samedi, 03 janvier 2009
3. La pression monte peu à peu
Température du jour
Tours : de -3 à 0°
Cotonou : de 25 à 32°
Voilà de quoi me donner le sourire, un sourire béat. Dans le coup, je me suis couverte et je suis allée à la gare de Joué-les-Tours chercher mon billet de train pour le 15 janvier. J’ai bénéficié d’une réduction intéressante ( seulement 28 euros l’aller). J’ai également retenu une chambre d’hôtel près de l’aéroport de Roissy. J’ai tellement peur que le TGV tombe en panne que j’arrive la veille du départ !
Pour le retour, on verra ça le moment venu. Je ne suis jamais très pressée de rentrer.
Mardi dernier, j’ai posté mon passeport . En théorie je devrai le recevoir dans le courant de la semaine prochaine.
Il me reste encore à prendre rendez-vous chez ma toubib pour qu’elle me prescrive les médocs indispensables.
Bon, maintenant il n’y a plus qu’à attendre, attendre, ne pas s’énerver, s’occuper l’esprit à autre chose.
Hier j’ai eu des nouvelles de Julie : elle se découvre des bleus un peu partout, et elle a attrapé un rhume par-dessus le marché. Pas facile de se moucher avec le nez cassé ! Enfin elle souffre toujours des cervicales et des épaules. Son arrêt maladie est repoussé jusqu’au milieu de la semaine prochaine.
Le plus contrariant dans l’histoire, c’est que sa petite Twingo est foutue, bonne pour la casse. D’autre part, l’assurance semble vouloir se faire tirer l’oreille pour le remboursement… Des soucis en perspective dont elle se passerait volontiers.
11:59 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (8)
lundi, 22 décembre 2008
En voiture tout le monde, fermez les portières !
Ce soir j’ai découvert par hasard, mais avec beaucoup de plaisir un documentaire sur « le petit train du Yunnan », documentaire proposé par Arte (cela va de soi) et qui nous fait découvrir l’itinéraire de cette voie ferrée qui reliait autrefois le Tonkin (Vietnam du nord) à la Chine. Construite en 1910 par des ingénieurs français, cette voie ferrée reliait le port d’Haiphong (au Vietnam) à Kunming, capitale de la province du Yunnan en Chine.
J’ai enfin pu voir à quoi ressemblaient les paysages de cette contrée du nord-Vietnam puisque j’ai parcouru le trajet de Hanoï jusqu’à Lao Cai, terminus pour les voyageurs. Cela m’a rappelé de bons mais mouvementés souvenirs de ce voyage effectué durant toute une nuit. Le train longe le fleuve Rouge sur une grande partie de l’itinéraire. Nous avons débarqué en catastrophe au petit matin dans la ville frontière de Lao Cai.
La gare de Lao Cai et les restaurants sur la place. Oh, un Terminus !
Le pont qui enjambe la rivière Nanxi Hé sert de frontière entre les deux pays. De l’autre côté, on aperçoit la ville chinoise de Hékou.
Le pont sur la rivière et une affiche en chinois.
Demain soir le reportage montrera l’itinéraire jusqu’à Kunming : 107 ponts, 155 tunnels à traverser !
J’ai trouvé une vidéo intéressante où l’on voit une petite partie du trajet en Chine. Vous noterez combien l’architecture de ces petites gares a gardé toute son authenticité française ! Pour un peu, on dirait la gare de Trifoullis-Les-Oies. C'est ICI.
Le reportage est accompagné de séquences de films remarquables tournés par le consul français de l’époque, Auguste François.
Enfin, pour ceux d'entre vous qui seraient intéressés par le sujet, j'ai trouvé un livre avec des photos.
Il s'agit de "Un chemin de fer au Yunnan- L'aventure d'une famille française en Chine", de Pierre Marbotte, aux Editions Sutton.
En attendant, pousse donc !
21:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : chemin de fer, yunnan, chine, vietnam, auguste françois
vendredi, 03 octobre 2008
De Cotonou à Parakou en train
Avant hier j'ai reçu le nouveau catalogue de "Chemins de sable". C'est avec cette agence que je pars au Bénin le 16 janvier prochain.
Une fois arrivée à Cotonou, je vais prendre ce petit train composé de deux wagons datant de 1922 et qui ont été restaurés en 2005. De là, nous allons traverser le pays à la vitesse de 50km/h en nous arrêtant dans les villages proches.
Ensuite un minibus nous emmènera jusqu'au parc de la Pendjari, situé tout au nord du pays. Au retour, j'ai prévu de rester 5 jours supplémentaires à Grand Popo, à cette auberge. Autant en profiter quand c'est possible, car avec la conjoncture actuelle il n'est pas certain que je puisse encore faire des voyages lointains.
Comme dit le dicton : "Ce qui est pris n'est plus à prendre".
17:48 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bénin, voyage
jeudi, 07 août 2008
Le berger et son troupeau
dans la forêt de Goumel au Sénégal. Belle image bucolique que ce nomade et son troupeau de moutons, loin des gesticulations des grandes villes, de la course effrénée à la consommation. Le mode de vie de ces nomades n'a pas changé depuis des lustres. C'est la nature qui règle leur façon de vivre. Et s'ils étaient dans le vrai ? Sommes-nous plus heureux ? C'est à y réfléchir à deux fois...
Un peu plus en aval, nous voici à Richard Toll, ville industrielle qui possède une grande usine de raffinerie de sucre. La production fournit la quantité suffisante de sucre pour tout le pays. Ici la récolte n'est pas automatisée. C'est la méthode du brûlage qui est employée.
Quand la canne est arrivée à maturité, le feu est mis dans la parcelle. Les feuilles, les fleurs, les animaux nuisibles sont détruits, il ne reste que la canne. Cette méthode a l'avantage de donner du travail à la population locale. Pourtant elle serait productrice d'un dégagement important de CO2 dans l'atmosphère. Alors, quelle solution choisir : fournir du travail en polluant un peu plus la terre ou bien mécaniser et mettre au chomage des centaines de personnes qui n'ont pas d'autres ressources ?
En attendant, voici la suite du voyage sur le fleuve Sénégal :
07:20 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sénégal, nomades, canne, sucre
mercredi, 30 juillet 2008
Dentelle et Béguinage
Ces deux mots sont suffisants pour évoquer une ville. Voyez-vous laquelle ? Ce n'est pas en France, mais en Belgique... Enfin je devrais plutôt dire les Flandres car les gens de cette région font de moins en moins d'effort pour parler français, même s'ils comprennent ce que vous dites, ils vous répondront en flamand ! Et les choses ne se sont pas arrangées depuis décembre 2004. Il suffit de voir les difficultés que la Belgique rencontre pour mettre en place un gouvernement.
Je vous emmène faire un tour à Bruges, Brugge en flamand. J'avais déjà eu l'occasion d'y aller avec mes parents, dans ma jeunesse, mais le séjour avait été trop court et je n'en gardais aucun souvenir.
Cette fois-ci, en 2004, j'étais avec Mimi. Nous sommes restés trois jours à visiter les différents musées, faire une promenade sur les canaux, flâner dans les vieilles ruelles, nous empiffrer de chocolat et de vin chaud ! C'était quelques jours avant Noël, il faisait froid mais nous avons eu un soleil magnifique.
La suite sera pour demain !
09:30 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : belgique, bruges