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samedi, 12 juin 2010

215. De Moscou à Pékin-7-

Moscou, mercredi 27 mai, première partie

 podcast

Si j'avais un titre à mettre à chacune des notes, j'intitulerais celle-ci sans hésitation :  Une journée sous haute tension.

Tout débuta par un temps maussade, pluvieux et froid. Depuis plusieurs jours je me demandais ce que j'avais oublié de mettre dans ma valise et là, d'un seul coup un seul, cela me revint à l'esprit : le K-Way !

Après un petit déjeuner pris en la compagnie de Noël, je remonte bientôt boucler la valise car nous devons libérer les chambres avant midi. Les valises seront stockées ensuite dans la soute du car jusqu'au soir. Le séjour à Moscou prend fin en effet aujourd'hui !

La matinée commence par la visite du musée Trétiakov (Государственная Третьяковская галерея,) qui ouvre ses portes à 10h tapantes.

Pavel Tretiakov (1832-1898) était un industriel grand amateur d'art. Durant plus de quarante ans il collectionna les œuvres d'artistes russes. À sa mort, il fit don de cette impressionnante collection (plus de 130 000 œuvres) à la ville de Moscou. Comme quoi, les riches industriels ont parfois du bon, même chez les Soviets !

Notre visite débute par les salles où sont exposées les icônes. Les photos sont interdites à l'intérieur du musée. Aussi je suis allée piocher quelques clichés sur Internet afin de vous montrer la beauté de ces pièces. J'ai choisi deux icônes d'Andrei Roublev, La vierge de Tolga et La Trinité.

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Nous traversons les nombreuses salles, ne nous arrêtant que devant quelques toiles que nous présente Galina.

Je vous ai choisi trois tableaux. Les deux premiers me rappellent avec nostalgie mes études de russe au lycée puisqu'ils figuraient dans les livres (médiocres petites images en noir et blanc) et en les voyant en vrai, cela m'a émue !

Victor Vasnetsov, Les Preux, 1898

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Ivan Chichkine, Matin dans la pinède, 1899

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Vassilii Sourikov, La boyarina Morozova, 1887

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Je sais que je possède un très beau livre que m'avait envoyé ma correspondante russe et qui regroupe les toiles les plus connues de ce musée, mais, hélas ... Impossible de le retrouver ce matin.

Il est midi lorsque nous quittons le musée. Au-dehors la pluie tombe toujours, assez fine mais froide. Nous allons déjeuner dans un restaurant caucasien. Pour la première fois, le déjeuner est excellent, j'ai d'ailleurs noté le menu :

Des zakouskis froids et chauds, une tarte au fromage, un gâteau et un thé aux herbes, le tout arrosé d'un petit verre de vodka.

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Retour au car, après avoir traversé le pont Luzhkov qui enjambe la  Moskowa. Le pont est décoré en son milieu de petits arbres en fer sur lesquels les jeunes mariés viennent accrocher des cadenas.  Cette mode des « cadenas d'amour » semble se développer dans toutes les grandes villes du monde puisqu'on en trouve tout aussi bien à Paris qu'à Rome, Séville, Prague, Stockholm, Montévidéo etc.

Galina nous a abandonnés pour l'après-midi et nous continuons la visite de Moscou avec la blonde Tatiana à l'exubérance tout à fait slave.

À suivre

214. De Moscou à Pékin-6-

Moscou, mardi 25 mai, deuxième partie

 
podcast

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Galina nous octroie une pause d'une petite heure avant de repartir dans le centre à la découverte du fameux métro de Moscou (une véritable œuvre d'art). Tout est en marbre, dorures, bronze... Pas un seul tag en vue, pas un seul papier par terre. . Il faut dire que le service d'ordre est présent dans chaque station. Cette visite de quelques stations prestigieuses nous sera fort utile, vous comprendrez pourquoi demain !

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J'ai fait quelques photos, mais elles ne rendent pas bien compte du lieu. Vous trouverez donc en bas de cette note un diaporama que j'ai déniché sur Internet.

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Une petite pluie fine s'est mise à tomber alors que nous arpentons maintenant la rue piétonne « Arbat ». C'est une rue très touristique. Janine, Monique et Marthe entrent dans un magasin pour y faire quelques achats. Puis nous allons boire un café et un thé (tchaï en russe) en attendant de nous rendre à un spectacle. Le programme prévoyait un spectacle d'acrobates du cirque de Moscou, mais finalement il y eut un changement et nous devons (DEVONS est le mot qui convient) assister à un ballet classique, Roméo et Juliette.

Je n'ai jamais aimé les ballets classiques, hormis peut-être celui du Lac des cygnes (et encore, à petite dose). Galina nous conduit jusqu'à l'entrée du Kremlin, la salle de spectacle étant située à l'intérieur de la forteresse. C'est une bâtisse  assez austère et bien que nous ayons des places relativement proches de la scène, nous sommes toutefois gênés par la tête des spectateurs situés devant nous. Pour voir le spectacle je suis obligée continuellement de me pencher à droite ou à gauche... Au bout d'un quart d'heure, je décroche complètement et c'est avec soulagement que je vois l'entracte arriver au bout d'une heure d'un ennui mortel. Les danseurs dansent sûrement très bien, mais je trouve ce genre de spectacle très suranné. J'ai donc prévu de m'éclipser discrètement lors de la deuxième partie. Je fais part de mon intention à Monique qui profite de l'occasion pour en faire tout autant !

Et nous voici toutes les deux hors du Kremlin à flâner dans les jardins, regarder la foule se promener, observer les jeunes qui fêtent ce jour-là la fin de l'année scolaire et qui, pour l'occasion, ont revêtu leurs beaux habits, enfin beau n'est sans doute pas le terme approprié. C'est très kitsch et les jeunes filles ont plus l'allure des  racoleuses de Pigalle que de la bourgeoise BCBG de Neuilly. Mais tout se passe dans une ambiance bon enfant et nous terminons notre soirée dans un bar de la galerie marchande souterraine avant de rejoindre le groupe à la sortie du spectacle. Personne ne nous dit rien mais je suis certaine que plusieurs d'entre eux auraient préféré faire comme nous deux ! (N'est-ce pas Noël ?). Je regrette simplement de ne pas avoir pris mon appareil photo.

Bon, fin de la deuxième journée. Demain sera un autre jour, et quel jour ! Ne manquez pas la suite...

En attendant, un petit tour dans le métro :

01:39 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : voyage, moscou, métro

vendredi, 11 juin 2010

213. Moscou insolite-1-

Trois jours à Moscou, c'est évidemment bien trop court pour ressentir l'atmosphère de la capitale  et découvrir tous les lieux importants de cette  ville impressionnante. Ce sera pour moi l'occasion d'y retourner, un jour où l'autre, seule, afin de pouvoir flâner à ma guise.

Cependant, j'ai réussi à photographier quelques lieux assez insolites qui ne sont pas forcément inscrits dans les guides de voyage.

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Prenez par exemple cet immeuble au ton grisâtre construit entre 1928 et 1931 sur les bords de la Moskowa. Au premier abord, il ne présente aucun intérêt architectural. Mais pourtant, pourtant ... Si les murs pouvaient parler, ils vous raconteraient l'histoire très particulière des locataires de cet immeuble.

Cette histoire a été reprise dans un roman de l'écrivain russe Youri Trifonov, intitulé La maison sur le quai , paru aux éditions Gallimard en 1978.

Un film documentaire a également été réalisé par Irène Richard. Il s'agit de  Les locataires de Staline

jeudi, 10 juin 2010

209. De Moscou à Pékin-3-


podcast

Lundi 24 mai, deuxième partie

La principale difficulté que je rencontre lorsque j'assiste à une visite guidée est que je ne peux faire deux choses à la fois, à savoir écouter les commentaires du guide et prendre des photos. Donc, depuis un certain temps déjà j'ai opté pour la prise de photos. Quant à l'historique, je me débrouille pour lire un peu avant la visite et puis après je fais des recherches. Ma mémoire visuelle étant nettement plus développée que ma mémoire auditive, j'y retrouve ainsi mon compte.

Vous n'échapperez donc pas à l'histoire du couvent, mais vous pouvez toujours zapper ! Au passage, un grand merci à Wikipédia.

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Le couvent de Novodiévitchi (Новодевичий монастырь), connu également sous le nom de monastère Bogoroditse-Smolenski ( Богородице-Смоленский монастырь) est probablement le monastère le plus connu de Moscou. Son nom, Novodiévitchi ( la nouvelle Vierge ), fut choisi pour le différencier du couvent de l'Ascension (ou Starodiévitchi, « l'ancienne Vierge ») au Kremlin de Moscou. Contrairement à d'autres monastères, il est resté pratiquement inchangé depuis le XVIIe siècle. En 2004 il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.Vassili_III[1].gif

 

Ce couvent fut fondé en 1524 par le Grand-prince Vassili III pour commémorer la conquête de Smolensk en 1514. Bâti comme une forteresse dans un méandre de la rivière Moskowa, il devint une des pièces importantes de la partie sud de la ceinture défensive de Moscou. À sa fondation, le couvent reçut une dotation de 3 000 roubles et les villages d'Akhabinevo et Troparevo. Ivan le Terrible donna plus tard d'autres villages au couvent.

Le couvent de Novodiévitchi est célèbre pour avoir abrité de nombreuses dames de l'aristocratie russe et de clans boyards qui avaient été obligées de prendre le voile, telles que la femme de Fédor Ier, Irina Godounova qui séjourna ici avec son frère Boris Godounov, jusqu'à ce qu'il prît lui-même le pouvoir, la régente Sophie, la demi-sœur de Pierre le Grand, Eudoxie Lopoukhine, la première femme de Pierre le Grand, et d'autres. Le couvent de Novodiévitchi fut pris par une unité polonaise sous le commandement de Gosniewski en 1610-1611. Une fois le monastère libéré, le tsar lui affecta des gardes permanents (100 streltsy en 1616, 350 soldats en 1618). À la fin du XVIIe siècle, le couvent de Novodiévitchi possédait 36 villages (164 215 desyatinas de terrain) dans 27 ouezds de Russie. En 1744, 14 489 paysans en dépendaient.

Au milieu du XVIIe siècle, d'autres religieuses arrivèrent au couvent de Novodiévitchi en provenance d'autres couvents ukrainiens (Petite Russie) et biélorusses (Russie blanche)). Des religieuses plus âgées, qui appartenaient au mouvement des Vieux croyants, y trouvèrent refuge en 1721. En 1724, le monastère abrita un hôpital militaire pour les soldats et les officiers de l'armée russe et un orphelinat pour jeunes filles. En 1763, le couvent abritait 84 nonnes, 35 novices et 78 patients malades et serviteurs. L'État octroyait au couvent de Novodiévitchi 1 500 roubles, 1 300 pièces de pain, et 680 roubles et 480 pièces de pain pour plus de 250 enfants abandonnés, chaque année.

En 1812, des soldats français de l'armée de Napoléon tentèrent de détruire le couvent, mais les religieuses parvinrent à le sauver. Dans Guerre et Paix de Tolstoï, Pierre devait être exécuté sous les murs du couvent. Dans un autre de ses romans, Anna Karénine, Constantin Liovine (le personnage principal) rencontre sa future femme Kitty en train de patiner à proximité des murs du monastère. De fait, le Champ de la Vierge (nom donné à la prairie située devant le couvent) était le lieu de patinage à glace le plus connu à Moscou au XIXe siècle. Tolstoï lui-même aimait à y patiner, vivant à proximité, dans le district de Khamovniki.

En 1871, les frères Filatiev firent une donation pour établir une école d'orphelins d'"origine non-noble". De plus, le couvent abritait deux hospices pour professes et novices. Le couvent de Novodiévitchi abritait 51 professes et 53 novices en 1917.

En 1922, les Bolcheviks fermèrent le couvent de Novodiévitchi (la cathédrale fut la dernière à fermer, en 1929) et le transformèrent en Musée de l'Émancipation de la Femme. Le monastère devint un musée d'art et d'histoire en 1926. En 1934, il était associé au Musée historique, la plupart de ses bâtiments furent transformés en appartements. Cela permit cependant au couvent d'échapper à la destruction.

Quand Staline fit quelques concessions à l'Église orthodoxe russe en 1943, il autorisa l'ouverture des Cours théologiques de Moscou au couvent. L'année suivante, les Cours se transformèrent en un Institut théologique et les Soviets rendirent la cathédrale au culte en 1945. Les religieuses revinrent au couvent en 1984. Il est actuellement sous l'autorité du métropolite de Kroutitsy et Kolomna. Certaines des églises et d'autres bâtiments monastiques sont toujours associés au Musée historique d'État.

Le bâtiment du couvent le plus ancien est la grande cathédrale Notre-Dame de Smolensk aux cinq clochers, sans doute construite par un architecte italien en 1524-25 et dédiée à l'icône sainte Notre Dame de Smolensk. Ses fresques sont parmi les plus raffinées de Moscou. Exécutées dans un style canonique et monumental, elles datent pour la plupart du règne d'Ivan le Terrible. Une iconostase dorée fut installée en 1683-85. Ses cinq loges contiennent certaines des icônes réalisées par les plus grands peintre russes du XVIIe siècle, dont Simon Ouchakov et Constantion Zoubov.

La cathédrale est le point central de l'ensemble monastique qui comprend également de très nombreux autres édifices d'importance. La plupart furent construits dans les années 1680, lorsque le couvent fut rénové sous l'impulsion de la régente Sophie (qui, ironie du sort, y fut plus tard emprisonnée). Les murs d'enceinte rouge-sang et les tours couronnées, deux églises surplombant les portes, le réfectoire et les quartiers résidentiels sont tous construits dans le style baroque moscovite, sans doute par Pierre Potapov.

Le clocher est probablement la plus intéressante de ces constructions. D'une hauteur de 72 mètres, c'était l'édifice le plus élevé après le clocher d'Ivan le Grand. Cette construction légère concourt à unifier le complexe en un ensemble harmonieux.

Ce couvent est un lieu reposant, agréable et ombragé. À la sortie nous nous dirigeons ensuite vers le cimetière de Novodiévitchi où sont enterrées de nombreuses personnalités moscovites, parmi lesquelles Nicolas Gogol, Anton Tchékov, Nikita Krouchtchev, Tupolev, Raïssa Gorbatchov, Boris Eltsine.

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Ce cimetière est un véritable havre de verdure, merveilleusement entretenu. Il semble faire office de parc pour les Moscovites très nombreux à s'y promener et à se reposer sur les bancs dans les allées.

Comme d'habitude j'ai toujours une longueur de retard sur les autres et je regrette que cette visite se fasse au pas de course !

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Nous remontons dans le car et prenons la direction du centre de Moscou pour aller déjeuner dans un restaurant situé en sous-sol. Cela semble être un lieu branché fréquenté par des jeunes. Des écrans de télé diffusent des clips américains.  On se retrouve assis sur des canapés trop mous ce qui fait que nous avons le menton qui repose presque sur la table. L'avantage est que nous ne risquons pas de baver sur nos vêtements, mais c'est très inconfortable. Nous sommes bien incapables de dire ce que nous avons mangé. Renseignements pris auprès de Galina, il s'agissait d'une salade de pommes de terre avec des champignons, suivie d'un potage à base de concentré de tomates où surnageaient quelques feuilles de chou, puis une assiettée de riz avec ... (Oups, oubli !) et enfin un gâteau à base de gélatine totalement insipide.

À la sortie du restaurant nous perdons Jean-Marie. Sa femme, Mireille, et Galina partent à sa recherche. La journée est loin d'être terminée et nous nous dirigeons maintenant vers le Kremlin.

Retrouvons le couvent et le cimetière dans le diaporama qui suit :

À suivre

mercredi, 09 juin 2010

208. De Moscou à Pékin-2-

Moscou, lundi 24 mai, première partiepodcast
Réveillée à 5 heures, je me précipite à la fenêtre pour voir la vue depuis le 24ème étage. Je  peux apercevoir l'entrée du Centre panrusse des expositions.

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Le Centre panrusse des expositions (VVTs)[ Всероссийский выставочный центр (ВВЦ) en russe] est une foire commerciale permanente à Moscou, dans le nord-est de la ville.

L'ancienne Exposition des réalisations de l'économie nationale de l'URSS (VDNKh), Выставка Достижений Народного Хозяйства (ВДНХ) en russe, devenue VVTs, était à l'époque soviétique une des principales attractions touristiques de la ville. Créé en 1939, ce site fut d'abord un grand parc d'exposition agricole, mais 20 ans plus tard, il fut transformé par Nikita Kroutchev en un vaste parc à la gloire des réalisation économiques, scientifiques et technologiques du pays. Après la désintégration de l'Union soviétique en 1991, les différents pavillons furent repris par des entreprises privées. Plus de 70 d'entre eux servent maintenant de stands d'exposition pour des produits industriels.

L'entrée principale du parc est un arc de triomphe surmonté des figures d'un conducteur et d'une kolkhozienne.

Un peu plus à gauche, sur Prospekt Mira, se dresse la statue allégorique de l'Ouvrier et la Kolkhozienne. Les personnages marchent ensemble vers l'avenir, tenant à bout de bras un marteau et une faucille. Sculptées par Vera Moukhina, ces statues furent conçues pour orner le pavillon de l'Union soviétique à l'Exposition internationale de Paris en 1937.

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Le terme "VDNKh" est encore en utilisation, notamment pour la station de métro adjacente à ce centre qui s'appelle encore aujourd'hui VDNKh.

Année

Nom

Nom en russe

1992-

Centre panrusse des expositions (VVTs)

Всероссийский выставочный центр (ВВЦ)

1959-1992

Exposition des réalisations de l'économie nationale (VDNKh)

Выставка Достижений Народного Хозяйства (ВДНХ)

1939-1954

Exposition agricole de l'union (VSKhV)

Всесоюзная Сельско-Хозяйственная Выставка (ВСХВ)

 

Je descends vers 7h30 au niveau 1 de l'hôtel pour prendre le petit déjeuner dans la salle « Kalinka ». L'impression ressentie la veille se confirme : la grande salle est déjà envahie d'une foule bigarrée où se mêlent toutes les nations. Je déjeune à côté de sportifs d'Afrique du sud et j'aperçois bientôt la délégation française. L'hôtel reçoit en effet les équipes de tennis de table car les championnats du monde viennent juste de débuter à Moscou.

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Aussitôt après je sors humer l'air. J'ai alors la surprise de me trouver nez à nez avec le général, notre général ! Enfin quand je dis « nez à nez », je devrais plutôt dire aux pieds du général dont la statue gigantesque se dresse devant l'hôtel. Tout est démesuré dans ce pays ! J'en attrape le vertige pour photographier.

À 9h je retrouve les autres membres du groupe et bientôt Galina, la guide, arrive. La visite peut commencer ...

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Dans un premier temps, nous parcourons en car le quartier nord-est de Moscou, puis nous grimpons sur la colline aux Moineaux pour avoir une très belle vue d'ensemble de la ville. D'un côté nous apercevons la Moskowa qui serpente à travers la ville

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et de l'autre côté se dresse l'impressionnant bâtiment de l'Université, de pur style stalinien.

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Le prochain arrêt sera le couvent Novodievitchi (des jeunes filles) sur la rive gauche de la Moskowa.

Premier diaporama :

À suivre