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vendredi, 03 janvier 2020

Balade à Tours

Dimanche matin, j'ai profité d'un rayon de soleil pour aller me balader dans les rues de Tours. Mon objectif était de retrouver les anciennes maisons décrites par Edouard Gatian de Clérambault dans son ouvrage "Tours qui disparaît, édition 1912.". Elles sont au nombre de cent, La tâche est particulièrement difficile car, pour me guider, je n'ai qu'une gravure et le nom de la rue. Or, bien des choses ont changé depuis le début du XIXe siècle !

Les bombardements de la ville durant la seconde guerre mondiale ont déjà anéanti une grande partie de  ces bâtisses. Ensuite les démolitions entreprises dans les années soixante ont continué le massacre. Pour l'instant, je n'en ai trouvé que trois que je vous présenterai dans les jours à venir.

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La ville est toujours très calme le dimanche et particulièrement en cette période de vacances scolaires. J'ai donc pu me garer facilement dans le haut de la rue Nationale.

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Cela m'a donné l'occasion de voir les travaux entrepris pour rénover tout le haut de la rue, le chantier ayant repris cette année. Le projet est ambitieux puisqu'il prévoit la construction de deux hôtels haut de gamme.

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J'ai terminé la balade devant un café à la terrasse du vieux mûrier, place Plumereau. 

mercredi, 18 décembre 2019

Tours qui disparaît -1-

" Tours qui disparaît " est un recueil de 100 planches représentant des habitations du vieux Tours à la fin du XIXe siècle. C'est l'œuvre du tourangeau Edouard Gatian de Clérambault qui fut président de la Société Archéologique de Touraine de 1910 à son décès, survenu en 1917. Je reviendrai ultérieurement sur cette famille dans ma rubrique généalogique. 

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J'avais déjà eu l'occasion de voir quelques-unes de ces planches dans divers ouvrages sur Tours, mais cette-fois-ci, j'ai la totalité. En effet ce livre fait partie d'une collection réimprimée que l'on peut obtenir facilement. Pour ma part je l'ai commandé à la FNAC et je l'ai reçu hier.

Chaque planche est accompagnée d'une note explicative fournissant quelques détails supplémentaires. 

Ce livre a été édité en 1912 ; il faut donc s'attendre à ce que bon nombre de ces maisons aient disparu aujourd'hui.

Je vous montre un exemple :

Planche VI : rue de l'Arbalète.

Hôtel portant le numéro 5 de la rue; en face de lui se trouvait autrefois une auberge où pendait encore, en 1749, l'enseigne de "l'Arbalète", qui a donné son nom à la rue. Il dépendait du fief de la Trésorerie de Saint-Martin.

Les trois corps de bâtiments qui composent cet hôtel appartenaient en 1700 à la veuve Turquantin et aux sieurs Gilles Chateignier et de Grandmaison. On y remarque la porte en chêne sculpté de la tourelle contenant l'escalier, un petit oratoire voûté à nervures prismatiques, et une frise sculptée à la hauteur du premier étage, sur le bâtiment oriental.

On a quelquefois confondu la rue de l'Arbalète avec la rue de Picardie, actuellement rue Henry- Royer.  Au XVe siècle plusieurs seigneurs et maîtres d'hôtel du Roi avaient des hôtels dans cette rue et dans celle de Picardie.

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De nos jours la rue de l'Arbalète existe toujours. Elle est parallèle à la rue de la Rôtisserie, tourne en coude pour devenir la rue Henry Boyer qui aboutit dans la rue de Châteauneuf. 

Par-contre, je ne suis pas certaine que l'hôtel soit encore debout. Il va falloir que j'aille jeter un œil.

En faisant ma généalogie, j'ai retrouvé une ancêtre, Suzanne Guiet,  qui était servante à l'auberge de l'Arbalète !

Ce renseignement était inscrit sur l'acte de mariage de sa fille Louise qui s'est mariée le 5 novembre 1685 paroisse Sainte-Croix.

lundi, 25 novembre 2019

Automne au jardin botanique -2-

Petit tour en photos dans le jardin, ce mardi 20 novembre, sous un magnifique ciel bleu. L'automne est vraiment une saison extraordinaire lorsque le soleil est de la partie.

Il reste encore quelques fleurs

indre et loire, tours, jardin botanique

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Les camélias ouvrent leurs bourgeons

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Les animaux profitent eux-aussi du beau temps :

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Enfin, voici quelques belles couleurs d'automne

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Résumé en musique :

vendredi, 22 novembre 2019

Automne au jardin botanique -1-

Mercredi après-midi, j'ai profité d'une belle journée ensoleillée pour aller me balader au jardin botanique. Les arbres ont encore conservé quelques feuilles et c'est sans doute le moment idéal pour faire des photos.

Ça doit faire environ trois ou quatre ans que je n'y étais pas allée et c'est toujours un immense plaisir de se promener dans ce vaste jardin qui a vu le jour au milieu du XIXème siècle grâce à un Tourangeau, Jean Anthyme Margueron, pharmacien à Tours. Cet homme a eu une vie très remplie et je reviendrai dans une prochaine note sur sa biographie.

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Cette carte postale montre l'entrée principale située boulevard Tonnellé. Juste en face se trouvait l'entrée principale de l'hôpital Bretonneau.

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Aujourd'hui l'entrée a été modifiée et celle de l'hôpital a été déplacée un peu plus au sud.

Dans les années cinquante, l'entrée était identique. J'y venais très souvent pour jouer avec des copines qui habitaient comme moi boulevard Tonnellé.

 C'est l'époque où tous les petits Tourangeaux venaient voir Boby le phoque !

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Après on pouvait acheter une glace au marchand qui avait un stand sur le boulevard.

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Photos de Paul Martinaud.

Plus tard, je suis venue y promener Peggy dans son landau.

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Avant moi, ce furent mes parents qui arpentèrent très souvent les allées du jardin. Ce lieu est donc intimement lié à ma vie familiale.

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Il y a quelques années, le jardin s'est agrandi côté nord, derrière la grande serre.

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Quant au grand sequoïa, il n'a malheureusement pas résisté à l'intrusion d'un petit champignon et il a fallu le couper :

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En ce bel après-midi, les jardiniers sont principalement occupés à ramasser les feuilles mortes pour les entasser au pied des arbres. 

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C'est en 1843, au moment de sa retraite, que Jean Anthyme Margueron initie le projet de la création d'un jardin botanique tout proche de l'école préparatoire de médecine et de pharmacie qui avait été ouverte en 1841. Face à cette école coulait le ruau Sainte-Anne, reliant le Cher et la Loire et qui, au fil des ans, s'était ensablé et était devenu un marais insalubre. La première tâche fut donc de combler le marais. Les travaux furent effectués par les aliénés de l'hôpital.

Le jardin se divise en deux parties:

L'école de botanique située au nord, qui, à sa création était réservée aux étudiants et souscripteurs. Une large allée plantée de magnolias et agrémentée d'un bassin conduit à l'orangerie.

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L'arboretum, au sud, s'appelait alors l'école forestière. Il fut conçu comme un jardin d'agrément et les plans furent réalisés par un paysagiste angevin, André Leroy. C'est à partir de 1862 que furent aménagées les petites maisons rustiques accueillant les animaux.

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L'une d'elles aujourd'hui est en bien piteux état ! Espérons qu'elle bénéficiera d'une restauration.

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Dans les années cinquante, la plus grande de ces bâtisses contenait des singes en cage. Une véritable horreur de voir ces pauvres bêtes tombées folles ! Aujourd'hui on peut y voir des oiseaux dans les volières extérieures.

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En 1843 est également rajoutée une orangerie, dessinée par l'architecte Octave Chauveau. Mais la terrible crue de la Loire en 1856 détruit les trois-quarts des plantes et l'incendie de 1869 finit de détruire la totalité des espèces. 

Par la suite l'orangerie sera transformée en serre froide, puis serre chaude. Actuellement on y trouve des plantes tropicales utilitaires en provenance d'Afrique du sud et de sous-bois tropicaux.

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Cette orangerie accueillit aussi un vieux lion dans sa cage.Je ne m'étendrais pas non plus  sur la période où l'on pouvait voir deux ours dans leur fosse ! Sombre spectacle ...

Les arbres ont des couleurs magnifiques, allant du jaune d'or  — pour le ginkgo —au rouge-sang.

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Les canards profitent, eux-aussi, des derniers rayons chauds du soleil :

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En conclusion : une belle balade. J'ai seulement regretté l'absence du marchand de gaufres ! 

Demain, je vous montrerai quelques photos prises lors de la promenade.

lundi, 18 novembre 2019

Rue du Capitaine Pougnon

Revenons à jeudi dernier ; après être passée devant le pavillon Condé, dans la rue Walvein, je tourne à gauche, puis encore à gauche et je me retrouve dans la rue du Capitaine Pougnon. Sur la gauche , le long mur qui entourait autrefois la caserne est recouvert de dessins muraux.

L'occasion est trop belle pour la laisser passer et je me gare donc sur le côté. Avant de poursuivre, un petit mot sur ce Capitaine qui a donné son nom à une rue de la ville. Emile Pougnon est un Tourangeau, né à Civray-de-Touraine en 1882 et mort au champ de bataille, à Jumel dans la Somme, le 11 avril  1918.Il est inhumé au carré militaire des Ursulines à Amboise.

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Le ciel est très ensoleillé et il n'y a pratiquement personne dans la rue, si ce n'est, au loin, quelques ouvriers.

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Je passe devant l'entrée de la caserne, puis, la rue est bouchée à la circulation par un grillage en raison des travaux sur la route éventrée. Je réussis à me faufiler et continue à photographier quand j'aperçois à l'autre bout de la rue, un ouvrier qui s'avance vers moi. Il va falloir que je fasse vite ...

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— Bonjour ! Vous êtes dans une zone interdite au public. Je vous demanderai donc de bien vouloir faire demi-tour.

— Oui, je sais, mais rassurez-vous, je ne vais pas tomber dans le trou ! Vous m'accordez une minute pour terminer ?

Il est bien conciliant et me laisse finir de photographier deux ou trois dessins. Puis il m'ouvre le grillage afin que je sorte du chantier.

Je suis contente, j'ai pu prendre tout ce que je voulais. 

Et les dessins alors ?

Au compte-gouttes, ICI.

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