samedi, 06 août 2011
164. Bilan d'une décennie -17-
Jeudi 26 décembre 2002 : nous quittons la Cappadoce et prenons la direction de Denizli. En chemin, nous nous arrêtons visiter un très beau caravansérail. C’est là que je croise la petite marchande de chaussettes. Je lui achète la paire qu’elle tient dans la main droite. Elles m’ont fait de l’usage à la maison en hiver !
Nous faisons halte également à Konya pour visiter le tekke (couvent) de Mevlana.
Mevlana est un poète mystique du XIIIe siècle. De culture perse, il succéda à son père comme grand théologien de Konya. C’est lui qui crée la secte des derviches. En 1924 cette secte fut interdite. Ce n’est qu’à partir de 1950 qu’une certaine tolérance s’est mise en place et il existe une dizaine de tekke en activité dans tout le pays.
Le tekke de Konya est transformé en musée d’art islamique. À l’intérieur on peut voir le tombeau des disciples et des membres de la famille de Mevlana.
Le soir nous dormons à Denizli (grand otel Keskin kaya 2). J’ai beau me creuser la cervelle, je n’en garde aucun souvenir précis.
Vendredi 27 décembre 2002 :
La neige a cessé de tomber, mais avec le froid tout est verglacé. Il nous faudrait presque des crampons sous les chaussures pour ne pas glisser.
Nous quittons Denizli et dans la matinée et arrivons à Pamukkale (château de coton). Des sources chaudes dévalent de la montagne et recouvrent les pentes de sels calcaires. Juste à côté se trouve le site antique de Hierapolis, fondé vers 190 avant J.C. C’est une nécropole composée de centaines de tombes et des églises.
Nous reprenons la route et l’après-midi nous atteignons le site antique d’Éphèse, près de Selçuk. La ville d’Éphèse fut grecque, puis devint la capitale de la province romaine d’Asie. Elle comptait 200 000 habitants au Ier siècle avant J.C.
Les vestiges sont nombreux (des rues dallées, la bibliothèque de Celsius, le théâtre qui pouvait accueillir jusqu’à 25 000 personnes). Une vaste allée menait jusqu’au port. Aujourd’hui la mer a reculé et se trouve à environ 7 km !
Bref, une visite passionnante sous un beau soleil hivernal.
Le soir nous sommes à Bursa.
Samedi 28 décembre 2002 :
La journée commence par la visite du mausolée vert qui renferme la sépulture du sultan Mehmet 1er et des membres de sa famille. Puis nous reprenons la route jusqu’à Yalova. Là, nous embarquons à bord d’un ferry qui va nous mener jusqu’à Istanbul, sur la rive asiatique. En regardant les photos prises à l’époque, je suis étonnée de voir que je n’ai pratiquement aucun cliché de cette traversée sur l’eau. C’est étonnant, que faisais-je donc à ce moment-là ? Aucun souvenir. Par contre, je me souviens très bien - alors qu’ayant repris le bus, nous roulions en direction du Bosphore- avoir été impressionnée en voyant toutes les constructions d’immeubles de différentes couleurs qui semblaient surgir de terre comme des champignons et qui étaient collées les unes aux autres !
Et nous revoilà donc à Istanbul : déjeuner dans un restaurant sur le port, puis balade en bateau sur le Bosphore. Nous n’étions que deux à avoir pris cette option, mais cela valait la peine : sur les deux rives, on peut apercevoir de somptueux palais.
La dernière visite de ce voyage est consacrée à Sainte Sophie. Elle fut ordonnée par l’empereur romain Justinien et l’imposant édifice fut inauguré en 537. L’empereur voulait satisfaire le souhait de son épouse Théodora, une ancienne danseuse prostituée, et aussi pour rivaliser avec le temple de Jérusalem. Le 29 mai 1453, après la prise de Constantinople, le sultan Mehmet II transforma la basilique en mosquée qui servit de lieu de culte jusqu’en 1935.Par la suite, Atatürk transforma la mosquée en musée.
Pendant la journée, nous allons également dans un magasin de vêtements de cuir où nous assistons à un défilé de mode. Et là, bêtement, je me suis fait prendre au piège : avant même de réaliser ce qui m’arrivait, je me suis retrouvée sur la scène, vêtue d’un superbe manteau noir et rouge, en compagnie d’un beau Turc. Cela faisait trop d’émotions à la fois et j’ai acheté le manteau ! Remarquez, je ne regrette pas, c’est un très beau vêtement en cuir, avec une coupe parfaite. Seulement j’ai rarement l’occasion de le porter. En dix ans, j’ai dû le mettre deux fois.
Il nous reste une nuit à passer à Istanbul, et nous avons quartier libre pour le soir. J’en profite pour aller me balader dans les rues proches de l’hôtel et faire quelques emplettes (raisins secs, loukoum etc.). C’est alors que je pense à ma fille et je lui envoie un texto :
— Que veux-tu que je te rapporte ?
Dix secondes plus tard, la réponse s’affiche sur mon portable :
— Des gants de toilette utilisés dans les hammams
— ?
— Mais si la Mutti, tu vas trouver, tu es cap’ !
Elle en a de bonnes, je vais trouver, c’est elle qui le dit. Cependant je cherche effectivement des gants de toilette. Alors je fais quelques supérettes, une ou deux pharmacies, mais en vain !
Cette recherche a bien duré deux heures, il est presque 21h et je suis toujours bredouille. Oh, et puis flûte alors, qu’est-ce qu’ils ont de particulier ces gants de toilette ?
Autour de moi, la foule se presse, compacte. Les voitures se livrent à un concert de klaxon et je risque d’être renversée par un chauffard à un passage piéton. Cela suffit, je rentre à l’hôtel !
Dimanche 29 décembre 2002 :
C’est le retour en France. Étrangement je n’ai rien noté dans mon album si ce n’est l’heure d’arrivée à Paris : 11h.
J e me souviens aussi avoir fait toutes les boutiques de l’aéroport, avant l’embarquement, à la recherche de gants de toilette … Que ne ferait-on pas pour faire plaisir à sa progéniture !
J’en ai finalement trouvé, mais malheureusement ce n’était pas ce qu’elle voulait.
Michel est venu me chercher à Orly et nous rentrons à Tours en voiture.
Ce voyage m’a beaucoup plu –la Cappadoce sous la neige restera un souvenir inoubliable- mais il me laisse un goût d’inachevé. La visite d’Istanbul fut trop rapide. Aussi ce jour-là je me promets d’y revenir si l’occasion se présente. ( Ce que je fis en septembre 2009).
À suivre ...
08:32 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, turquie
mercredi, 03 août 2011
160. Bilan d'une décennie -13-
Mercredi 31 juillet 2002 : en route pour Camagüey ! Une route verdoyante et sinueuse nous conduit jusqu’à la basilique de la vierge de la Charité del Cobre (du cuivre). C’est un lieu de pèlerinage important car c’est la Sainte Patronne de Cuba.
L’arrêt déjeuner s’effectue dans la jolie petite ville de Bayamo. Sur la place centrale, à l’ombre des arbres, les Cubains s’adonnent à leurs jeux favoris : les échecs et les dominos.
Nous assistons à un récital de musique cubaine dans une casa de la trova.
Puis nous reprenons la route. Voici un car très singulier, que les Cubains appellent le chameau car il semble avoir deux bosses. C’est un bricolage astucieux et qui permet de transporter environ 300 personnes à la fois ! On en verra plusieurs circuler à La Havane. Très souvent ils sont peints en rose.
À Camagüey nous visitons le musée Ignacio Agramonte. Dans le patio, j’ai photographié ces grandes jarres à-demi enfouies et qui récupèrent les eaux de pluie.
Jeudi 1er août 2002 : nous quittons Camagüey dans la matinée. Nous faisons une halte à Sancti Spiritus, très jolie petite ville où les maisons sont en cours de restauration. C’est là que je photographie la petite fille au chien.
Nous déjeunons dans la ville puis nous reprenons le car en direction de Trinidad.
Pendant une cinquantaine de kilomètres nous longeons alors la vallée de San Luis, ou « vallée des moulins à sucre ». En effet, cette contrée compta jusqu’à 70 moulins jusqu’en 1850. Cet endroit a été inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité en 1988. Un arrêt est prévu durant lequel nous visitons une ancienne plantation de canne à sucre, aujourd’hui transformée en musée et en restaurant.
Le soir enfin, nous arrivons à l’hôtel de Trinidad où nous allons passer deux nuits dans un cadre absolument merveilleux ! Il s'agit de l'hôtel Las Brisas.
J’obtiens une suite avec salon donnant sur le jardin, avec une terrasse privée. C’est la grande classe ! Et vingt mètres plus loin, au bout de cette allée, c’est la mer des Caraïbes …
Eh bien, croyez-le ou non, je me suis baignée !
Vendredi 2 août 2002 : la journée est consacrée à la visite de la vieille ville de Trinidad, classée au Patrimoine mondial en 1988. Nous visitons également une poterie et le soir nous allons écouter de la musique et guincher ! Ma plus grande crainte était d’être invitée
Samedi 3 août 2002 : nous quittons avec un peu de regret l’hôtel Brisas. Mais d’autres lieux nous attendent. Voici la ville de Cienfuegos et son palais transformé en restaurant de haute gamme. La pianiste, installée dans le hall, joue « La vie en rose » lorsque nous pénétrons à l’intérieur. Ce n’est pas là que le déjeuner est prévu, mais juste en face, de l’autre côté de la route. Je n’ai d’ailleurs aucun souvenir de l’endroit.
L’après-midi, avant de repartir, nous flânons dans les rues. Voici un magasin d’état : par curiosité nous pénétrons voir ce qu’il y a. Hélas, fort peu de choses ! Quelques paires de chaussures d’un autre âge, des vêtements semblant provenir des pays de l’est. J’ai oublié de préciser que nous effectuons tous nos achats en dollars. Nous n’avons aucune monnaie cubaine qui ne nous servirait d’ailleurs à rien. En 2002, les Cubains avaient des tickets de rationnement pour la nourriture. Beaucoup de produits étaient manquants sur les étals (en particulier les produits de toilette tels que savon, dentifrice etc.) Quant à la nourriture en elle-même, nous avons pu constater, en allant sur un marché qu’elle était peu variée. Bref, il y avait une crise, mais une crise que le gouvernement voulait cacher aux touristes. Et puis, ne parlant pas espagnol, il m’était difficile de communiquer avec les gens. Tout était loin d’être aussi rose que ça au pays de la Revolucion !
Le soir, nous couchons à l’hôtel La Granjita de Santa Clara, constitué de petits bungalows disséminés dans la forêt tropicale : la chasse aux moustiques s’avéra fructueuse !
À suivre
20:29 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, cuba
mercredi, 20 juillet 2011
147. Bilan d'une décennie -5-
Jeudi 16 août 2001 : nous quittons Weimar et la Thuringe pour rejoindre, au sud- ouest, la Forêt Noire. Passage aux abords d’Erfurt, Francfort et Friebourg.
Par l’intermédiaire du guide Michelin, je réserve une chambre à Kirchzarten pour deux nuits.
Je n’ai pas de souvenir précis du trajet en voiture, si ce n’est que j’avais toujours autant de plaisir à rouler sur les autoroutes et que, à la demande pressante de Peggy , je fis quelques pointes à 220Km/h… Oh, cela ne dura pas très longtemps car la tension est telle que j’avais l’impression que mes yeux allaient sortir de leurs orbites ! À une telle vitesse, il faut tout anticiper. J’étais sur la troisième file, pleins phares (c’est recommandé pour éviter un brusque décrochage d’une voiture à droite) et puis, soudain, j’ai pensé qu’un pneu pouvait éclater, qu’un boulon mal vissé pouvait se défaire etc. Bref, sagement, j’ai repris la file du milieu.
L’hôtel restaurant où nous sommes descendues s’appelait le Sonne (Soleil). C’est fou comme cette appellation est courante en Allemagne pour les hôtels. Celui-ci était particulièrement gemütlich.
L’après-midi nous allons nous balader sur les bords du lac Titisee. C’est un endroit particulièrement touristique. Nous allons un peu plus loin, au bord du lac Schluchsee, beaucoup plus grand et plus sauvage aussi. Là, nous dénichons une petite guinguette au bord de l’eau pour le dîner.
Le retour à Kirchzarten s’avéra très compliqué : tout d’abord il faisait noir et je ne suis pas à l’aise pour rouler la nuit. D’autre part il y avait des travaux sur la route et une déviation avait été mise en place. De chaque côté de la route les sapins semblaient surgir soudainement devant moi, me forçant à ralentir et derrière moi, les voitures commençaient à s’agglutiner ce qui ajoutait à mon stress.
— Pouf, je ne vois rien du tout !
— Eh bien ralentis !
— Oui, mais tu as vu derrière, les conducteurs s’impatientent.
Croyez-vous que Peggy m’aurait remplacée au volant ? Même pas ! Durant tout ce voyage qui représente environ 3252 km, elle n’aura conduit que 25 METRES , soit la distance séparant une pompe à essence du parking.
Finalement nous sommes quand même arrivées à bon port.
Vendredi 17 août 2001 : le matin, visite des chutes d’eau à Triberg. Cette adorable petite ville est réputée pour ses coucous (pas les oiseaux mais les horloges). J’ai oublié où nous avons déjeuné, mais je me souviens que nous avions pris un plat particulièrement gras et j’ai eu bien du mal à digérer l’après-midi !
Nous consacrâmes l’après-midi à la visite d’un musée en plein air à Gutach. Cet écomusée regroupe plusieurs anciennes fermes typiques de la région avec leur mobilier traditionnel. C’est un endroit particulièrement plaisant que je vous conseille vivement si vous avez l’occasion de passer dans le coin. Je mets un lien en bas de la note.
Le soir, nous dînons dans un autre restaurant. C’est notre dernière nuit en Allemagne.
Samedi 18 août 2001 : ayant quitté Kirchzarten vers 8h le matin, nous arrivons à Tours vers 16h30. Je laisse Peggy à son domicile et je rentre chez moi retrouver mon chat Popy, dont j’avais confié la garde à Claude, le copain de mon mari.
Personnellement je garde un excellent souvenir de ce voyage avec ma fille.
À suivre
20:28 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, allemagne, foret noire
mercredi, 27 avril 2011
104. Carnet de voyage en Inde -2-
Mercredi 13 avril : une journée à Delhi
Une demi-heure pour récupérer d’un voyage de 24h, c’est tout de même un peu juste, juste le temps de se changer, de faire un brin de toilette et c’est parti !
La première visite nous emmène dans le vieux Delhi pour voir la mosquée Jama Masjid.
Cette mosquée fut construite en 1650 sur un promontoire rocheux en plein cœur du vieux Delhi. C’est la plus grande de l’Inde.
À l’entrée, on nous donne des chaussons en tissu pour recouvrir les sandales ainsi que des sortes de blouses ridicules et trop longues, ce qui fait qu’à chaque instant on marche dessus. De l’esplanade, on domine le quartier grouillant tel une ruche et bruyant aussi car les Indiens klaxonnent sans cesse. C’est un bruit infernal que nous retrouverons tout au cours de ce voyage !
Retour au bus déjà pris d’assaut par les mendiants, les estropiés de tout poil et les enfants.
Direction le Raj Ghât situé en face du musée Gandhi. Ce monument commémoratif fut construit à l’emplacement où Gandhi fut assassiné le 31 janvier 1948. C’est une stèle de marbre noir au cœur d’un jardin bien entretenu. Les Indiens y viennent en nombre pour rendre hommage au Père de la Nation. Des œillets d’Inde sont déposés sur la tombe.
Troisième visite, au sud de Delhi : Qutb Minar, tour de 72m de haut pour un diamètre de 14m à la base et 2,50m au sommet. Il fut édifié en 1199 par les Musulmans et servait de minaret à la mosquée adjacente. C’est un mélange de grès rouge et de marbre, orné des sourates du Coran. Autrefois on pouvait accéder au sommet du minaret. Mais en 1981 se produisit une bousculade dans les escaliers qui fit 40 morts. Depuis l’accés est fermé.
C’est à ce moment précis que je commence à ressentir les premières douleurs intestinales. Depuis le début de l’après-midi, la chaleur s’est considérablement accrue. Nous saurons le lendemain qu’il faisait 42 degrés ! Mais pour l’heure, je n’ai qu’une seule et unique préoccupation : trouver le plus vite possible des toilettes ! Hélas pour moi, les visites se poursuivent et nous voici maintenant devant l’entrée du temple de Lakshmi Narayan. Vous n’en verrez rien car je suis partie en quête d’un endroit où pouvoir me soulager.
Il ne me reste plus qu’à attendre la sortie du groupe en espérant qu’ils ne sortent pas à un autre endroit. Ah, les voici !
Retour au bus. Chouette, on va enfin pouvoir rentrer à l’hôtel… Comment ça, nous dînons en ville ? Puis nous assistons à un spectacle ? C’est une blague ? Non ?
À ce moment précis je me suis demandée ce que j’étais venue faire dans cette galère.
Par chance, nous repassons à l’hôtel et je préviens le guide que pour moi la journée est finie. Je vais me coucher. Il est 19h30 et à 19h40 je suis déjà endormie.
À suivre
17:16 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : voyage, inde, delhi, gandhi
mardi, 26 avril 2011
102. Carnet de voyage en Inde - prologue -
Voici quelques informations utiles sur l’Inde avant de commencer mon récit de voyage.
L’inde couvre une superficie de 3 287 590 km2, soit six fois la France avec une population de 1,166 milliard d’habitants (estimation de 2009) dont 15% de moins de 15 ans. Selon les prévisions faites par l’ONU, l’Inde devrait dépasser la Chine vers 2030.
L’espérance de vie y est de 69 ans avec un taux de mortalité infantile encore très important.
Le taux d’alphabétisation est de 59% avec de fortes disparités suivant les régions.
L’Inde est une république fédérale de 28 états. Depuis 2007 le pays est dirigé par une femme, Pratibha Patil. Elle n’a qu’un rôle représentatif, le pouvoir exécutif étant entre les mains du chef du gouvernement, Manmohan Singh, reconduit à ce poste en mai 2009.
L’anglais ainsi que 15 autres langues –parmi lesquelles l’hindi, la plus répandue- sont déclarées officielles. Mais dans ce vaste pays on compte environ 4000 autres dialectes non reconnus officiellement.
Difficile d’établir un revenu moyen par habitant dans un pays où plus de 25% de la population vit au-dessous du seuil critique de pauvreté. On pourrait cependant le situer aux alentours de 48 euros mensuels. Mais les disparités sont tellement disproportionnelles ! Comment voulez-vous comparer les revenus d’un Tata avec ceux d’un mendiant des rues de Delhi ?
La religion la plus répandue est l’hindouisme (80,5%). Viennent ensuite les Musulmans (13,4%), les Chrétiens (2,3%), les Sikhs (1,9%), les Bouddhistes (0,8%) et les Jaïns (0,4°). J’aurai l’occasion de revenir sur ce sujet car la religion joue un rôle prépondérant dans la culture indienne.
Enfin, il y a le problème des castes : bien qu’une loi ait été promulguée pour faire disparaître les différentes castes, il n’en reste pas moins que les Indiens continuent à apporter une importance de premier ordre à ce classement. La population se répartit en quatre castes bien distinctes, mais il existe un nombre presque infini de sous-castes. Là encore, j’essaierai de développer ce sujet bien confus pour nous autres, occidentaux !
Bon, ceci étant dit, passons maintenant au récit de ce voyage en Inde du nord !
À suivre
10:56 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, inde