dimanche, 05 février 2012
29. Tombe la neige ...
Surprise ce matin en ouvrant les volets ! Tout le jardin est recouvert d'un magnifique tapis blanc. La neige est tombée sans discontinuer de 3h à 10h. Elle gèle aussitôt sur le sol. On n'a pas fini d'en entendre parler aux informations !
Après avoir poussé Théo dehors avec le pied, je me suis occupée des oiseaux qui sont bien malheureux en ce moment. Comme la neige recouvrait les graines, j'ai installé une boîte à chaussures dans un recoin de la fenêtre. Ils ont eu vite fait de repérer l'endroit et c'est un va-et-vient incessant depuis plusieurs heures ! Malheureusement il me reste peu de graines, juste de quoi satisfaire la demande pour aujourd'hui !
Demain donc, si je suis assez courageuse, j'irai faire un stock car le froid risque de durer encore plusieurs jours.
11:34 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (9)
samedi, 04 février 2012
28. Maison à vendre
Belle longère à vendre ! Bon, d'accord, ce n'est pas la porte à côté puisque la maison se situe à Neuvy-deux-Clochers dans le département du Cher.
Le prix ? 800 000 euros.
Ce n'est pas donné, me direz-vous. Oui, mais il s'agit en fait de la maison construite par Jean Linard, un céramiste qui, pendant plus de vingt-six ans, consacra sa vie à bâtir sa maison et une cathédrale.
En regardant les photos du site, on pense à des hommes comme le facteur Cheval, Robert Tatin à Cossé-le-Vivien (53), Jacques Warminsky à Saint-Georges des Sept Voies (49) ou bien encore à Raymond Isidore (dit Picassiette) à Chartres.
Jean Linard est décédé en février 2010. Aujourd'hui sa famille,estimant que le site demande trop d'entretien, a donc décidé de le vendre.
Apparemment, aucune clause n'interdit l'éventuel acheteur de démolir l'ensemble du travail effectué, ce qui émeut le monde artistique ! Aussi, une pétition a-t-elle été envoyée au ministre de la Culture afin que le site soit maintenu en l'état.
Un lien a été créé sur Facebook : SAUVONS LA CATHEDRALE DE JEAN LINARD
En attendant une éventuelle réponse, voici quelques liens pour s'informer sur le sujet :
http://frichesdelart.blogspot.com/2011/11/la-cathedrale-de-jean-linard-est-vendre.html
http://www.art-insolite.com/pageinsolites/insolinard.htm
J'en profite pour vous remettre le diaporama sur "l'hélice terrestre" de Warminski :
17:40 Publié dans Gens peu ordinaires | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art brut, artiste, jean linard
vendredi, 03 février 2012
27. Bilan d'une décennie -86-
Je profite de cette petite semaine à Marrakech pour aller faire une excursion dans la vallée de l'Ourika.
Puis je vais une journée à Ouarzazate. En chemin, nous nous arrêtons dans le village d'Aït-Ben-Haddou, là où furent tournées des scènes du film "Laurence d'Arabie" en 1962.
Le trajet en car est relativement long ce qui me laisse peu de temps pour flâner une fois arrivée à bon port. Mais bon, j'aurai vu Ouarzazate, aperçu de loin les studios cinématographiques et rencontré quelques autochtones !
Retour à Marrakech à la nuit tombante, juste à temps pour photographier le coucher du soleil sur la palmeraie :
05:24 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, maroc, ouarzazate
lundi, 30 janvier 2012
26. Bilan d'une décennie -85-
Revenons à des choses plus réjouissantes. Nous sommes donc en mai 2009 et je suis à Marrakech pour une petite semaine. Si un jour vous avez l'occasion d'y séjourner, ne manquez surtout pas la visite du palais de la Bahia !
Ce palais fut construit à la fin du XIXe siècle pour le compte du grand vizir Ahmed ben Moussa, dit Ba Hmad. C'est dans cet endroit somptueux qu'il logea ses quatre femmes et ses 24 concubines.
Comme vous allez le constater dans le diaporama qui suit, ce lieu est un véritable enchantement.
Quid du programme de restauration qui devait débuter en 2011 ?
Bonne promenade :
08:22 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : palais, bahia, marrakech, maroc
25. Le mauvais chemin -4-
Il faisait doux, Marcel n’était pas pressé de rentrer chez lui. Et contrairement à son habitude, il changea de trajet, il passa par les bords de la Loire, à l’opposé de son lieu d’habitation, histoire de voir les pêcheurs. Pendant ce temps, le petit Louis était arrivé depuis déjà un bon moment place Rabelais et toujours pas de Marcel en vue. Il commençait à s’inquiéter, il ne savait pas quoi faire. Son père lui avait dit d’attendre, oui, mais combien de temps fallait-il qu’il reste là ? Il aperçut soudain un cycliste qu’il reconnut. C’était un employé de la cité qui travaillait avec Marcel. Il alla au devant de lui et lui demanda s’il savait où était ce dernier.
« Marcel ? Ça fait déjà un bon moment qu’il est parti ! Il doit être chez lui ou au bistro à l’heure qu’il est ! Pourquoi ? »
Le gamin lui expliqua les raisons de sa présence ici et l’autre eut soudain un air grave.
« Mince, dit-il ça sent mauvais tout ça ! Reste là, moi de mon côté je vais voir si je ne le vois pas dans le coin ». Il repartit en sens inverse.
Marcel venait de rejoindre le boulevard Tonnellé. Il longea l’hôpital Bretonneau puis atteignit bientôt sa rue… Au moment où il tournait, il aperçut alors l’arrière noir de la traction devant sa porte. Mais c’était déjà trop tard. Le conducteur de l’autre traction l’avait vu arriver et la voiture se positionna juste derrière lui. Deux hommes en sortirent brusquement et se précipitèrent sur Marcel qui tomba de vélo. Ils le jetèrent sans ménagement dans la voiture qui redémarra aussitôt et disparut bientôt. L’autre traction klaxonna et bientôt on vit deux hommes en imperméable sortir. Ils soutenaient la pauvre mère de Marcel, le visage ensanglanté et la poussèrent à l’intérieur de la voiture. Marcel fut conduit dans les locaux de la Gestapo. Là on le tortura pour obtenir des informations. Quelles informations aurait-il bien pu fournir ? Il ne connaissait rien du véritable réseau .Son arrestation était arrivée à la suite d’une lettre anonyme. Quelques semaines plus tard Marcel fut fusillé. Sa mère fut envoyée quelque part loin, très loin de chez elle, dans un endroit d’où peu revinrent. Elle mourut dans le camp de Mathausen en 1944. Depuis, tous les ans à la date anniversaire de la mort de Marcel, les anciens de la cité déposent une gerbe de fleurs devant la maison, sous la plaque qui a été scellée dans le mur de la maison et qui rappelle aux plus jeunes les misères qu’ont vécues les générations précédentes.
FIN
03:56 Publié dans Petites nouvelles de rien du tout | Lien permanent | Commentaires (2)