où grouille une bizarre population nègre. Ce sont deux grandes villes yolofes : Guet-n'dar et N'dar-toute, qui séparent Saint-Louis de la mer.

Si l'on s'arrête dans ce pays, on voit bientôt arriver de longues pirogues à éperon, à museau de poisson, à tournure de requin, montées par des hommes noirs qui rament debout. Ces piroguiers sont de grands hercules maigres, admirables de formes et de muscles (...).

En passant les brisants, ils ont chaviré dix fois pour le moins.(...) La sueur et l'eau de mer ruissellent sur leur peau nue, pareille à de l'ébène verni.» ( Le roman d'un spahi).

 

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Au fond, rien n'a beaucoup changé depuis l'époque de Loti.Seules les huttes ont laissé la place à des maisons souvent bien branlantes. Et, à cet instant précis, je suis envahie par une très forte émotion. Emotion face à la mer rugissante, bonheur de découvrir des paysages extraordinaires, je sais que cet instant très bref restera gravé pour très longtemps dans ma mémoire ! Je suis pleinement heureuse, je voudrais faire durer le plus longtemps possible ce moment. Hélas, nous sommes au terme du voyage, l'idée du retour vient casser la rêverie... Demain il va falloir rentrer, retrouver la grisaille, les gens indifférents et si égoïstes, ma vie monotone. Allez, je ferme les yeux, je respire à fond l'air chargé d'embruns... Encore quelques minutes de répit ! 

 

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A suivre...

lundi, 28 novembre 2011

256. Qui sera le trente-quatrième ?

Hier, Hervé Morin a annoncé sa candidature aux élections présidentielles de 2012. Un de plus sur une liste qui compte déjà 33 personnes d'horizons très divers puisqu'on y trouve aussi bien Christophe Alévêque, l'amuseur public, que l'écrivain Renaud Camus et son parti de l'In-nocence.

Il faut bien se dire que bon nombre de ces candidats n'obtiendra pas les cinq-cents signatures obligatoires pour la validation de leur candidature. Au final, il y aura donc une petite dizaine de postulants à un poste à haut risque en cette période de crise mondiale ! J'ai envie de dire : Ils sont fous ces Gaulois. 

Il n'y a pas de solution miracle et encore moins de candidat miracle. Ne nous leurrons pas, l'avenir sera pour le moins morose -pour ne pas dire plus- : un petit coup d'œil vers États Unis permet de voir ce qui nous attend d'ici peu !


Misère en Floride par Super_Resistence

En attendant ... Eh bien en attendant, profitons de ce beau printemps bel automne où la nature perd toute raison. Les rosiers se remettent à fleurir, les arbres bourgeonnent et les oiseaux chantent le matin comme au plus fort du printemps !

 

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samedi, 26 novembre 2011

255. Bilan d'une décennie -70-

Mercredi 19 décembre 2007 :

Matinée libre à bord. Le bateau a jeté l’ancre dans les hautes herbes non loin du parc national du Djoudj , la troisième réserve ornithologique mondiale classée par l’UNESCO depuis 1971. La visite du parc est ouverte de novembre à mai et s’effectue à bord de longues pirogues qui permettent une approche assez silencieuse afin de mieux observer les oiseaux.

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Je ne me faisais guère d’illusion pour les photos et je n’ai donc pas été déçue du résultat très médiocre obtenu. Il est très difficile de photographier des animaux à moins de se poster à un endroit et d’attendre, d’attendre… 

 

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 Ce ne pouvait pas être le cas ici. Donc je m’estime assez heureuse d’avoir quand même pu  prendre quelques groupes de pélicans sur leur nichoir, un crocodile en pleine sieste et un varan.

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J’ai loupé les phacochères.

 

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Le menu du soir, après le cocktail ( qui ce jour-là était une tequila sun-rise) :

Crevettes sautées, filets de poisson sauce au beurre, pommes vapeur, tarte aux pommes et la rituelle infusion à la citronnelle.

 

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A suivre …