Youpie, il pleut !

Quelle joie de constater ce matin, en ouvrant les volets, que la pluie est revenue durant la nuit. Un beau ciel gris me permet d'assurer sans risque de me tromper que cela sera ainsi toute la journée.

Eh bien tant mieux ! Ainsi les nappes phréatiques retrouvent un niveau relativement correct, nous n'avons pas besoin d'arroser les jardins, les voitures n'ont pas de poussière grasse collée à la carrosserie et comme les gens se déplacent moins par temps de pluie, la pollution faiblit quelque peu.

En consultant les prévisions, j'ai remarqué que ce temps pluvieux devait durer plusieurs jours. Tant mieux, les changements brusques de climat sont toujours néfastes sur l'organisme ! J'espère donc qu'il va pleuvoir des cordes toute la semaine prochaine...

Par contre, il serait bien quand même que la semaine suivante le soleil daigne refaire une apparition. Oui, quand même, d'autant plus que j'attends ma voiture pour lundi 9 ou mardi 10 juillet. Et comme c'est une décapotable, il est tout de même préférable d'avoir du beau temps, sinon, cela ne sert à rien. ( Ai-je bien fait de prendre une décapotable avec tous ces changements climatiques ? Le doute m'envahit peu à peu...). 

Le modèle tant espéré m'est passé sous le nez. Je flaire une magouille quelconque, mais sans preuve, difficile de râler. De grise elle devient vert foncé, intérieur cuir marron et je n'ai plus le hard-top.De toute façon, en réfléchissant, je me suis dit que je ne pourrai pas installer moi-même le hard-top, trop lourd pour mes petits bras sans muscles. En contre-partie elle est plus récente...

Pour atténuer l'énervement de l'attente, je me suis lancée dans de  gros travaux qui transforment la maison en un véritable foutoir. J'ai entrepris de vider le garage afin de rentrer " la belle " les jours de mauvais temps. Pour se faire, Mimi va venir récupérer son vélo, l'attache- vélo qui se fixe sur le capot arrière de mon actuelle voiture, le canoé, les rames, les sièges. La table de ping-pong a trouvé acquéreur. Il ne restera que mon vélo. La tondeuse est condamnée à rester dehors durant l'hiver. Pas de problème, elle a l'habitude !  

Prêts ? Bonne route...

Bon, voici que juillet approche et avec lui le début des grands flux de vacanciers dans les gares, les aéroports, sur les routes, dans les campings etc. La météo annonce une journée ensoleillée, alors profitez-en si vous le pouvez car cela ne va pas durer ! La semaine prochaine c'est le retour de la pluie. Au mieux aurons-nous une très légère remontée des températures vers la fin de semaine.

Ah ! L'heureux Gégé qui part en Grèce !

Il faut s'attendre à une baisse sensible des visites sur le blog durant les deux mois à venir. mais qu'importe, je tiendrai compagnie à ceux qui restent car je serai chez moi tout l'été. J'aime bien ma ville en période estivale, on s'y promène en toute tranquillité, on s'y gare facilement et c'est le moment propice pour se mêler aux touristes et faire des photos en toute sérénité

Bonnes vacances donc et au plaisir de vous revoir en pleine forme ! 

Le p'tit Nicolas

Je n'ai trouvé aucun livre de Renaud Camus à " Cultura ", mais j'ai fait une rencontre imprévue, ce genre de rencontres qui me satisfont pleinement car elles me permettent d'avoir des nouvelles de mes anciens élèves. Alors que je m'apprêtais à quitter le magasin, je croise tout à fait par hasard la maman du petit Nicolas... D'un seul coup, nous voici transportées, elle et moi , treize ans auparavant.

Septembre 1994, rentrée des classes. J'ai quatre nouveaux élèves sur un effectif de 14. Parmi eux, Nicolas, situé à l'extrême gauche sur la photo. Ce n'est d'ailleurs sûrement pas par hasard qu'il s'est placé si loin de moi !

Je sais que tu vas venir sur mon blog, Nicolas, alors pour te faire plaisir, j'ai fouiné dans mes photos et j'ai dégoté quelques bons vieux souvenirs :

Rappelle-toi, le brossage des dents juste après la cantine ! Nous étions la seule classe de l'école à pratiquer cet usage.

Noël 1994 : un fameux goûter en compagnie de Delphine, en stage dans ma classe.

Tes premiers pas sur la patinoire. Cela ne s'était pas fait sans mal !

Voyage de fin d'année : nous étions allés au Futuroscope. En regardant la photo, je ne peux m'empêcher de rigoler en voyant l'énorme sac qu'Olivier avait pris ce jour-là ! C'était un de tes meilleurs copains. Tu te souviens, on le surnommait « Monsieur Hulot », car il avait la même démarche que Jacques Tati. On a passé de sacrés bons moments à regarder les films de Tati !

Là encore, ce n'est pas un hasard si tu te trouves placé juste à côté de moi. Nous avions passé un pacte : « Je t'emmène à condition que tu sois toujours à portée de main ».

Puis les années ont passé :

Année 1995/96 

Année 96/97, en classe avec les autres élèves du groupe des " moyens ".

 

Année 97/98. 

C'est avec plaisir que j'ai appris que tu avais trouvé ta voie. Déjà quand tu étais petit, il suffisait de regarder tes dessins pour comprendre qu'on ne pourrait pas t'enfermer dans un bureau ou une usine !

 Bravo pour la réussite au permis de conduire.

J'ai des nouvelles régulières de Christophe. Il travaille dans un C.A.T. Jérémy ( sur la photo, en bas, 2e sur la gauche) a eu son CAP au CFPPA de Fondettes. Gwenaelle est également allée à Fondettes. Ma fille Peggy les a eus comme élèves.

J'ai revu Séthard, ses parents tiennent un café place Thiers à Tours. Voilà pour les dernières nouvelles !

 

Sais-tu ce qu'est devenu Monsieur Hulot ?  Son père avait gagné au jeu télévisé " Monsieur cinéma " proposé par Pierre Tchernia en .... Oups ! Il y a fort longtemps. 

Gros bisous Nicolas et sans rancune j'espère !  Il faut dire que je ne t'ai pas fait de cadeau, mais toi non plus, tu étais plutôt turbulent !  ( et le mot est faible, n'est-ce pas ? ) 

Pour un peu...

Extrait de mon journal, 30 octobre 2002 :

Max Beckmann : « Nu couché » 1929 , huile sur toile, 83,5 x 119 cm, Institut des Arts, Chicago, Etats Unis. 

« Peggy et moi avons déjeuné chez "Marianne" , rue des Hospitalières-St-Gervais dans le 4e arrondissement de Paris, puis l'après-midi nous sommes allées voir l'exposition Max Beckmann qui se tient actuellement au Centre Pompidou. Il n'y avait pas foule ce qui était bien agréable ! Je ne connaissais pas ce peintre et certaines de ses toiles m'ont tout de suite fait penser à Georges Rouault ( couleurs sombres, larges traits noirs, formes trapues)...»

Et puis, cette nuit, en reprenant la lecture d' Outrepas, de Renaud Camus, je lis page 463 :

« Hier après midi Pierre et moi avons vu au Centre Pompidou l'exposition Max Beckmann. Il n'y avait pas trop de monde, elle est très ample et excellemment présentée...

Sur la foi de douze ou quinze tableaux isolés rencontrés à Cologne, à Hambourg, à Berlin, à New York ou à Paris, je voyais Beckmann comme une espèce de Rouault germanique —picturalement s'entend : une sorte de classique revêche, ami des fortes structures, maître d'un art bien calé, rugueux et peu amène, où abonde la ligne noire, épaisse et volontiers roide, principal instrument de solidité d'un beau corps trapu et sans grâce. » 

Aujourd'hui il a plu et il va encore pleuvoir. Ce matin je suis allée à la libraire place du Grand Marché, là même où il y a environ un mois j'étais allée pour trouver des livres de Renaud Camus. Un seul livre en vente :  Commande publique .

Je n'ai rien de particulier à faire aujourd'hui. Aussi je vais de ce pas à "Cultura ". Peut-être y aura t-il plus de choix !

La césalpinie de Gilles

Allons bon, voilà que je viens de découvrir la césalpinie de Gilles ! Manquait plus que ça... Surtout que je ne connais même pas le Gilles en question ! Je n'attends pas vos réponses car vous allez tricher et aller fouiner sur Google. Vous n'avez donc qu'à cliquer ICI pour savoir de quoi il s'agit vraiment.