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mercredi, 14 août 2019

De Richelieu en Touraine à Medellin en Colombie

Il y a maintenant plus d'un an que j'ai retrouvé la trace d'une ancêtre de mon mari, Marie Charlotte Bouilly de Niray, grace à une cousine éloignée inscrite également sur Généanet.

Je savais seulement qu'elle s'était mariée avec Mathieu Joseph Perkin, originaire de Lille où il est né en 1758. Mais pas de trace de ce mariage dans les registres de Chinon, de Tours, de Lille, etc ...

Marie Charlotte est donc née en 1772 à la Mahottière, paroisse des Verrettes sur l'île d'Haïti (appelée alors Saint-Domingue). Il est fort vraisemblable que son mariage a eu lieu sur cette île car je retrouve la trace de la naissance d'une fille, Marie Charlotte Françoise, en 1799. 

Notre Marie Charlotte née en 1772  eut deux autre enfants :

- Mathieu Charles Louis, né dans la banlieue de Lille en 1800, décédé en 1801.

- enfin Louise Hortense, née à Chinon en 1811, mariée à Tours en 1831 avec l'aïeul de mon mari et  décédée à Blois en 1877.

Première étape : retrouver l'ascendance de Marie Charlotte. Pas à pas, je remonte donc les années jusqu'en 1652, date du mariage de son aïeul Florent Bouilly, contrôleur des gabelles à Richelieu en 1666, marié à L'Ile-Bouchard avec Perrine Pelletier. Je n'irai pas plus loin car le nom des parents n'est pas inscrit sur l'acte de mariage.

richelieu1.jpg

Par contre,je trouve à la même époque une autre famille Bouilly, à Parçay-sur-Vienne, mais impossible pour l'instant de relier ces deux branches.

Deuxième étape : chercher la descendance de Florent Bouilly.

Je ne vais pas rentrer dans les détails, au risque de vous ennuyer, et j'en viens donc à l'essentiel. Cette branche de la famille Bouilly est implantée à Chinon dès la fin du XVIIe siècle. Les hommes occupent des fonctions diverses dans la magistrature ( huissiers, grenetiers du grenier à sel, etc). Ils se marient avec d'autres notables de la ville (les familles Poirier, Courtiller ...)

C'est justement le grand-père paternel de Marie Charlotte qui part s'installer à Saint-Domingue. Il s'y marie et a plusieurs enfants. Ils habitent à Saint-Marc et aux Verrettes dans une région où les planteurs de canne à sucre et de café s'étaient implantés.

Les Bouilly restent à Saint-Domingue jusqu'à l'indépendance de l'île. Ensuite, je les retrouve à la Jamaïque, puis enfin en Colombie. D'autres alliances ont eu lieu avec, en particulier, la famille Duperly. 

Adolphe Duperly est né en 1801 à Paris. Il est arrivé à la Jamaïque à bord du voilier "Dispatch". C'était un graveur et un photographe qui a laissé de nombreuses gravures sur la Jamaïque. Il s'était marié à Kingston en 1832 avec Louise Desnoues, descendante de la famille Bouilly par sa mère. 

Adolphe Duperly eut quatre fils, dont Henri Louis :   

henri duperly.png

Henri Louis Duperly

Evenement: Vivant [1864]
de 1864 à 1871 photographe en jamaique
en 1895 ouverture d' un etablissement à belize, puis 1870 puerto rico et enfin nassau bahamas puis ocana 1876

Evenement: [1892]

Duperly Henri Louis, français-anglais de descente, est venu à la Colombie, avec son frère en 1892 en provenance de la Jamaïque, où il a vécu de nombreuses années de pratique en tant que photographe. A d'abord été établi à Barranquilla, où il avait un studio de photographie qui lui a donné la célébrité et l'argent. Bientôt, il s'installe à Bogota où il a fondé l'entreprise "Photo anglais HL. Duperly et Fils"; 
Ses magnifiques portraits captivé dès le moment où de plus en plus enthousiastes et les clients. Un peu en dehors de l'entreprise, avec leurs caméras des recherches sur les différents quartiers de la capitale, Bogota, la savane et des peuples de la proximité. Son regard était d'un bon paysage anglais. En 1899, a participé à l'Exposition des Beaux-Arts, un événement culturel majeur en Colombie, qui a rejeté la dix-neuvième siècle et a commencé la guerre de mille jours. Duperly demeuré actif comme photographe jusqu'à sa mort en 1908. Son fils Ernesto (né en Jamaïque en 1871), a poursuivi la tradition de l'image de son père, qui ont tous deux contribué au développement de l'art photographique en Colombie. 

Le texte original était en anglais ce qui explique les fautes lors de la traduction google.

En Colombie, j'ai finalement retrouvé la trace d'une descendante de Florent Bouilly, notre contrôleur des gabelles de Richelieu en 1666 ! 

Elle s'appelle Victoria Restrepo, est photographe et réalise de somptueux diaporamas sur son pays; Je vous en propose donc un, vous pourrez en voir d'autres sur son site.

Sur le site de Généanet, il y a un Restrepo de Colombie qui a mis son arbre en ligne. Les grands-parents de Marie Charlotte y sont bien indiqués mais ça s'arrête là. Je lui ai donc écrit il y a quelques mois, mais à ce jour, je n'ai reçu aucune réponse ! Je pense qu'il a dû me prendre pour une folle.

Dans tout ça je ne suis pas concernée puisqu'il s'agit des aïeux de mon mari. Mais qu'importe, ces recherches généalogiques sont tout même passionnantes !

Pour en savoir davantage :

Adolphe Duperly

Victoria Restrepo

mercredi, 12 septembre 2018

Sur les traces de Jean THIBAULT

 Je peux maintenant vous donner des renseignements concernant Jean THIBAULT, mort à Richelieu le 3 décembre 1892 à l'age de 66 ans, comme l'indique la petite plaque posée à même le sol et qui va probablement bientôt disparaître.

Richelieu 066a.jpg

Jean THIBAULT est né à Chasseignes dans la Vienne en 1826. Il exerçait la profession de tailleur d'habits.

En 1852 il avait épousé à Loudun Clémence AUDEBERT, fille de Joseph Félix, cordier à Loudun, et de Anne Eloïse BESNARD.

Ses parents :

Pierre THIBAULT, cultivateur, né à Chasseignes en 1790, décédé à Mouterre-Silly en 1866.

Marié à Chasseignes en 1812 avec Renée RENARD, fille de François et de Renée DELAMOTTE

Ses grands-parents :

Pierre THIBAULT, cultivateur, demeure à la ferme de la Bigottière à Loudun où il est né en 1756, décédé en 1827 à Chasseignes.

Marié à Loudun en 1785 avec Marie THORIN, fille de François et de Marie LAURENT.

Ses arrières-grands-parents :

Louis THIBAULT, laboureur né à Loudun en 1723, décédé à Loudun en 1803.

Marié en 1754 à Loudun avec Marie GAMBIER, fille de Pierre et de Catherine GAULTIER.

Je remonte encore sur deux générations :

Jean THIBAULT, fils de Jean et de Nicole ROY, né en 1674, décédé en 1760 à Loudun.

Marié en 1705 à Loudun avec Marie MORTIER, fille de Pierre de Marie VINET.

________________

L'épouse de Jean Thibault ne semble pas être enterrée au même endroit, je n'ai trouvé aucune inscription la concernant.

Quant à la descendance, j'ai trouvé deux enfants morts en bas-âge et un fils, Aristide Fernand THIBAULT, né à Mirebeau dans la Vienne en 1855. Il était tailleur d'habits comme son père. En marge de son acte de naissance il est indiqué qu'il s'est marié en 1884 avec Marie Charlotte LÉTANG à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Mais je n'ai pas réussi à retrouver l'acte de mariage dans les archives.

FIN 

 

 

 

lundi, 10 septembre 2018

Qui étais-tu, Louise CHAMP ? -2-


podcast

La petite Louise Marie Radegonde est née le 26 août 1860 au domicile de son grand-père maternel, Philippe Romain BOULARD, médecin à Richelieu.

CÔTÉ PATERNEL

Son père, René Auguste CHAMP, est né le 11 août 1816 à Jaunay-Clan dans la Vienne. Au moment de la naissance de Louise, il demeure à Sérigny (Vienne) où il est à la fois médecin et maire du village.

D'un premier mariage en 1842 avec Augustine Zélie MARTEAU, il a deux enfants :

— Amédée, né en 1844 et Marie Malvina, née en 1849.

Après le décès de son épouse en 1850, il se remarie à Richelieu le 5 juillet 1854 avec Camille Elisabeth BOULARD avec laquelle il a deux enfants :

Marie Romain, née à Richelieu en 1858, décédée à Sérigny l'année suivante, et Louise. 

Sur l'acte de décès de Louise en 1871, on apprend que son père est décédé. Je n'ai pas retrouvé l'acte.

Son grand-père, Pierre Auguste CHAMP, né à Bonnes (Vienne) en 1790 et décédé à Vendeuvre (Vienne) en 1853, avait épousé le 28 juillet 1812 Madeleine DUVAL, fille de Louis et Marie Magdeleine ROY.

Son arrière-grand-père, Pierre Leu CHAMP, marié à Geneviève MOURANT, était régisseur. Il décède à Poitiers en 1790.

CÔTÉ MATERNEL

Sa mère,  Camille Elisabeth BOULARD, est née à Orléans (Loiret) le 18 janvier 1830. Je n'ai pas retrouvé son acte de décès.

Son grand-père, Philippe Romain BOULARD, médecin, est né à Richelieu en 1802. Le 9 mai 1826, il épouse à Orléans Anne Honorine HUBERT, fille d'Augustin et de Françoise Félicité PELLETIER. Il décède à Richelieu en 1885. 

Son arrière-grand-père, Jacques François BOULARD, est notaire à La-Tour-Saint-Gelin. Le 30 frimaire de l'an VII, il épouse Eulalie Catherine Rosalie BERNIER à Richelieu.

Je vais continuer d'exploiter cette branche car j'ai déjà des ascendants BOULARD à Richelieu et je vais peut-être trouver une parenté commune avec cette famille.

Il m'a fallu à peine deux heures pour arriver à trouver tous ces renseignements. 

Ma prochaine recherche concerne un certain Jean THIBAULT. Sa tombe n'est plus qu'un amas de pierres, seule demeure cette plaque au sol :

Richelieu 066a.jpg

dimanche, 09 septembre 2018

Qui étais-tu, Louise CHAMP ?


podcast

Aujourd'hui, j'ai eu une journée très chargée. J'y reviendrai ultérieurement dans le détail. À un moment de cette journée, je me suis retrouvée dans le cimetière de Richelieu à la recherche de la tombe de la famille GILBERT. D'abord j'ai loupé l'entrée du cimetière; je le voyais beaucoup plus près de la route qui va à Champigny-sur-Veude. En fait tout a changé, il y a des ronds-points un peu partout et je ne peux pas à la fois regarder sur le côté et devant. Bref, j'ai fait demi-tour, je me suis garée près de l'entrée et j'ai pénétré dans le cimetière. Je me souvenais parfaitement que la tombe était tout près de l'entrée, sur la gauche dans l'allée centrale... Seulement voilà, point de tombe ! Plus de GILBERT ! Il faut dire que ma dernière visite remonte à 1970.

Je profite de mon  passage pour faire un petit tour dans les allées. Beaucoup de tombes vont être détruites, elles sont à l'abandon. Ça fait de la peine à voir.

Pour certaines d'entre elles on n'arrive même plus à lire les noms qui sont inscrits. Et puis, par hasard, je tombe sur cette petite croix, encore intacte et lisible :

Richelieu 067a.jpg

Ci-gît Louise CHAMP, née le 26 août 1860, décédée le 3 janvier 1871.

Voilà bientôt 150 ans que cette petite croix est là. Comme je suis d'un naturel curieux, je décide alors de photographier quelques tombes abandonnées où l'on peut tout de même encore lire les noms et je vais rechercher l'identité des personnes, histoire de leur redonner vie avant l'oubli final :

Qui étais-tu donc, Louise ? 

J'ai trouvé, je vous donnerai la réponse demain.

À suivre 

 

lundi, 20 août 2018

Appelez-moi Marie Charlotte


podcast
Je suis toujours très occupée par les recherches généalogiques qui me font découvrir parfois des choses bien étranges. Ainsi, la semaine dernière, alors que j'effectuais des recherches sur des collatéraux dans la région de Chinon, je tombe sur l'arbre d'un probable cousin. Nous avons en effet plusieurs patronymes communs.

Afin de vérifier, j'ouvre donc son arbre et là, le choc ! Des blasons partout, des noms à rallonge qui font presque deux lignes de longueur.

Notez un peu les noms les plus fréquents sur son arbre : Roi de Suède, Roi d'Angleterre, Roi de France, Prince d'Israël, comte de Saxe, duc de Savoie, etc.

Une fois passé l'effet de surprise, je vérifie tout de même si nous avons bien les mêmes ancêtres. Mais oui, il n'y a pas de doute à avoir, ce sont bien les mêmes mais la présentation est un peu différente :

Ainsi Auguste BESNARD né au hameau de la Noblaie, à Ligré - comme indiqué sur l'acte de naissance dans les registres de Ligré-  est devenu  Auguste BESNARD DE LA FONTAINE né au château de la Noblaie. Évidemment, ça classe tout de suite !

Quelques fois, les deux patronymes sont accolés . On trouve ainsi une Louise Gabrielle JUETTE BESNARD DE LA FONTAINE née au château de Blackfort à Chinon alors que le registre d'état civil indique simplement Louise Gabrielle JUETTE  et ne précise pas le lieu de naissance. 

Un peu plus loin je trouve :

Louis ROY de LIGRÉ, propriétaire de vignobles à Chinon et à Ligré, fils de Louis ROY de LIGRÉ et de Perrine DURANT. 

Né en 1748, décédé en 1818, marié Marie DE ROUIN, d'où 

Jeanne ROY de LIGRE, née en 1792, décédée en 1870 à Chinon, mariée 1818 avec Nicolas JUETTE.

ALORS LA, JE DIS STOP ! 

Redescendons un peu sur terre. Voici ce que les registres paroissiaux nous révèlent :

Louis ROY, fils de Louis ROY, meunier, et de Perrine DEVANT, décédé à Ligré le 30 décembre 1818, marié à Ligré le 13 janvier 1777 avec Marie DROUIN (et non DE ROUIN !), d'où :

Jeanne ROY, née à Ligré le 15 août 1793, mariée à Ligré le 2 août 1815 avec Nicolas JUETTE.

Et tout est à l'avenant. En consultant son arbre de façon plus approfondie, je m'aperçois bien tristement que l'ascendance des JUETTE et des BESNARD est mise de côté au profit des autres familles  aux noms beaucoup plus pompeux comme par exemple PAVIN de LAFARGE de FABRY-FABREGUES ( pour faire plus simple, les descendants du cimentier LAFARGE !).

Les DUPUY deviennent DU PUY, ça fait plus chic évidemment. Quant à Vincent MAHIET, de simple journalier qu'il était de fait, il se retrouve soudainement affublé du titre de bourgeois ! Il aurait sûrement apprécié cet honneur car il n'a pas dû avoir une vie facile. Son fils, cordonnier paroisse St Jacques, devient propriétaire de vignobles et il est également qualifié de bourgeois. Bref, c'est une suite d'incohérences qui ont fini par me faire monter la moutarde au nez.

Quid des humbles, des sans grades, des petits ? J'ai réparé l'oubli en mettant en ligne tout ce que j'ai pu trouver concernant ces deux patronymes ( JUETTE et BESNARD) très courants dans le Chinonais. J'ai également raccroché à mon arbre la branche de ce cousin très prétentieux en omettant volontairement tous les titres honorifiques de ses ancêtres.

C'est comme si je décidais de m'appeler Danielle Blanche CLERC LEGER DE L'ARCHE DU PIN. On pourrait éventuellement rajouter DE JOUÉ LES TOURS, mais j'ai peur que cela fasse un peu trop long, non ?

Et comme armoiries, je choisirai un petit cochon rose car tout est bon dans le cochon !

J'ai envoyé un mail à ce cousin pour l'informer de notre parenté chinonaise. Pour l'instant je n'ai reçu aucune réponse.

Ce matin, je suis retournée sur son arbre dans l'espoir d'y trouver encore quelques anomalies. Et ça n'a pas tardé :

Du côté de la famille DERGOUGE, il n'a pas avancé du tout.Dommage pour lui, car c'est une famille intéressante qui, au fil des siècles, a eu des alliances très honorifiques. Je suis remontée jusqu'à 1646, date approximative de la naissance d'Urbain, qui fut maître salpêtrier.

Pour les MASSACRY, je relève quelques aberrations ; ce ne sont pas comme l'indique ce cher "cousin" quelques familles de Chalmazel qui seraient venues s'installer au milieu du XVIIIe siècle  dans le Chinonais pour jouir du climat, mais de malheureux paysans des monts du Forez qui s'exilaient l'hiver dans notre région pour y exercer le métier de sabotiers. Au printemps ils retournaient dans leur famille pour y cultiver la terre. Décidément on n'a pas du tout la même vision des choses.

Nos MASSACRY communs ont fini par s'installer à Chinon et à Huismes. Tous ou presque travaillaient le bois. Au fil du temps ils se sont intégrés à la population chinonaise, ont épousé des filles de petits commerçants, et à la fin du XIXe siècle, ils faisaient partie de la petite bourgeoisie de Chinon. Quelque part, ce sont les réfugiés de l'époque.

Ça aurait pu en rester là, mais ce matin, j'ai eu l'idée de vérifier sa branche LEGER et- oh surprise ! - l'arrière-grand-père de mon mari y figure (sans doute parce qu'il avait eu la Légion d'Honneur), les dates de naissance, mariage et décès sont correctes, mais il est indiqué : AUCUNE POSTÉRITÉ.

Alors là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ! Si monsieur, nous existons même si nous n'avons aucun titre honorifique.

Cette branche LEGER est toujours présente en Touraine. Elle ne compte plus que quatre représentants dans le département : Alfred le facteur, cousin de mon mari, ses deux filles et enfin ma fille.

Ce coup de gueule me fait un bien fou ...

Tiens, une petite dernière pour la route :

Il cite une certaine Anne d'AUBOURG de PORCHEUX. Elle arrive là, on ne sait pas d'où elle sort. Par contre, il est indiqué qu'elle est née en 575 et qu'elle décède le 8 avril 1608 "peut-être à l'âge de 1033 ans." Le record de longévité de Jeanne Calmant semble bien dérisoire à côté. Bon, il s'agit bien sûr d'une faute de frappe, mais ON SE RELIT AVANT DE METTRE EN LIGNE !