dimanche, 18 janvier 2009
17. Coucou de Parakou
Me revoici, encore en vie depuis vendredi et pourtant !
Tout a commencé par aller de travers à l'arrivée à Tripoli. L'attente était de deux heures, relativement sympa puisqu'il y avait une bulle où j'ai pu fumer entourée par des Libyens. Ils sont tous munis de deux ou trois portables dans les mains et passent leur temps à téléphoner.
Au moment d'embarquer sur le vol pour Cotonou, j'ai commencé à avoir un doute quand j'ai vu que nous passions par Douala. Je suis assez bonne en géographie et Douala se situe nettement plus au sud et de surcroÏt c'est au CAMEROUN.
D'autre part, le vol au départ de Tripoli a été retardé car les WC NE FONCTIONNAIENT PAS. Là-dessus vous rajoutez que c'était vendredi, jor de la prière et alors que nous, touristes, étions enfermés dans le car au pied de l'avion depuis une heure, nous avons assisté à la prière des pilotes sous l'appareil. Je me suis alors posée logiquement la question : que se passe t-il quand l'heure de la prière arrive au moment où le pilote est aux commandes ?... A REFLECHIR SUR LE SUJET. Bon, finalement nous décollons avec deux heures de retard et quatre heures plus tard nous voici pris dans un violent orage en pleine nuit au-dessus de dOUALA. Eclairs, coups de tonnerre, trous d'air, j'en passe et des meilleures. Certains passagers se sont mis à crier... moi j'étais plutôt fataliste.
Finalement l'avion a réussi à se poser et les Camerounais ont alors envahi l'avion : grands gaillards, femmes enfants qui braillent. Allez c'est parti pour quatre heures de plus.
Il était 2h30 lorsque nous avons atterri à Cotonou. Le temps de récupérer les valises, il était 3h30 quand nous avons enfin pu nous coucher !
Lever à 7h pour le départ en train... C'était samedi matin....
Je vous raconterai la suite en détail, là je n'ai pas beaucoup de temps. Sachez seulement que le voyage en train s'est terminé ce soir, et que demain nous partons plus au nord en minibus.
Tout va bien pour moi pour l'instant, ce n'est pas le cas de tout le monde. Un de mes compagnons de voyage a eu un coup de chaud hier. Faut dire aussi qu'il faut être un peu idiot de s'amuser à ramasser des grains de maïs tombés au sol à deux heures de l'après midi en plein soleil !
J'ai encore plein de choses à raconter, mais il vous faudra attendre mon retour ! Je reviendrai si je peux. Il me reste dix minutes de connection et j'ai mon taxi qui vient me chercher. C'est un "zem", jeune motard qui m'a fait traverser toute la ville pour dénicher un cybercafé. Toute une expédition que j'ai essayé de filmer au risque de tomber de la moto... QUE NE FERAI-JE PAS POUR VOUS FAIRE PLAISIR QUAND MËME !
A BIENTOT
Je n'envoie aucun mail, c'est trop long. Alors grosses bises Peggy, ta mère a la pêche !
18:02 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : voyage, bénin, parakou
jeudi, 15 janvier 2009
16. C'est parti mon kiki !
Le GRAND JOUR est enfin arrivé. Voilà 6 mois que j’attends ce moment. Je devais partir en novembre, mais l’année 2008 m’a réservé des surprises inattendues (machine à laver en rade, ordinateur fichu). J’ai donc repoussé ce voyage.
Je pars deux semaines mais je pense avoir l’occasion de venir jeter un œil de temps à autre sur mon blog et vous laisser quelques impressions prises sur le vif !
Je reprendrai le cours normal à partir du 31 janvier. D’ici là, je vous souhaite plein de bonnes choses et vous dis à bientôt. Allez, je vous laisse, dehors le taxi s'impatiente !
É DAGBO ! (ce qui veut dire au revoir en béninois).
Un petit méli-mélo pour la route ? ICI.
04:00 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 14 janvier 2009
15. Veuillez attacher vos ceintures
Coucou, je suis encore là, enfin physiquement parce que moralement c’est une autre affaire !
Le plus stressant c’est l’attente du départ. Une fois que j’aurai donné un tour de clé dans la serrure, l’aventure commencera. C’est pour demain après-midi… D’ici là, je m’occupe, j’ai programmé une photo par jour sur mon blog « portraits ». Il commence à y avoir des lecteurs, ce n’est pas le moment de stopper. Je vais faire de même pour mon blog de photos.
Hier matin je suis allée chez la coiffeuse. Ce n’était pas du luxe. Elle n’a pas manqué de me faire remarquer que je m’étais coupée les cheveux par moi-même et que… oui, je sais, ce n’était pas une réussite.
Comme je suis quand même d’un tempérament assez anxieux, j’ai tendance à prévoir des scénarios (ou scenarii pour les puristes), du genre détournement lors de l’escale à Tripoli, ou encore bagages disparus à l’arrivée. C’est arrivé une fois à ma fille lors d’un voyage en Turquie avec escale à Budapest. Elle n’a jamais récupéré sa valise à son arrivée à Istanbul. Il a fallu qu’elle rachète un minimum de vêtements.
Je ne suis pas une grande voyageuse mais je commence déjà à avoir plusieurs heures de vol à mon actif. Et j’ai déjà des petites habitudes. Par exemple, lors de l’enregistrement, je demande toujours s’il est possible d’avoir une place côté couloir. Cela peut éviter d’être coincée entre deux obèses.
Pour le départ, je ne garde qu’un petit sac peu encombrant que je cale sous mes pieds dans l’avion. Cela évite de se précipiter lors de l’ouverture des portes comme font les gens. Bousculades en tous genres… Pas de panique, chacun a une place déterminée, alors à quoi bon se précipiter ainsi ? En principe je monte parmi les derniers.
Après, il faut prendre son mal en patience. J’ai la chance de pouvoir somnoler assez facilement.
Mon plus mauvais souvenir est le premier voyage en avion. Je n’avais pas peur, mais j’ai trouvé le temps terriblement long et j’étais coincée près d’un hublot tout à l’avant. J’avais l’impression angoissante d’étouffer. Et c’est toujours dans ces cas-là qu’on a envie d’en griller une petite !
A propos de cigarettes, je garde un souvenir inoubliable du vol sur Cubana. C’était en juillet 2002. Lors de l’enregistrement des bagages, j’ai eu la bonne surprise d’apprendre que l’on pouvait fumer à bord !
Je me suis donc retrouvée à l’arrière de l’avion, avec les Cubains. Il n’y avait aucune séparation entre fumeurs et non-fumeurs et vous auriez entendu les touristes râler ! Mais qu’est-ce qu’on s’est marré à l’arrière. Un Cubain venait de se marier en France et retournait dans son pays avec son épouse. Tournée générale de rhum ! Et pas question de refuser… L’ambiance est très vite montée en puissance. C’est tout juste si l’on ne dansait pas ! A côté de moi le siège était vide et j’ai eu plein de voisins bavards et désireux de me faire découvrir Cuba à l’arrivée à Santiago. Il a fallu freiner les ardeurs…
Quelques heures plus tard, le rhum agissant, l’avion s’est transformé en chambre à dessouler. Les cadavres gisaient dans leur vomi… La descente d’avion fut extrêmement problématique pour bon nombre d’entre eux. Génial ce voyage, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Cela changeait du vol Paris-San Francisco sur Air France où on a l’impression de voyager avec des zombies, ou tout semble aseptisé, bon chic bon genre, et où personne ne vous adresse la parole. Ils ont tous les yeux rivés sur leur ordinateur portable.
Pour ce vol-ci, je ne m’inquiète pas : il y aura aussi de l’ambiance.
Mais revenons à aujourd’hui, mercredi. Ma fille vient déjeuner, elle apporte des chinoiseries. Je lui donnerai les dernières instructions. C’est elle qui va venir s’occuper des chats.
Ne venez surtout pas me culpabiliser ! Ils seront très bien sans moi. De temps en temps, une séparation est bénéfique, cela permet de se retrouver avec plaisir.
A plus tard dans la journée, ou demain avant mon départ !
04:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (18)
samedi, 10 janvier 2009
14. Les cheminées de fées sous la neige
Je ne vous ai jamais parlé de mes vacances en Turquie ? Ou alors, ça remonte à longtemps. J’y pense en raison de la neige et du froid.
C’était en décembre 2002, un voyage d’une semaine, une semaine de course effrénée à travers le pays pour voir en un minimum de temps le maximum de choses intéressantes. Manque de bol, il s’est mis à neiger et à geler à pierre fendre le lendemain de notre arrivée à Istanbul. Notre car est tombé en panne, nous sommes restés bloqués plusieurs heures à l’intérieur sans chauffage avec une température d’environ -10°. A l’extérieur il faisait entre – 15 et -20°
Le matin nous étions debout à 5h et le soir nous n’arrivions pas avant 23h dans les hotels ! Entre temps, nous regardions défiler le paysage à travers les vitres du car, avec des haltes pour visiter ( toujours au pas de course) musées et autres sites… Un peu speed ce voyage, mais cependant j’en garde un excellent souvenir. Istanbul est une ville fascinante et je compte bien y retourner un de ces jours. Je choisirai le printemps et j’irai seule pour avoir le temps de musarder à ma guise.
J’ai rapporté des vues de la Cappadoce sous la neige. C’est grandiose ! Vous pouvez les voir ICI.
La veille de mon retour, ma fille m’envoie un texto pour que je lui rapporte des gants de toilette utilisés dans les hammams. Alors me voilà partie, le nez au vent, faisant tous les magasins pour trouver ces fameux gants. Mais en vain.
Texto : désolée Peggy, je ne trouve pas!
Cinq minutes plus tard, la réponse arrive :
Allons Mutti, fais un effort, je suis sûre que tu peux. Je te fais confiance ! C’est toi la plus forte !
Ah, que ne ferait-on pas pour faire plaisir à sa progéniture ! Et me voilà repartie dans la nuit bien avancée déjà, mais pas de gants de toilette !
En traversant une rue, j’ai failli me faire renverser par une voiture. Dans le coup, j’ai arrêté les recherches. Cela serait un peu absurde de perdre la vie à cause d'un gant de toilette, de surcroît turc !
19:01 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cappadoce, turquie
vendredi, 09 janvier 2009
13. Faire le mur
Ces deux-là sont en train de faire le mur ! Mais d'où s'échappent-ils ainsi dans la nuit ?
17:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mur, berlin, graffitis