336. Des hôtes très discrets

Camille à Auguste :

"Vous ne pouvez vous figurer comme il fait bon à l'Islette ! ...

Et c'est si joli là ! ...

Si vous êtes gentil, à tenir votre promesse, nous connaîtrons le paradis ..."

Reconnaissez-vous ces deux personnages ? Il s’agit de Camille Claudel et d’Auguste Rodin.

Entre 1890 et 1893 ils firent en effet plusieurs séjours en Touraine. Et c’est au château de l’Islette, sur les bords de l’Indre près  de Cheillé, qu’ils sont venus se réfugier pour y vivre un amour passionné qui, hélas, ne dura pas.

Ce joli château Renaissance, qui rappelle un peu son illustre voisin, le château d’Azay-le-Rideau, a subi quelques transformations depuis sa construction : les deux tours ont été arasées, les douves comblées, le  pont-levis supprimé et les fenêtres du haut transformées en lucarnes.

C’est dans ce lieu que Camille Claudel trouva sa  petite châtelaine. La fillette qui lui servit de modèle pour ses différentes sculptures était en effet la fille de la propriétaire, Madame Courcelles.

Depuis juillet dernier, les actuels propriétaires ont ouvert le château aux visites. Si vous ne l’avez encore fait, je vous conseille cette sortie très agréable. On peut se promener dans le parc et admirer l’ancien moulin sur l’Indre. Une belle visite en définitive !

319. Découverte du patrimoine

Dimanche je suis allée visiter le château de Gizeux en compagnie de Christine. Ce magnifique château est situé au nord de Bourgueil, à la limite du Maine-et-Loire.

C'est un château privé, meublé et ouvert au public depuis 1993. Il dispose également de quelques chambres d'hôtes et d'un gite. Vous trouverez de plus ample informations ICI.

Belle et vaste demeure qui mérite bien le détour. Elle a appartenu à la famille du Bellay durant près de 350 ans. Eustache du Bellay (le grand-père du poète de la Pléiade, Joachim du Bellay) fit entreprendre d'importants  travaux d'agrandissement.

Suivez-moi, on va pénétrer ensemble pour une rapide visite :

Enfin, ne vous imaginez surtout pas que la vie de château est de tout repos ! Dans la famille de Laffon, tout le monde met la main à la pâte :

267. La vie continue ...

Hier quand nous nous sommes garés sur le parking du château, j'ai constaté avec plaisir qu'il y avait du monde. Il faut beaucoup d'énergie et de patience  pour réussir à attirer les touristes ! J'étais donc toute contente de voir que, peu à peu, ce château prend de l'importance dans le patrimoine culturel de la région tourangelle.

 J'ai découvert cet endroit  il y a environ une trentaine d'années. Je me souviens avoir visité le château en 1972 avec mon mari. Il appartenait à l'époque au peintre Pierre-Laurent Brenot  qui nous avait servi de guide ce jour-là. Ses toiles étaient alors exposées dans les salles du château. Une visite fort courte car il n'y avait pas grand chose à voir. Le jardin était plus ou moins en friche.

Aujourd'hui je suppose que c'est un énorme désarroi qui s'empare des actuels propriétaires. Mais il ne faut pas pour autant baisser les bras.

Le jardin est toujours là, enchanteur, faisant la joie des petits (et des grands). Et puis les écuries dont la restauration vient juste de finir sont à découvrir.

La vie continue donc au château du Rivau et c'est peut-être pour vous l'occasion de découvrir ce lieu insolite. Il se situe à Lémeré, entre Chinon et Richelieu. 

Pour ma part, je sais déjà que je vais y retourner le 12 septembre pour la fête de la citrouille. Tiens d'ailleurs, miss Christine, tu pourrais peut-être organiser une sortie OVS ce jour-là ?

J'ai descendu dans mon jardin ...

265. Au feu les pompiers !

Hier après-midi, confortablement installés à l'ombre dans la cour d'honneur du château du Rivau, nous devisions en prenant un verre sur le coût des travaux de restauration d'un tel bâtiment (environ 500m2 de toiture). Puis nous avons pénétré à l'intérieur de la bâtisse. Les murs font plus d'un mètre d'épaisseur, vous imaginez bien qu'on ressent une agréable fraîcheur non négligeable en ces temps de forte chaleur.  Cependant, en grimpant au deuxième niveau, nous avons ressenti une certaine moiteur. Nous avons mis ça sur le compte d'une réaction physiologique.

Nous avons quitté les lieux vers 17 heures sans nous douter que ...

Et ce matin, qu'elle ne fut pas ma surprise en lisant dans le journal :

" Château du Rivau : la toiture part en fumée".

Le feu  aurait pris dans la partie privative du château (étage supérieur). C'est la fille des propriétaires qui était à l'accueil et qui a soudain aperçu les flammes.

Je pense que le feu avait déjà pris lorsque nous étions dans le château ce qui explique la chaleur ressentie. Et en partant, si nous avions eu l'idée de lever les yeux, peut-être aurions-nous aperçu de la fumée s'échapper ...  

237. Intermède

Dimanche matin, j'avais sorti le pantalon d'hiver, le pull à col roulé , les chaussettes et les grosses chaussures pour faire une balade sur l'eau à Chenonceaux, à bord d'une toue, en compagnie de Christine et d'autres personnes. Le temps était froid et assez gris -comme mon humeur-.

Hier matin, balade dans la plaine de la Gloriette. Cette fois, le pantalon d'été était de rigueur ainsi que les sandales. Bon, on ne va pas s'en plaindre ! On attendait le beau temps depuis déjà un bon moment.

Ce fut pour moi l'occasion de m'entraîner avec mon nouvel objectif. Le résultat n'est pas trop mal, il y a pas mal de flou, mais on mettra ça sur le compte du flou artistique !