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jeudi, 23 mai 2019

Une semaine en Croatie et en Bosnie-Herzégovine -2-

Mercredi 15 mai : Le parc national des lacs de Plitvice.

Avant de quitter l'hôtel, j'ai eu le temps d'aller poster le courrier de Thierry.

Ce matin, nous partons donc en excursion dans le parc national de Plitvice situé au-nord-est de Biograd. Le temps est pour l'instant un peu frais et voilé, mais il ne pleut pas.

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Nous empruntons plusieurs tunnels ; le dernier est le plus long, presque 5km de longueur, et à notre grand étonnement, le temps change radicalement de l'autre côté de la montagne. On se retrouve dans la brume et la température ne dépasse pas les 10 degrés.

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Après le déjeuner, nous arrivons à l'entrée du parc. Il a plu récemment et le sol est détrempé.

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Mirjana vient alors nous donner quelques informations :

— Malheureusement, en raison du mauvais temps de ces derniers jours sur le parc, nous ne pourrons voir l'intégralité des lacs, la plupart des chemins de randonnée ayant été fermés à la visite. 

Avant la visite, nous assistons au visionnage d'un film montrant le site aux quatre saisons.

La balade s'avère tout de même agréable dans la forêt, constituée essentiellement de pins et de hêtres. La faune y est variée, il y a même des ours bruns et des loups que nous ne verrons pas bien sûr. Par contre, nous croiserons une espèce très présente dans tous les coins de Croatie que nous avons visités : ce sont les Coréens et les Japonais !

Quelques photos des cascades :

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Au retour, dans le car, la température extérieure tombe jusqu'à 4° !

Ah, mais voici le tunnel... À la sortie, nous retrouvons le soleil et une température de 17°. Juste avant l'arrivée à l'hôtel, je photographie, au loin, la montagne que nous avons franchie.

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Elle semble recouverte d'une couche de crème Chantilly.

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Coucher de soleil sur la marina. Bon, je vais me coucher !

À suivre

14:42 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croatie, plitvice, parc, lacs

mercredi, 22 mai 2019

Une semaine en Croatie et en Bosnie-Herzégovine

Mardi 14  mai : départ pour la Croatie.

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Je quitte la maison à 4h30. Le bus me prend à 5h et nous allons ensuite chercher les autres participants à ce voyage. Au total nous sommes un groupe de 42 personnes.Ils se connaissent tous car ils font partie d'une association. Je suis donc la seule à voyager en indépendante. En principe je m'adapte bien, mais cette fois-ci, il faut dire que ce fut un peu difficile ! Je suis restée durant tout le séjour "la dame qui fait des photos".  

Dans un sens, cela m'arrange un peu, je reste ainsi très indépendante et j'organise mon temps libre suivant mes intérêts. Je ne suis pas venue pour me faire des amis, mais pour découvrir un pays que je ne connais pas encore (ou si peu). En 2013, lors de la descente du Danube, j'avais eu l'occasion de visiter Osijek et Vukovar, au nord-est du pays. 

Nous prenons l'avion à Orly. Depuis déjà plusieurs mois, l'aéroport s'est transformé en un vaste chantier. On ne parle plus d'Orly-ouest et d'Orly-sud, mais d'Orly 1, 2, 3 et 4. 

Le vol est rapide (deux heures) et nous atterrissons à Split vers 17h. Notre guide s'appelle Mirjana. Nous prenons ensuite la direction de Biograd-na-moru, petite ville de 5000 habitants située au nord de Split, sur les bords de la mer Adriatique.

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L'hôtel est situé sur la marina et j'ai la chance d'avoir une chambre avec vue sur la mer. On ne voit cependant pas la pleine mer  car une longue île s'étale devant la ville.

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Nous allons rester dans cet hôtel durant trois nuits. Les repas du soir sont servis sous forme de buffet ce qui donne la possibilité de dîner à l'heure que l'on veut — entre 18h30 et 21h —.

Demain, nous partons visiter le parc national de Plitvice. La météo n'est malheureusement pas favorable, nous indique Mirjana. Prévoyez donc des vêtements chauds et l'imperméable ! 

15:53 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croatie, biograd, plitvice, lacs, parc

lundi, 13 mai 2019

Pause

Plaine de la Gloriette, Tours, Indre et Loire.

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Je fais une petite pause et je vous retrouve le 22 mai.

dimanche, 12 mai 2019

Le parc de la Pendjari au Bénin

L'actualité de ces derniers jours s'est focalisée sur le parc de la Pendjari, vaste réserve située au nord du pays et qui s'étend au delà-même du Bénin, au Burkina-Faso et au Niger.

La prise de deux otages français par un groupe de terroristes a créé une polémique : était-il bien prudent de se rendre à cet endroit ? Je ne saurais vous le dire. Mais il serait intéressant de savoir si ces otages sont passés par une agence de voyage ou bien s'ils ont programmé leur voyage seuls. Le gouvernement assure ses arrières en précisant que sur le site du Quai d'Orsay, la zone était signalée comme "à risque".

Le bilan est lourd puisque trois personnes ont perdu la vie : le guide béninois, lâchement assassiné au moment de la prise des otages, et deux militaires tués lors de l'assaut au Burkina-Faso.

Il y a dix ans, j'ai eu l'occasion d'aller au Bénin et j'ai passé deux jours dans le parc de la Pendjari. Cela n'a rien à voir avec les grandes réserves d'Afrique de l'est (Kenya, Tanzanie). Ici, les animaux sont en moindre nombre (les touristes aussi d'ailleurs !).

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Le fleuve Pendjari sert de frontière naturelle entre le Bénin et le Burkina-Faso.

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À cette époque la dangerosité de ce voyage ne se posait pas encore, quoique déjà on pouvait présager de futures difficultés. Ainsi notre guide, Joseph, nous expliquait que lorsqu'il se rendait au nord du Bénin (pays à majorité catholique), il changeait son prénom et prenait un prénom arabe car l'islamisme progressait à vitesse grand V dans le nord du pays, venant du Niger. En dix ans de temps, je pense que des groupuscules djyadistes ont infiltré le pays et la population.

C'est évidemment un coup dur pour le Bénin qui semblait jusqu'à présent préservé des attaques terroristes.

De ce voyage j'ai rapporté quelques clichés avec lesquels j'ai fait ensuite des diaporamas. Voici celui du parc de la Pendjari :

09:06 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bénin, pendjari

samedi, 11 mai 2019

L'humanité en péril

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Elle est en colère, Fred Vargas, et elle le fait savoir comme elle le peut. 

En 2008 déjà elle avait écrit ce message  : Nous y sommes.

Mai 2019 : Où sommes-nous ? Au bord du gouffre. Que dis-je, nous commençons la dégringolade vers le néant et apparemment TOUT LE MONDE ( ou presque) S'EN FOUT.

Lors de la COP 24 qui s'est tenue fin 2018 à Katowice, en Pologne, son texte a été lu par Charlotte Gainsbourg. Prenez le temps de l'écouter :

Si vous êtes un peu plus courageux, vous pouvez également le lire :

Nous y sommes

Par Fred Vargas

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente
menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance, nous avons chanté, dansé.

Quand je dis  nous , entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à
l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé  les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en  tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marrés.

Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes. Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution.

Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont
quelques esprits réticents et chagrins.

Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé
notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi ou crevez avec moi

Évidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.

Peine perdue.

Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de
chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au  voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, — attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille — récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).

S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.

Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.

Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d'échappatoire, allons-y. Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.

A ce prix, nous réussirons la Troisième Révolution. A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas

L-humanite-en-peril.jpgDébut mai, Fred Vargas a sorti un nouveau livre, une sorte de réquisitoire et de cri d'alarme ; il s'agit de L'humanité en péril.

Quand j'ai voulu me le procurer il était en rupture de stock. Tant mieux, ça veut dire que les gens se sentent concernés ! Je suis allée le chercher ce matin.

Je ne l'ai donc pas encore lu, mais voici ce que l'auteur nous en dit :