lundi, 18 mars 2019
Le Brésil en six étapes -5, fin -
Quelques photos d'animaux, prises dans le parque das aves à Foz do Iguaçu (Brésil) :
08:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, foz do iguaçu, parque das aves
dimanche, 17 mars 2019
Le Brésil en six étapes -5, début -
C'est avec regret que je quitte Salvador de Bahia, mais la nouvelle étape réserve bien des surprises. Comme tout le monde je connais de nom les chutes du Niagara, ou encore celles du lac Victoria, mais jamais je n'avais entendu parler des chutes d'Iguaçu (nom brésilien) ou d'Igazu (nom argentin). Plus de 275 cascades s'étalent ainsi sur une longueur de trois kilomètres entre les deux pays. C'est un site fabuleux !
L'avion atterrit à Foz do Iguaçu, dans l'état de Parana, en début d'après-midi et le guide nous conduit directement sur le site des chutes du côté brésilien.
— Demain nous visiterons le côté argentin. La journée ne sera pas de trop !
Effectivement, cette balade dans le parc national est passionnante. En plus de la beauté des chutes, il y a tout autour une flore et une faune très diverse.
Le troisième jour, quelques personnes du groupe ont retenu un hélicoptère pour survoler le site. J'ai hésité à le faire, me disant que je ne serai peut-être pas dans de bonnes conditions pour photographier. J'ai bien fait de ne pas y aller, car ce fut assez frustrant parait-il.
En attendant la fin du vol, nous avons visité un parc zoologique, le parque dos aves, situé tout près. Dommage de voir tous ces beaux oiseaux en captivité !
Demain je vous montrerai quelques photos du parc.
En route pour les chutes :
11:14 Publié dans Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, iguaçu
vendredi, 15 mars 2019
Le Brésil en six étapes - 4, fin -
Nous sommes donc maintenant à Salvador de Bahia. Quelle différence avec Brasilia ! Après la grisaille du béton et des avenues quasi-désertiques, voici la chaleur des maisons colorées, la foule grouillante dans les ruelles étroites de la vieille ville, puis l'attrait de la mer. J'ai beaucoup aimé cette ville et j'y serais bien restée plus longtemps tant il y a de choses à voir.
Notre hôtel était situé face à la mer, dans la ville basse. Étant toujours très matinale, j'avais donc décidée d'aller me balader en bord de mer et de prendre des photos. Mais cela n'a pas duré très longtemps. Deux ou trois coureurs - on en trouve partout maintenant, des coureurs, depuis qu'on leur a expliqué que c'est bon pour la santé !. On en trouve même des fois qui courent en plein soleil le long des routes, là où les voitures leur envoient leurs fumées toxiques en pleine figure.
Bref, je comprends vite d'après leurs gestes qu'il n'est pas très prudent de se balader seule avec un appareil photo.
Alors, à regret, je retourne à l'hôtel.
Durant ce court séjour, nous avons fait une excursion sur une île proche, très prisée des autochtones en fin de semaine. Cette virée en bateau a déplu à certains qui n'y voyaient aucun intérêt. Moi, j'ai bien aimé, il y avait un orchestre, on a chanté, deux des trois petites vieilles du groupe (87, 85 et 81 ans) ont même dansé ! La troisième était un peu vaseuse ; il faut dire qu'elle s'était arrachée toute la peau sur le dessus de la jambe droite en descendant à l'échelle de corde pour grimper ensuite dans la barque qui nous amenait jusqu'au rivage.
Voici donc un aperçu de cette jolie ville :
17:43 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, salvador de bahia
jeudi, 14 mars 2019
Le Brésil en six étapes -4, début -
Voici un petit avant-goût de la quatrième étape :
17:52 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, salvador de bahia
mercredi, 13 mars 2019
Le Brésil en six étapes -3-
Bienvenue à Brasilia, capitale futuriste du Brésil ! Surgie de nulle part, cette ville fut construite à partir de 1960 au centre du pays afin de désengorger les deux grandes villes de Rio et Sao Paulo et inciter les gens à venir s'y installer. Vous trouverez l'historique ICI.
Arrivés à Brasilia dans la soirée, nous sommes accueillis par un guide d'origine libanaise qui d'emblée nous prévient :
— En principe, je dois vous conduire directement à votre hôtel où vous dînerez puis passerez la nuit. Mais, comme je suis gentil (!), je vous propose de découvrir une partie de la ville de nuit, puis nous irons ensuite dîner dans un bon restaurant ....
Puis, après un silence, il rajoute :
— moyennant la modique somme de 100 euros — en fait je ne me souviens plus si c'était 100 ou 75 —
— Il faut néanmoins que vous soyez tous d'accord car votre hôtel étant situé loin du centre, on ne peut pas y aller directement.
Nous sommes 11 au total. Je sais que parmi nous il y a quelques personnes dont le budget est assez serré. Il faut savoir que dans ce voyage la plupart des repas sont à nos frais, chacun se débrouillant pour grignoter.
Bon gré, mal gré, tout le monde accepte donc.
La visite est cependant agréable car de nuit la ville est très belle. Quant au restaurant, il faut avouer que l'on s'en serait bien passé ! Nous sommes accueillis par le patron qui semble être très ami avec notre guide. On comprend pourquoi s'il lui amène ainsi des clients. Le lieu est uniquement fréquenté par la jeunesse dorée de Brasilia.
De la frime tout ça ! Je me retrouve avec un steak frites-haricots verts tout à fait banal.
Le lendemain, nous visitons donc les principaux monuments. Ce qui frappe en premier, c'est la démesure des voies principales, puis finalement le peu de gens dans les rues et l'absence totale de mendiants !
Ouh ouh ! Il y a quelqu'un ?
Une ville sans pauvres ? Allons-donc ! La pauvreté est reléguée à l'extérieur, dans des bidonvilles insalubres où s'entasse une population de travailleurs pauvres et de miséreux.
Comme a dit Elizabet Bishop, poétesse américaine ayant vécu au Brésil :
" Brasilia n'est qu'un petit palais de fées, sans utilité, surgi d'un champ de boue stérile, une jolie babiole, chère tel un joyau. "
Cette ville qui au départ avait été conçue pour regrouper dans des lieux de vie communs les différentes couches de la société se retrouve aujourd'hui uniquement occupée par une classe aisée. Les concepteurs doivent de retourner dans leur cercueil !
Alors, Brasilia, une utopie ? À vous de juger :
11:13 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, brasilia