Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 12 septembre 2011

194. Prochain départ


podcast

Quand je dis prochain, tout est relatif, puisque si tout se passe comme prévu -c'est à dire s'il y a 5 autres fous pour s'inscrire à ce voyage- le départ est prévu pour le 1er février !

carte.jpg

J'ai donc le temps pour me préparer. Il me faudra tout d'abord un sac à dos, puis des chaussures de marche montantes, un sac de couchage, une lampe torche, des capsules Micropur, un couteau, une gourde, de la crème solaire et labiale, un répulsif anti-moustiques.

Dans la trousse à pharmacie, il y aura forcément un antibiotique, des antalgiques, un traitement antipaludéen, un antidiarrhéïque, un antiseptique intestinal, du collyre, un nécessaire pour soigner les pieds, des bandages, du sparadrap, une pince à épiler pour les échardes.

Côté vestimentaire, il faut prévoir des vêtements légers, de coton de préférence, un chapeau et des lunettes de soleil.

Les recommandations pour ce voyage : ne pas nager dans les rivières (crocodiles et hippopotames), vérifier l'intérieur des souliers avant de les mettre, ne pas laisser les sacs ouverts, éviter de soulever des pierres ou des branches (ou alors avec le bout de la chaussure fermée), boire au moins 3l d'eau par jour pour éviter la déshydratation.  

Je vous entends d'ici : Ah, elle part dans le désert !

Eh bien, vous n'y êtes pas du tout ! Je m'enfonce dans la forêt équatoriale, je vais naviguer en pirogue, partager pendant deux jours la vie des pygmées Baka... JE PARS AU CAMEROUN !

15:44 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : voyage, cameroun, pygmees, baka

samedi, 20 août 2011

180. Bilan d'une décennie -31-

 Vendredi 3 septembre 2004 : dans l’après-midi, au moment où le soleil tape le plus fort, notre guide nous emmène visiter le temple de Karnak ! La sueur me dégoulinait sur la figure et je ne voyais plus rien. Je n’ai rien écouté de ses explications vasouillardes. Je reconnais avoir un peu honte, être sur un tel site prestigieux, le rêve de  tous les égyptophiles !

voyage, egypte

voyage, egypte

Oui, bon, primo je ne suis pas égyptophile et secundo on n’emmène pas les gens en plein cagnard au risque qu’ils fassent un malaise !

voyage, egypte

Le soir, après le dîner- spectacle (une danseuse du ventre et un faux derviche tourneur),  quand un peu de fraîcheur revient, on s’en va traînasser dans les souks.

voyage, egypte

— Tiens, le portrait de أم كلثوم !

De qui ?

— Oum Kalthoum, LA chanteuse arabe par excellence. Si vous ne la connaissez pas, vous trouverez une vidéo en bas de cette note. Elle est morte au Caire le 3 février 1975.

 Samedi 4 septembre 2004 : le matin est consacré au bouclage de la valise, puis, avant le dernier déjeuner à bord du bateau, nous allons faire une balade en calèche et dépenser nos derniers sous.

voyage, egypte

voyage, egypte

voyage, egypte

Le départ des membres du groupe est étalé tout au long de la journée. Julie et moi quittons le navire vers 13h30, direction l’aéroport. L’avion décolle vers 16h30 et fait une escale à Sharm-el-Sheikh.

voyage, egypte

À cet instant précis, je repense avec douleur au crash aérien de janvier 2004, survenu juste après le décollage du Boeing 747.

L’arrivée à Roissy se situe vers 22h30. Nous nous renseignons pour avoir une chambre, malheureusement tous les hôtels sont complets ! Il est presque minuit et cela ne vaut pas le coup d’aller jusqu’à Paris. Donc, il suffit de prendre son mal en patience ! Le premier train est à 7h30 … On a de la marge.

On commence donc par faire de la musique avec nos crincrins, mais sans grande conviction, il n'y a qu'à voir nos têtes !

voyage, egypte

Ensuite nous errons, comme deux âmes en peine, dans les couloirs de Roissy, à la recherche d’une machine à café. Bernique !

On finit par s’allonger à même le sol, essayant de dormir. Mais le dallage est très froid.

Finalement, sur  le coup des quatre heures, on trouve un ouvrier sympa qui nous emmène dans un entrepôt pour prendre un café ! Ça nous a requinquées un peu.

Dans le TGV, il ne fallait surtout pas qu’on s’endorme, au risque de louper l’arrêt à Saint-Pierre-des-Corps. La maman de Julie était sur le quai pour nous accueillir. Nous n’étions pas très fraîches !

En conclusion, je dirai que je garde un excellent souvenir de ce voyage en Égypte. J’ai trouvé les paysages grandioses, les sites archéologiques sont impressionnants. Si j’avais une deuxième vie à vivre, je crois que je m’orienterais vers une carrière d’archéologue. Ce doit être fabuleux de faire des fouilles à la recherche du patrimoine culturel passé.

Et si nous embarquions pour une promenade sur le Nil ?


Le Nil par cheztinou

 Oum Kalthoum :

À suivre

19:51 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, egypte

jeudi, 18 août 2011

178. Bilan d'une décennie -29-



podcast

Mardi 31 août 2004 : lever à 7h30. Après le petit déjeuner, nous partons voir le haut barrage d’Assouan construit par Nasser, puis retour au bateau pour le déjeuner.

voyage, egypte, assouan, iles elephantines

L’après-midi est libre. Nous sommes alors un petit groupe de sept à vouloir faire une balade en felouque jusqu’aux îles éléphantines situées au milieu du Nil. Nous voici donc partis, en pleine chaleur, sans un arbre pour se mettre à l’ombre. Nous finissons par trouver une felouque à notre convenance et après avoir marchandé un bon bout de temps avec le propriétaire pour se mettre d’accord sur le prix de la traversée, nous embarquons sur la felouque de …

voyage, egypte, assouan, iles elephantines

Mahmoud !

Une petite brise souffle agréablement. En chemin, nous croisons les gamins qui, installés dans des coquilles de noix, s’approchent des bateaux pour pousser la chansonnette : et c’est parti pour un « Frère Jacques » que nous reprenons en chœur. Ils ont un répertoire impressionnant de chansons en français, anglais, allemand, et même russe ! Ils ne font pas ça pour nos beaux yeux, bien sûr, ils espèrent obtenir quelques pièces en retour.

voyage, egypte, assouan, iles elephantines

voyage, egypte, assouan, iles elephantines

Nous débarquons sur les rives d’une île et Mahmoud, après avoir discuté avec un habitant, nous conduit bientôt dans la maison de ce dernier. Les îles sont principalement habitées par des Nubiens qui furent expropriés lors de la construction du barrage.

voyage, egypte, assouan, iles elephantines

Nous nous faisons alors  tatouer un dessin sur l’épaule.

Deux portraits de femmes :

voyage, egypte, assouan, iles elephantines

voyage, egypte, assouan, iles elephantines

Mais l’heure passe et il serait temps de regagner le bateau car le soir nous devons assister à un son et lumière au temple de Philae. Et c’est à ce moment-là que les choses commencent à se gâter !

Tout d’abord, le vent a brusquement cessé de souffler et la felouque n’avance plus. En guise de rames Mohamed ne possède que deux espèces de poutres, excessivement lourdes et peu maniables. Comme il reste assis à diriger la voile, il nous faut donc ramer (enfin quand je dis NOUS, je devrais plutôt dire LES AUTRES car je me suis exemptée de la corvée), ramer comme des malades afin de faire avancer péniblement la barque. Quand le tour de Julie arrive, on a juste le temps de la rattraper avant qu’elle ne fasse un plongeon dans les eaux du Nil ! Petit à petit, on s’approche néanmoins de la rive.

voyage, egypte, assouan, iles elephantines

Mahmoud, lui, chante, heureux de vivre, nullement préoccupé par le fait que nous soyons déjà très en retard. Nous sommes régulièrement doublés par d’autres barques qui possèdent un moteur de secours. Mais nous avons notre fierté et nous débarquons en chantant à tue-tête, histoire d’être remarqués !

Au moment de payer, la situation se complique : Mohamed n’était plus d’accord avec le prix fixé. Il se met alors à pousser des hurlements, nous traitant de voleurs. Mais on ne cède pas, on lui donne la somme convenue au départ et tout en le laissant à ses jérémiades, on se hâte  vers le bateau.

Le comité d’accueil n’est pas des plus agréables. Nous avons en effet plus d’une heure de retard et le guide, n’osant pas me faire des remontrances, s’en prend alors à la pauvre Julie !

C’est donc au pas de course que nous grimpons dans le car qui nous conduit jusqu’au temple. Là, les touristes qui patientent depuis déjà deux heures, nous accueillent sous les huées !

À suivre

mercredi, 10 août 2011

167. Bilan d'une décennie -20-


podcast

Août 2003 :

Michel a pris quelques jours de vacances et nous allons dans le sud. Il a  un ami qui nous prête sa maison à Figanières, près de Draguignan. Nous effectuons le trajet en TGV et une fois sur place, nous louons une voiture. C’est la première fois que je vais en Provence et c’est une découverte. Nous arrivons le 4 août, il fait déjà très chaud ! La maison de son ami est tout en hauteur (quatre niveaux) avec une ou deux pièces à chaque étage. Figanières est un village de Provence, tel que je me les représentais, avec sa fontaine sur la place… Son ami est parti s’installer dans une bergerie qu’il possède dans l’arrière pays. C’est d’ailleurs là que nous dînons le soir :  la bergerie ne possède ni l’électricité ni l’eau courante. Heureusement qu’une source se trouve juste à proximité et qu’il a une réserve d’eau. Pour y accéder, il faut quitter la route goudronnée et s’enfoncer dans la pinède sur plusieurs kilomètres en empruntant un chemin de terre. L’endroit est à haut risque d’incendie ! À la nuit tombée, de la terrasse on peut apercevoir au loin les lumières de Cannes et des autres villes.  Néanmoins, ce n’est pas un endroit où j’aimerais habiter.

Mardi 5 août :

provence1.jpg

Nous allons à Grasse visiter le musée de la parfumerie, puis petit détour par Saint-Paul de Vence pour une visite de la fondation Maeght. Là, nous pouvons admirer – entre autres -de belles  sculptures signées Miro, Giacometti etc.

provence3.jpg

provence2.jpg

Nous rejoignons ensuite la côte à Cannes et nous dînons sur le port de Saint-Raphaël.

 

provence6.jpg

Mercredi 6 août : au programme, les gorges du Verdon puis Moustiers Sainte Marie. Le temps est de plus en plus chaud et un violent orage éclate au moment où nous arrivons au lac de Sainte Croix.

 

 

voyage,provence,prague

 

voyage,provence,prague

 Jeudi 7 août : balade à Fréjus et visite des arènes romaines. Il fait horriblement chaud et nous rentrons en début d’après-midi pour nous mettre à l’ombre !

Le soir, nous invitons l’ami de Michel et sa famille au restaurant.

Vendredi 8 août : départ de Draguignan à midi. Arrivés gare de Lyon, il ne nous reste plus qu’à traverser la Seine pour reprendre un train à Austerlitz. Et tout ça au pas de course car on a seulement une dizaine de minutes avant le départ du train !

Le train est bondé et la climatisation en panne. Les gens sont au bord de l’asphyxie. Michel descend à Orléans et je continue cet horrible voyage en train jusqu’à Tours où j’arrive vers 23h. Au-dehors, il fait une chaleur incroyable, on est largement au-dessus des 30°…

Ce n’est que quelques jours plus tard que les médias  parleront de la mortalité due à la canicule …

 Jeudi 14 août : me voici de nouveau à l’aéroport de Roissy. Je pars à la découverte de la ville de Prague, en république tchèque. Cette fois-ci, je me suis débrouillé toute seule pour organiser mon voyage. Via Internet, j’ai retenu une chambre dans une pension située non loin du centre, tout près du château. Ce que je ne savais pas, c’est que ça grimpe !  

Je reste à Prague jusqu’au 22 août, il y a tant de choses à voir et à faire dans cette ville magnifique, si riche historiquement et culturellement.  Je n’ai pas tenu de carnet de voyage car je quittais l’hôtel tôt le matin et ne rentrais que le soir, totalement exténuée par la marche à pied. Munie du guide du routard, j’arpente donc Prague en long et en large, m’accordant des pauses musicales dans les nombreuses églises.

prague2.jpg

prague3.jpg

prague5.jpg

Et puis je fais la connaissance de Vera ! Nous avions échangé quelques mails lorsque je cherchais une chambre à louer. Nous avions alors sympathisé et convenu de nous rencontrer durant mon séjour. Ce fut chose faite et elle m’invite à  déjeuner dans un bon restaurant (le restaurant Pivovar ?).

On ne peut évoquer Prague sans faire référence à l’écrivain Kafka, au peintre Alfons Mucha ou encore au musicien Antonin  Dvorak. Durant cette semaine praguoise je suis donc plongée dans un bain de culture et je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer. Je m’inscris également à une excursion pour aller visiter la ville forteresse de Terezin (l’ancienne Theresienstadt) qui fut transformée en camp de concentration durant la seconde guerre mondiale. La visite débute par la forteresse puis se termine dans la ville. Il règne une ambiance étrange dans cette ville, on a l’impression que des fantômes la hantent. Je me sens soudainement très mal à l’aise.

Je reviens enchantée de ce périple dans la capitale tchèque. Finalement, une semaine ne fut pas de trop. Seul bémol : l’affluence considérable des touristes qui transforment  la traversée du pont Charles en un véritable parcours du combattant. 

prague1.jpg

 Le dernier week-end d’août, Linda –que j’ai connue durant mon séjour en Tunisie-  vient à la maison. Je l’emmène le lendemain à Chinon, puis au château du Rivau. Nous avons correspondu pendant près de trois ans, puis, peu à peu, les lettres se sont espacées. Lors des récents évènements en Tunisie, j’ai repensé à elle et en fouillant dans mon bric-à-brac, j’ai retrouvé son numéro de téléphone. Je l’ai aussitôt appelée pour avoir de ses nouvelles. Elle n’a toujours pas d’ordinateur et j’ai perdu l’habitude d’écrire, alors …

 Septembre 2003 : qu’y a-t-il de spécial tous les ans en septembre ? Les vendanges, oui, mais encore ?

Vous le saurez au prochain numéro !

08:46 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, provence, prague

lundi, 08 août 2011

165. Bilan d'une décennie -18-


podcast
Nous voici donc en 2003. Quelles surprises me réserve cette année ? Eh bien vous le saurez en lisant la suite !

Ça commence par des petites choses sans grand intérêt, des remarques sur le temps, des sorties au cinéma ou au restaurant.

 Février 2003 :

Durant les vacances d’hiver je vais à Orléans par le train. J’y retrouve Michel qui m’emmène ensuite visiter la cathédrale de Chartres. Puis le 21, nous allons passer deux jours ensemble à Paris. Durant ce bref séjour, nous visitons le musée de la Marine, puis la galerie de l’Évolution au jardin des Plantes.

La fin du mois est très ensoleillée, je note que le 25 Peggy et moi avons déjeuné en terrasse place Plumereau.

 Mars 2003 :

Pour mon anniversaire, en mars, Peggy m’emmène dîner à la Furjotière, place Foire-le-Roi. Nous sommes un peu déçues, trouvant la cuisine moins bonne que la fois précédente.

Je profite de l’arrivée du printemps pour commencer à aménager mon petit jardin. Les jardiniers sont venus semer le gazon et mettre en place les séparations entre les maisons.

Michel vient à la maison le week-end, soit par le train, soit en voiture.

Un jour que je vais le chercher à la gare en voiture, il coince son imper dans la portière. Impossible d’ouvrir la porte ! Il est alors obligé de quitter son imper, j’ouvre la capote et il sort par le toit. Finalement nous réussissons à extirper l’imper, mais à partir de ce jour, il devient impossible d’ouvrir la portière de l’intérieur.

C’est à la même période que je décide alors de vendre la voiture. Il y a deux raisons à cela : la première –la principale en fait- c’est qu’elle atteint bientôt les 100 000km et que je vais devoir engager des frais importants pour l’entretien. La seconde raison, c’est qu’à force de me dire que c’est un tape-cul, Michel a fini par  me convaincre. En fait, elle n’a rien d’un tape-cul, c’est seulement qu’il est un peu à l’étroit à l’intérieur. Est-ce ma faute s’il mesure près de 2m ? Hum ? 

Via Internet, je trouverai un acheteur courant juin. En remplacement, je m’achète une Ford-K d’occasion. Je dois avouer que ma jolie petite voiture me manque bien vite, surtout par beau temps. Fini le temps où les routiers me faisaient des appels de phares et klaxonnaient quand je les doublais ! Je rentre dans l’anonymat. Oh, pas pour bien longtemps, puisqu’en 2007 … Mais nous n’en sommes pas encore là !

 Avril 2003 :

Les vacances de Pâques arrivent et je pars … en Tunisie.

Samedi 12 avril : Peggy vient me chercher, nous déjeunons au buffet de la gare de Tours. Après le repas, elle me conduit jusqu’à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. J’arrive à Paris vers 16h et je me rends directement à l’aéroport d’Orly. L’avion décolle à 19h.

Deux heures trente plus tard, l’avion atterrit à Monastir. J’ai choisi un séjour d’une semaine dans un hôtel situé entre Monastir et Sousse, l’hôtel Saadia. Le cadre est très agréable, la chambre spacieuse. Sur place, l’agence nous propose différentes excursions en options.

 Dimanche 13 avril :

Je vais me balader seule dans la ville de Monastir. C’est là que je découvre pour la première fois le marchandage et je me retrouve bientôt avec une paire de mules affreuses et qui puent le vieux mouton !

Le midi je m’installe à la terrasse d’un troquet  et je me régale avec des côtes de mouton grillées. C’est alors qu’un chat roux, attiré sans doute par l’odeur, s’approche de ma table. Il est dans un bien piteux état, ce pauvre chat –comme d’ailleurs la plupart des chats dans les pays chauds- et il me fait pitié. Aussi je lui tends un os. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il se précipite aussi vite et dans le coup, j’ai la main tout écorchée par des coups de griffes intempestifs. Pas de panique, je nettoie avec de l’eau et je me dis que, si dans les jours qui suivent, j’ai de la fièvre, il faudra que j’aille consulter un toubib. Mais par chance, il n’y eut pas d’infection !

L’après-midi je visite le ribat de Monastir. Ce fut la première construction arabe sur la côte (construit en 796). Du haut de la tour de guet, on a une très belle vue sur la mer.

 

tunisie2 (2).jpg


Lundi 14 avril : je prends un taxi et je vais à Sousse. Je flâne dans la médina le matin. J’ai alors le malheur de m’attarder à regarder quelques beaux tapis. Une paire d’heure plus tard, je ressors du magasin avec un paquet contenant un tapis de 2m/3. Le pire dans l’affaire, c’est qu’en sortant, je ne suis pas convaincue de mon choix! Effectivement, de retour à la maison, quand j’ai déballé le paquet, je n’étais pas spécialement enchantée de mon achat. Il est beau et de bonne qualité, ce tapis, mais je n’arrive toujours pas à m’en convaincre. Et surtout, j’aurais dû songer que Popy allait s’en donner à cœur-joie ! Ce qu’il ne manqua pas de faire avec ses griffes.

Le ribat de Sousse :

 

tunisie3.jpg

Mardi 15 avril : aujourd’hui je me suis inscrite à une excursion pour aller à Kairouan.

Kairouan fut fondée en 666. Ce fut d’abord un simple camp retranché, une étape de repos pour les soldats et leurs montures – Kairouan, Karwan signigie relais en arabe-. C’est la 4e ville sainte de l’Islam après La Mecque, Médine et Jérusalem.

Mosquée de Kairouan :

tunisie1.jpg

Après la visite de la mosquée, nous visitons le mausolée du Barbier.

De retour à l’hôtel vers 13h, je repars aussitôt me balader seule à Monastir. Voici le mausolée d’Habib Bourguiba.

tunisie5.jpg

Il fut édifié en 1963 et il est surmonté d’un dôme doré. Les deux batîments aux dômes verts renferment les sépultures des parents  et de l’épouse de l’ancien président tunisien (mort en 1987).

 

Mercredi 16 avril : à l’hôtel j’ai sympathisé avec une jeune femme, Lynda, d’origine kabylle, qui habite en région parisienne. Toutes les deux, nous allons visiter le musée de Sousse qui renferme une belle collection de mosaïques romaines.

 

À suivre